Espagne – Découverte de Lanzarote.

Lanzarote - Une île Volcanique.

Situation Géographique de Lanzarote.

Les îles Canaries sont un archipel de l'océan Atlantique situé au large des côtes du Maroc. Les Canaries font partie de la Macaronésie, un ensemble géographique regroupant les territoires insulaires volcaniques des îles Canaries, de Madère, des Açores et du Cap-Vert situés à l'ouest et proches des côtes nord-africaines. Lanzarote se situe à 140 Km des côtes marocaines.

L'archipel des îles Canaries est le plus grand et le plus peuplé de la Macaronésie.

Lanzarote est l'une des sept îles principales des îles Canaries, elle est la troisième île des Canaries par la population, après Tenerife et Grande Canarie. Couvrant 845,94 km2, elle est la quatrième île de l'archipel par la superficie. Arrecife est le siège du cabildo insulaire.

Depuis 1993, l'île est reconnue réserve de biosphère par l'Unesco. Dans le centre-ouest de l'île se trouve le parc national de Timanfaya, l'une des principales attractions de l'île.

L'éruption de Timanfaya débuta en septembre 1730 et dura jusqu'à 1736. Dix villages furent ensevelis, la lave s'étendit au sud, couvrant un quart de l'île et recouvrant les plaines alentour de cendres volcaniques.

En 1824, les éruptions reprirent à Timanfaya. S'ensuivirent de terribles famines, et une bonne partie de la population se vit obligée d'émigrer. Depuis, le paysage s'est transformé grâce aux techniques agricoles de culture sur lapillis volcaniques que les conejeros utilisent pour retenir l'humidité des alizés. Le parc national de Timanfaya offre un bel aperçu des vestiges de l'éruption.

 

Pendant la seconde moitié du XVIIe siècle, on introduisit la culture de la soude, plante rampante riche en alcalis qui s'utilisait dans la fabrication du savon.

D'Amérique vint à Lanzarote la culture de la cochenille sur figuiers de barbarie, de la pomme de terre et de la tomate. La cochenille fut durant un temps une des industries les plus importantes de l'île. D'Europe arrivèrent les ceps de vigne avec lesquels se fera le vin de malvasía.

Pendant le XXe siècle, l'économie de l'île passe d'une dépendance à l'égard de l'agriculture et de la salaison du poisson à une dépendance quasi-exclusive à l'égard du tourisme.

César Manrique joue alors un rôle clef dans le développement touristique de Lanzarote. Il défend le paysage originel de son île natale, tout en étant à l'origine des aménagements touristiques mettant en valeur les richesses naturelles de l'île. Les jameos del Agua, le Mirador del Río, le Jardin de Cactus et el Taro de Tahiche créés par Manrique sont des lieux incontournables pour les touristes.

Jardin des Cactus.

Nous prenons un vol direct de Marseille à l’aéroport de Lanzarote, pas de contrôle de police, nous allons directement à l’agence de location récupérer notre véhicule, un SUV.

Nous dépassons Arrecife en prenant vers le nord et nous arrêtons pour visiter le jardin de cactus de César Manrique.

Construit dans une ancienne carrière, ce jardin présente plus d’un millier d'espèces de cactus et succulentes. L’aménagement en théâtre antique met bien en évidence les différentes espèces. Des terrasses sont aménagées de restaurants et bars, le lieu est vraiment très agréable.

Le Jardin de Cactus est la dernière grande œuvre de César Manrique à Lanzarote, une création fascinante qui abrite environ 4 500 spécimens de cactus et succulentes de quelque 500 espèces provenant des cinq continents sur une superficie de 5 000 m2.

Il est encore tôt et nous flânons en bord de mer à Arrieta pour apprécier le paysage. La côte est rocheuse, très peu de plage, la zone n’est pas très fréquentée par les touristes. Déjeuner à Arrieta en terrasse au bord de l’eau, abrité du vent, un régal. Puis nous récupérons le code pour accéder à la boîte à clés et nous nous installons dans un joli petit appartement à Punta Mujeres.

Lanzarote, Punta Mujeres.

Le respect pour l'environnement naturel est une des clés de l’œuvre architecturale de César Manrique, et se reflète dans cette œuvre, entièrement intégrée dans le paysage de l'île. Utilisant une ancienne carrière de cendre volcanique transformée en dépôt agricole. Il fut inauguré en 1990.


En fin d'après-midi, nous rejoignons notre location. Belle terrasse avec une vue sur l'océan et les volcans avec les anciennes coulées de lave à la végétation rase.

Les maisons des villages sont toutes peintes en blanc, on se croirait en Grèce ou à Stromboli.

Quelques courses au supermarché local pour nous assurer trois jours et nous nous reposons sur notre terrasse. Puis en fin d’après-midi nous allons dans le village et cherchons désespérément un bar en terrasse pour l’apéro. Le seul qui nous convient ferme ses portes à 18h30, il est trop tard !

Jameos del Agua.

Aujourd’hui, nous allons visiter un tunnel de lave. Nous commençons par Jameos del Agua qui a été aménagé par César Manrique et en a fait une œuvre d’art.

Nous pénétrons par un bout du tunnel qui atteint un lac souterrain, puis nous remontons et débouchons dans un jardin plein de cactées et comportant une piscine aux parois blanches et aux eaux turquoises. Le contraste des roches basaltiques noires soulignées de blanc renforce la puissance des lieux. Il y a aussi un musée sur le volcanisme aux Canaries et plus particulièrement celui de Lanzarote. De nombreuses attractions ludiques nous plongent dans l'exploration de ce tunnel. Très bons moments passés à explorer ces lieux magnifiques.

La formation de ce tunnel est dû de l'activité éruptive du volcan de la Corona il y a entre 3000 et 5000 ans. Cette éruption a formé un vaste tunnel volcanique de plus de 6 kilomètres de long ce prolongeant dans l'océan.

Lanzarote, Monte Corona.

Cueva de los Verdes.

Nous partons explorer une autre partie de cet immense tunnel, la Cueva de los Verdes. Ce tunnel est issu de l’éruption du volcan Corona, sommet au nord de Lanzarote. Le tunnel se prolonge même dans l’océan sur plusieurs kilomètres où il est appelé "Tunnel de l'Atlantide" .
Cueva de los Verdes permet d’explorer le tunnel sur un kilomètre pour une visite réservée au public.

Très bien aménagé, c’est un long boyau comportant des parties étroites et de vastes salles très bien mises en valeur par un artiste local, Jesús Soto qui deviendra plus tard le collaborateur de César Manrique. La visite est guidée et malgré les nombreux touristes, nous passons un très bon moment.

L'environnement naturel a été préservé, un minimum d'aménagements ont été réalisés pour facilité le cheminement dans cette grotte, ainsi que l'introduction d'éclairages et de sons pour créer une atmosphère à la fois étrange et poétique.

Orzola.

Nous partons ensuite déjeuner à Orzola, petit port de pêche avec quelques ferry reliant les îles de la Graciosa et Caleta del Sebo. Puis nous marchons le long de la côte au niveau de Caleton Blanco.

Très belle côte, les eaux sont limpides et il y a quelques plages de sable blanc et quelques touristes. Ici on se protège du vent avec les murets de roche volcanique.
Puis nous repartons voir de plus près le Monte Corona, la vue depuis les falaises en fin de journée avec une très belle lumière.

Monte Corona.

Pour notre seconde journée à Lanzarote, nous nous levons un peu tôt pour une randonnée jusqu’au sommet du Monte Corona. Nous allons jusqu'au village de Ye, départ de notre excursion. C’est vraiment une toute petite randonnée sans aucune difficulté de 3 km aller-retour. Nous n’aurons pas vraiment un temps idéal, beaucoup de vent chargé de brouillard et le sommet de la crête du volcan ne sera visible qu’un court instant.

Garé devant l'église, nous empruntons le sentier vers le sommet qui serpente dans les vignobles. Malgré un climat très sec avec très peu de précipitations, le vent venu de l'océan est chargé d'humidité et les lichens accrochés aux plantes en témoignent. Un bref instant, le sommet est visible mais nous sommes plongés dans les nuages et ne voyons pas grand chose.

De retour, nous partons explorer les falaises de Famara au nord de l’île qui apparaissent dans les trouées de la brume. Petite balade à 600 m d’altitude avec vue sur les plages de sables noir tout en bas.

Les paysages sont magnifiques ainsi que la végétation adaptée à l’humidité transportée par le vent. Et du vent nous en aurons, il souffle très fort et sur les crêtes nous avons du mal à progresser tant les bouraques sont puissantes. Nous sommes bien loin des doux alizés ! De petites chapelles lors du parcours. Nous voyons au nord l'île de la Graciosa et au sud le village Caleta de Famara et le volcan Caldera Blanca.

Déjeuner à Haria au restaurant La Sociedad conseillé par ma guide de Gran Canarie, puis nous visitons cette jolie petite bourgade.

Nous continuons après cette visite notre exploration des falaises de Famara en empruntant quelques pistes qui mènent à des Miradors.

Retour à Arrieta pour l’apéro au bord de l’eau et nous rentrons à Punta Mujeres dans notre location pour dîner en terrasse au coucher du soleil.

Mirador del Rio.

Lanzarote, Punta Mujeres. Lever de soleil lors de mon run

Ce matin je me lève tôt pour un petit run de Punta Mujeres jusqu’à Mala en suivant la côte. Il fait frais et il y a beaucoup de vent.

Aujourd’hui nous allons enfin visiter le Mirador del Rio. Nous y sommes passés plusieurs fois, mais vu l’heure tardive ou le ciel trop nuageux, nous ne nous sommes pas arrêtés. Il y a encore bien des nuages mais l'île de la Graciosa est cette fois bien visible.

Construit en haut sur la falaise de Famara, il a été aménagé par César Manrique. On reconnaît cette architecture mêlant roche noire basaltique et mur blanc.

Les lieux évoquent une caverne, un grand espace de détente où on peut consommer devant le panorama sur l’île de la Graciosa. L’extérieur est fait de pierre de lave noire complètement recouvertes par les lichens.

L’intégration dans le paysage est parfaite. Au-dessus du bâtiment se trouve un toit terrasse avec une superbe vue sur la Graciosa mais aussi Caleta de Famara et la côte. Nous prendrons un café avant de repartir.

Lanzarote, Mirador del Rio. Île de la Graciosa.

Nous décidons de retourner sur les pentes du Monte Corona pour quelques photos sans nuage, ou presque ! C’est une toute petite excursion de 3 km. Les photos dans la “boite”, nous repartons en direction de Teguise.

Lanzarote, Cratère du Monte Corona.

Falaises de Famara.

Nous empruntons des pistes se dirigeant vers le haut des falaises de Famara. Arrêts fréquents pour gravir jusqu’au bord de la falaise et avoir une vue sur la plaine en contrebas et l’alignement de la falaise. Le paysage est grandiose mais il faut bien s’accrocher car le vent venu du nord est très violent.

Nous finissons par descendre dans la plaine de Teguise et allons jusqu’à la côte pour un pique-nique en bord de mer. Puis nous marchons le long de la falaise jusqu’à la Casa de Agua, fin du sentier.

En plus d’une vue imprenable sur la falaise qui nous domine, les galets du bord de mer sont tous plus beaux les uns que les autres. J'adore ramasser des cailloux ...

Retour à la voiture pour nous diriger vers notre prochaine location en direction de Teguise.

Teguise.

Nous commençons notre journée par visiter Teguise, c’est jour de marché et les rues se remplissent rapidement de touristes et locaux pour voir les différents stands.

Nous ne resterons pas très longtemps car rien de bien intéressant, bijoux fantaisie, contrefaçon, pas vraiment d’artisanat local et énormément de monde. Visite d’un petit musée dans une église exposant des peintures et articles religieux.

Puis nous reprenons la route pour d'autres visites.

La villa Lagomar.

C'est une journée consacrée à César Manrique aujourd’hui.
Nous partons voir la Villa Musée Lagomar à Nazaret. C’est une construction inspirée par César Manrique.

On reconnaît ce style mêlant pierre de lave brute d'une ancienne carrière, murs blancs et eau. Cette villa avait été achetée par Omar Sharif qui l’a perdue lors d’une partie de Bridge.

Nous passons un grand moment à explorer coins et recoins. Je suis vraiment fan de cette architecture, le côté brut de la pierre de lave, l'aménagement plein de poésie, les plantations de cactées et succulentes, les passages dérobés, un bonheur.

Omar Sharif et Lagomar. La célèbre maison d'Omar Sharif, construite au cœur d'une carrière volcanique, a été conçue par César Manrique pour le promoteur britannique Sam Benady.  Il a suivit les formes régulières des parois de lave, vestiges de la carrière, laissant la roche visible à l'intérieur, en la combinant avec des murs blancs et des jardinières de cactus et succulentes pour créer ce lieu unique.

Ce concept a été réalisé en collaboration avec Jesus Soto, artiste à Lanzarote, cherchant à recréer des espaces qui transporteraient le visiteur dans les contes des "1001 nuits".

La légende raconte qu'Omar Sharif, qui tournait à l'époque "L'île mystérieuse" à Lanzarote, a visité la maison, est tombé sous son charme et l'a achetée.

Sam Benady, regrettant d'avoir cédé cette villa et connaissant la réputation mondiale d'Omar Sharif de joueur de cartes, l'a défié lors d'une partie de Bridge, au cours de laquelle Omar Sharif a perdu la maison, car il ne savait pas que son adversaire était le champion d'Europe de bridge.

Depuis, le propriétaire d'un jour de la maison est parti et n'est jamais revenu. À partir de ce moment, la maison est connue sous le nom de "Casa Omar Sharif".

La Fondation César Manrique.

Nous partons à Tahiche pour visiter la fondation César Manrique. C’était son habitation, Taro de Tahiche.

Il l’a construite sur un ancien champ de lave, terrain qu’il lui a été donné car ne présentant aucun intérêt pour son propriétaire. En faisant les travaux, il découvre cinq bulles de lave qu’il aménagera et relie entre elles par de petits passages taillés dans le basalte. Il y a une synthèse harmonieuse entre le modernisme de l'espace architectural, la tradition des habitations de Lanzarote, et son intégration parfaite dans le paysage.

Depuis son décès, cette habitation a été transformée en fondation et les pièces réaménagées pour présenter les œuvres de l'artiste.

Nous passons là encore un bon moment à explorer ce lieu où sont exposées œuvres et photos de l’artiste. Nous sommes en plein dans les années 70 où l’orange domine.

La Santa.

Nous partons vers la côte jusqu’à La Santa pour nous promener au bord de mer et aller jusqu’au volcan El Volcanicito. Beaucoup de vagues sur la côte et temps assez couvert. Jolie balade avec une superbe vue du haut de ce volcan, on embrasse toute la région.

Le vent souffle toujours aussi fort, peu de soleil et en fin d’après-midi nous aurons un peu froid à la terrasse d’un café pour l’apéro.

Le soir, retour à Teguise dans un bon restaurant pour fêter mon anniversaire, je n'aurais jamais dégusté autant de poissons grillés, je me régale, c'est délicieux.

Nous rentrons dans notre petite location un peu transits, toujours autant de vent froid en cette fin de journée, nous sommes bien loin de la douce brise des alizés.

Caldera de Montaña Blanca.

Aujourd’hui, belle randonnée dans la Caldera de Montaña Blanca. Un sentier serpente dans un champ de lave de l’éruption de 1730 - 1736. Immense étendue de roches stériles, un immense chaos où il serait délicat de s’aventurer. Heureusement le sentier aménagé est très praticable.

Il nous amène tout d’abord à la Caldereta, le premier cône volcanique égueulé où on peut aller jusqu’au centre du cratère sans rien gravir.

Puis nous continuons vers le plus grand des cratères, la Caldera Blanca. Le sentier serpente pour arriver jusqu’à la crête du cratère.

Ce cratère fait plus de 1000 m de diamètre, c’est le plus grand de Lanzarote. La vue est impressionnante tant sur ce volcan que sur le paysage qui nous entoure. Champs de lave à perte de vue ponctués de cônes des différents volcans du parc de Timanfaya.

Nous effectuons pratiquement le tour pour redescendre du côté de la Caldereta où nous franchissons une énorme coulée de lave en cascade qui passe entre les deux cônes volcaniques. Trois heures de marche pour une bonne dizaine de kilomètres.

La Montaña Colorada.

Nous enchaînons avec une petite balade qui fait le tour de la Montaña Colorada. Cône volcanique dont un côté présente des cendres très rouges mais surtout une énorme bombe volcanique plantée dans ce désert de sable.

En examinant la nature de la lave constituant cette bombe, je découvre d’énormes cristaux d’Olivine. Je n’en avais jamais vu d’aussi imposants. Ces cristaux se forment dans la chambre magmatique avant leur éjection lors de l'éruption.

En tournant autour du cratère, on remarque une coulée de lave partant du haut du cratère qui correspond au débordement d’un lac de lave.

Après cette petite balade, nous parcourons les routes de la campagne téguisaine en découvrant les cultures de vignes protégées par des murets.

Les ceps de vignes sont plantés dans une excavation creusée dans la cendre volcanique qui forme un gros cône inversé entouré d’un muret en pierre volcanique pour les protéger du vent dominant.

Nous rentrons ensuite à notre location.

El Golfo.

Nous nous levons tôt pour aller visiter le Parc National Timanfaya mais, arrivés devant l’entrée, la pluie commence à tomber. Vu que la visite s’effectue dans des bus, nous décidons de changer de programme et d'aller plus au sud toujours sur la côte ouest.

Nous nous arrêtons à Los Hervideros pour voir les vagues s’engouffrer dans les cavités en bord de mer, puis nous passons voir les Salinas de Janubio et finissons à El Golfo pour une petite randonnée en bord de mer.

Ici, une grande coulée de lave est arrivée jusqu’à l’océan. Le contraste de la roche noire et du bleu de l’océan est magnifique. Tout le long du sentier, de nombreuses Euphorbes se développent dans la roche volcanique évoquant des bonsaïs. Certaines présentent des troncs impressionnants et doivent être très âgées. Nous avons bien fait de ne pas aller au parc de Timanfaya car nous aurons un peu de pluie durant cette balade et l’horizon est complètement bouché.

Un peu plus de deux heures de randonnée puis nous partons pour Playa Blanca où nous avons réservé une location pour trois jours.

La Geria.

Lanzarote, Plage de Papagayo.

Ce matin le temps n’étant toujours pas au beau, nous partons pour la région de la Geria pour voir le vignoble typique de Lanzarote.

Traditionnellement, les vignes sont plantées dans le sol volcanique au fond d’un grand cône creusé dans la cendre pour les protéger du vent dominant qui ne manque pas de souffler sur cette île. Parfois un muret de basalte en demi-cercle protège le pied de vigne enterré moins profondément. Nous parcourons cette région de vignobles entourés de volcans et de champs de lave.

Passage à Ladera del Volcan pour voir les petits canyons creusés dans les couches de cendre avant d’aller nous restaurer à Tias.

L’après-midi, randonnée au départ de Playa Quemada jusqu’à Playa El Pozo par un sentier qui suit le littoral. Le sentier est bien moins intéressant que la veille.

Retour à Playa Blanca en passant par les plages de Papagayo. Sable blanc et mer émeraude sur fond de volcans, pas mal comme paysage ! Puis retour à notre location.

Parc National Timanfaya.

Dernier jour aujourd’hui pour visiter le parc national Timanfaya. Nous partons pour arriver un peu avant l’ouverture sachant qu’il y a toujours beaucoup de visiteurs.

Le paiement de l’entrée se fait en espèces (20€), puis nous allons au parking et montons dans le bus pour la visite. Environ ¾ d’heure à sillonner dans le parc et prendre des photos à travers la vitre du bus (fort heureusement propre, nous sommes les 1er).

Effectivement, les paysages sont grandioses, vastes champs de lave, volcans tous plus beaux les uns que les autres. On passe par un tunnel de lave à ciel ouvert. La visite est commentée par le chauffeur et une cassette, en espagnol et en anglais.

Puis nous retournons au parking où on nous arrête pile devant la boutique de souvenirs. Nous irons boire un café au restaurant et assistons de loin à des attractions tel que geysers et feu de paille pour montrer que le sous-sol est toujours très chaud puisqu’il peut enflammer de la paille. Fort heureusement, nous n’aurons pas eu de pluie ! Sur le chemin de la sortie, nous voyons les files impressionnantes de véhicules attendant de pouvoir entrer. Nous avons bien fait de venir pour l'ouverture !

C’est tout de même un peu “l’usine”, beaucoup de monde et visite courte et réduite avec les commentaires enregistrés. Mais le déplacement en vaut la peine puisque le parc ne se visite que de cette façon.

Pic de Partido.

Lanzarote, Pico de Partido.

Nous quittons le parc et allons faire une randonnée au Pico de Partido. Le plus difficile est de trouver un emplacement pour garer la voiture. Les routes autour du parc sont étroites et sans la possibilité de se garer sur le bas-côté. Finalement nous trouvons à nous garer proche du début de notre randonnée.

Nous utilisons l'application AllTrail pour nous guider durant cette balade. Un panneau du parc national indique que le passage est interdit mais nous sommes hors du Parc et nous passons quand même.

Les Canaries sont victimes de leur succès et du nombre trop important de visiteurs dans une nature qu’ils veulent préserver (réserve de biosphère). Donc tout est interdit autour du parc sans parler que le parc ne se visite qu’en bus, les routes sont étroites et aucune place pour se garer ou même s'arrêter !

Nous ferons une belle randonnée de 6 Km dans les champs de lave, gravirons le volcan Partido, redescendons en longeant un tunnel de lave avorté pour revenir à notre point de départ et trouver un endroit abrité du vent et face à ce beau volcan pour un petit pique-nique.

Lanzarote, Pico de Partido.

L’après-midi, nous allons faire un tour aux plages de Papagayo, essayons un petit bain de mer mais y renonçons car l’eau est vraiment trop froide. On compense par un bain de soleil à l’abri du vent, le fond de l’air est frais !

Lanzarote, Playa Papagayo.

Pour notre dernière soirée, nous allons dîner à Femès à la Casa Emilliano. Restaurant très bien situé à l’entrée de la ville en venant de Playa Blanca avec un joli massif de fleurs et cactus, une belle vue sur Playa Blanca. Côté gastronomique, une très bonne carte, notamment le poisson. Je me suis encore régalé.

Lanzarote, Fémes. Casa Emiliano.

Arrecife.

Le lendemain, nous quittons Playa Blanca pour rendre la voiture à l'aéroport puis prenons un taxi pour nous rendre à Arrecife où nous avons retenu une chambre dans un hôtel en centre ville. Une fois installés, nous partons visiter la ville, le centre historique et le bord de mer. Dîner dans un restaurant en terrasse devant le petit port abrité.

Lever tôt ce matin, nous quittons Arrecife pour aller à l’aéroport en taxi.

Passage de la sécurité puis un SMS annonce que notre vol aura deux heures de retard. Finalement nous partons et rentrons sur Marseille en fin d’après-midi.

Côté pratique: L'île étant petite, nous avons loué trois appartements à Punta Mujeres, aux alentours de Teguise et à Playa Blanca. Un SUV, nous permettant de parcourir des pistes, loué à l'aéroport. Nous avons acheté des bouteilles d'eau mais l'eau du robinet est potable. La cuisine est excellente et peu onéreuse, souvent le soir nous avons préparé notre repas pour le prendre en terrasse dans les locations. WiFi dans toutes les locations et hôtel. Les balades et excursions se font dans les champs de lave, prévoir de bonnes chaussures de rando.

Ce voyage aura été l’occasion de voir une île où l’accueil a toujours été chaleureux et bienveillant. Une île propre, pas de déchets ou mégots, aux maisons impeccables, bien repeintes et entretenues surtout dans les petits villages. C’est essentiellement le tourisme le moteur économique de Lanzarote, en cette période de mai, il n’y avait pas trop de file d’attente dans les lieux à visiter. Par contre nous n'aurons pas eu bien chaud, beaucoup de vent et ciel très nuageux. Nous en revenons plein de belles images, une île qui nous a rappelé l'Islande par les champs de lave et les paysages désertiques, la chaleur en plus. De belles randonnées dans une nature préservée, visites de beaux villages, et les œuvres de César Manrique qui avait vraiment une vision pour son île natale qu'il a partager avec ses compatriotes.