Italie.
Voyage à Naples et ses environs.
Positano.
Ce matin nous nous levons assez tôt pour prendre le bateau jusqu'à la petite station balnéaire de Positano. Ce village se situe au sud de Naples, sur la côte amalfitaine. Le bateau passe par l'île de Capri au bout de la péninsule amalfitaine mais nous n'avons pas prévu de nous arrêter.
La côte amalfitaine est une partie de la côte tyrrhénienne de la province de Salerne en Campanie. Situé à l'est de la péninsule de Sorrente, elle surplombe le golfe de Salerne et s'étend de Positano jusqu'à Vietri sul Mare en bordure de Salerne. Reconnue au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1997, la côte est réputée dans le monde entier. Elle tire son nom de la ville d' Amalfi, son noyau géographique et historique.
Arrivés à Positano, nous débarquons et montons dans le village pour un premier arrêt à l’église Santa Maria Assunta. Puis nous gravissons la ruelle pentue qui longe la côte, de très nombreux touristes s’y pressent car elle permet d’avoir un beau point de vue sur Positano. En haut de cette rue, nous prenons à gauche sur la route de la corniche, et là il n’y a plus de touristes, découragés par la distance et le dénivelé.
Nous faisons le grand tour qui surplombe le village par une corniche accrochée au relief. Il fait très chaud mais la superbe vue sur le village, les maisons colorées, la vue sur la mer compensent nos efforts et notre sueur.
De la mer le village est très pittoresque, beaucoup d'hôtels, de maisons aux façades colorées dans une végétation pratiquement tropicale qui contraste avec le reste du relief qui l'entoure très aride. Nous trouvons des arbres bouteille aux fleurs magnifiques.
C'est un village vivant même si les touristes sont omniprésents. Un petit arrêt pour nous rafraîchir, une touriste américaine nous immortalisera, elle vient de Washington et est ravie de son séjour en Italie.
Nous continuons notre balade qui nous mène jusqu'à la plus haute église, l'église Madona Delle Grazie, entourée de maisons de village desservies par d'étroites ruelles sinueuses. Nous aurons grimpé plus de 150 mètres de dénivelé.
Un arrêt en redescendant dans un petit restaurant avec une vue imprenable sur le village et la plage. Après notre repas nous partons découvrir la plage côté ouest. Pratiquement toutes les plages sont privatisées et les parties publiques sont réduites à l'extrême.
Le bas du village est envahi par les touristes, il y a une foule dense qui se presse de boutiques en bars, restaurants, glaciers. L'activité commerciale bat son plein, on a du mal à se frayer un passage.
L'heure tourne et nous devons reprendre le bateau de retour pour Nalpes. Le quai est noir de monde, on se presse pour embarquer mais la houle, venue du large, vient perturber l'accostage des navettes.
Il semble qu'il n'y a plus aucune organisation, les bateaux ont du retard, personne ne nous renseigne, chacun consulte son voisin pour avoir des nouvelles de la navette qui n'arrive pas et pendant ce temps le quai se remplit de toujours plus de touristes en partance.
On nous dit que certaines destinations sont annulées comme Sorrente mais qu'il y aura un bateau pour Naples. Des navettes accostent et sont ballotées par la houle qui se fracasse sur le quai d'embarquement et trempe de la tête aux pieds les touristes qui empruntent la passerelle reliée au quai. L'atmosphère est tendue et les touristes hagards se demandent s'ils pourront embarquer un jour.
Finalement notre navette arrive et embarque une bonne partie des touristes trop heureux de pouvoir enfin quitter l'île. Nous aurons presque une heure de retard et arrivons à la nuit tombée au port de Naples.
Soulagé de pouvoir descendre sur la terre ferme, nous nous mettons en quête d'un restaurant pour dîner. Nous rentrons finalement assez tard dans notre B&B pour un repos bien mérité, de belles images en tête.
Positano vaut vraiment le détour et sa beauté fait vite oublier les tracas du retour.