Uluru et les Anagus.
Connu aussi sous le nom d’Ayers Rock, il culmine à 862,5 m d’altitude. Il s’élève à 348 m au-dessus de la plaine sableuse fait 3,6 km de long et 1,9 km de large et fait 9,4 km de circonférence.
Il couvre 3,33 km2 et s’étant sur plusieurs kilomètres dans le sous-sol. Il serait relié à l’autre formation, Kata Tjuta distante de quelques kilomètres.
Il est pratiquement au centre du continent australien (très proche du centre géographique).
Inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO au travers du parc national d'Uluṟu-Kata Tjuṯa dont il est, avec les Kata Tjuṯa (aussi connus sous le nom de monts Olga), l'une des formations emblématiques.
Du point de vue géologique, ce n’est pas un monolithe mais une formation rocheuse qui émerge grâce à l’érosion. Cette formation serait reliée à Kata Tjuta, située à quelques kilomètres d’Uluru, selon une structure synclinale.
Il est constitué d’arkose, un grès feldspathique, d’une grande homogénéité et de la quasi absence de fracture faisant que cette roche ne s’érode pas en formant des blocs qui se détachent et finissent en éboulis à ses pieds.
Le grès qui le constitue provient d’une érosion rapide de granites et est de couleur grise en profondeur. Ces grès contenant des particules d’oxyde de fer, leur oxydation en surface donne cette coloration rouille, brun-rouge caractéristique qui vire au violet au coucher du soleil.
Les strates composant Uluru sont quasiment à la verticale, les mouvements tectoniques ayant redressé les vestiges d’une plaine sédimentaire. Entre novembre et mars, de violents orages s’abattent sur Ulura formant des cascades qui dévalent le rock en empruntant les failles et rigoles formées par l’érosion.
Etant dans un désert, les températures peuvent varier de façon extrême. -8°C certaines nuits d’hivers et jusqu’à 48°C au plus fort de l’été en pleine journée. La température moyenne quotidienne maximale est de 38°C.
Les aborigènes d’Australie attribuent des pouvoirs à ce rock et selon la mythologie du « Temps du rêve », ce rocher est un des chemins parcourus par les ancêtres lors de la formation du monde.
De nombreuses peintures rupestres relatent cette mythologie. On en retrouve à Uluru et ses environs.
Lors de notre visite, on pouvait encore le gravir mais les aborigènes n’approuvant pas cela, nous nous étions abstenus de le faire.
Désormais l’ascension est interdite par respect pour les croyances aborigènes.
En 1985, la propriété du parc a été remise à ses propriétaires d’origine, les Anangus. Deux ans plus tard, Uluru est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco puis au patrimoine culturel en 1994.
Nous avons vraiment un superbe souvenir de notre visite d'Uluru mais aussi Kata Tjuṯa et ses environs. Le « monolithe » est très impressionnant, seul dans le désert, on le voit de très loin. On a bien sûr fait le tour en découvrant chaque recoin (dont certains sont interdits) petites cascades, bassins et le désert qui nous entoure, immense, sec et pas du tout accueillant.
Pourtant un peuple aborigène, les Anagu, y vivent depuis des millénaires.
Nous avions bien envie (enfin, j’avais bien envie) de gripper au sommet mais m’en suis abstenu par respect des traditions et de cette culture.
L’étape d’après était Alice Spring …
Vous pouvez consulter l'article sur Sydney visitée au retour du voyage au Vanuatu.