Australie – Escale à Sydney.

Sydney

Sydney et les Blue Mountains.

Sydney, l'opéra de l'architecte Danois Jørn Utzon.

Sydney.

À l'occasion d'un voyage sur les îles du Vanuatu, nous faisons, avec mon ami Jean-Luc, une escale de quelques jours à Sydney pour visiter cette ville et ses environs.

Jean-Luc à réservé une chambre dans un rb and b tenu par un français.

Nous sommes en novembre, donc au printemps pour l'hémisphère sud. Nous aurons un temps chaud et parfois bien humide surtout le jour de notre visite de Manly Beach sous la pluie. Mais pendant ces quelques jours, j'aurais l'occasion de faire un joli run dans les rues et parc de Sydney. Beaucoup de français se sont installé à Sydney. Notre colocataire du rb n b travaille dans un garage automobile et le propriétaire de l'appartement que nous occupons possède un restaurant juste à côté.

Lors de nos visites, nous rencontrerons de nombreux jeunes français travaillant essentiellement comme serveurs dans les restaurants.

Australie, Sydney.
Australie, Sydney.

Le quartier Barangoroo

Les buildings du centre ville.

Sydney est la capitale de la Nouvelle-Galles du Sud et présente un bel ensemble de buildings très modernes faisant penser à Manhattan à New York.

C'est le quartier Barangoroo, ancien terminal de conteneurs, complètement repensé et aménagé. Buildings de bureaux, d'appartements, restaurants mais aussi grands espaces verts.

Nous nous baladons le nez en l'air au milieu des gratte-ciels. Ce quartier, en bordure du port, participe à la skyline de Sydney avec le Harbour Bridge et l'Opéra monumental.

Nous poursuivons notre marche jusqu'à la Tower Eyes qui nous permettra d'avoir une vue panoramique sur le centre-ville en déambulant dans les rues et espaces verts.

La Tower Eyes.

Sydney est une ville très étendue (12 300 km2) sur les bords de la mer de Tasman à l’est et les Blue Mountains à l’ouest, le fleuve Hawkesbury au nord et le plateau de Woronora au sud.

Port Jackson, Sydney Harbour ou baie de Sydney est le port naturel de Sydney en Australie. Il s'agit d'un aber s'avançant de 19 kilomètres à l'intérieur des terres qui est traversé par le célèbre Harbour Bridge.

Peuplée d’environ 5 millions d’habitants, c’est la ville la plus peuplée de l’Australie.

Plus grand port naturel du monde, il y a plus de 70 plages en zone urbaine dont les célèbres plages de Bondi et Manly.

Depuis la Tower Eyes, nous avons une superbe vue panoramique sur la ville dont on ne voit pratiquement pas les limites à l'horizon. On peut reconnaître Le Harbour Bridge, l'Opéra (entre les buildings), la Cathédrale Sainte Marie, les buildings du quartier Barangoroo, le port et la baie de Sydney elle-même.

Port Jackson, Sydney Harbour.

Sydney, le port et les docks.

Nous quittons la Tower Eyes et nous dirigeons vers le port en flânant au grès de notre balade dans les quartiers que nous traversons.

Celui de Newtown avec de petites maisons typiques puis la place avec la cathédrale Sainte Catherine.

Nous aboutissons sur le parvis de l'Opéra et rentrons pour voir le hall mais nous ne ferons pas la visite car ne coïncide pas avec notre planning. Nous passerons du temps à visiter l'extérieur et admirer la structure bien particulière de cet édifice.

Puis allons voir les docks. La ville est vraiment très agréable et j'en aurais une bonne expérience en faisant un run d'une dizaine de kilomètres un matin avant de repartir avec Jean-Luc pour de nouvelles visites.

Nous déjeunerons au niveau des docks avant de prendre une navette pour visiter les rives de l'aber.

Visite de la baie et rives de l'aber.

Nous empruntons un bateau navette pour visiter l'aber et ses rives. De nombreuses villas bordent les rives, certaines modestes, d'autres cossues ou même somptueuses.

Nous profitons du soleil en navigant et nous ferons deux trajets différents en revenant au centre ville tard en fin d'après-midi.

L'opéra est illuminé et il y a une fête en l'honneur de l'équipe de rugby, les Walabies. Des projections lumineuses sur les "voiles" de l'opéra acclament l'équipe avec leur couleurs et un feu d'artifice sera tiré du coté des docks.

Fête des Wallabies.

Blue Mountains - Wentworth Falls.

Les Blue Mountains, Wentworth Falls.

Ce matin nous partons à la gare prendre un train pour les Blue Mountains et descendons à Wentworth Falls à une centaine de kilomètres de Sydney. De là nous empruntons un sentier qui descend vers la chute d'eau du même nom et permet d'admirer le paysages des blue mountains en cheminant au travers de la falaise.

Nous commençons par le belvédère de Fletchers avant d'atteindre le sommet de la célèbre cascade de Wentworth Falls. De cette cascade nous emprunterons les sentiers qui longent la falaise en empruntant des passages naturels dans les strates géologiques. Cela permet de surplomber la foret au-dessous et de cheminer à l'ombre car il fait assez chaud.

De nombreux parcours sont aménagés et nous en emprunterons plusieurs pour découvrir ce lieu.

Les Blue Mountains forment une partie de la Cordillère australienne qui longe approximativement l'est et le sud-est de la côte australienne sur environ 3 000 kilomètres.

C'est un massif de grès avec un point culminant à plus de 1 100 m d'altitude. Essentiellement boisées d'eucalyptus, le nom de Blue Mountains vient du reflet bleu que prend l'atmosphère lors des temps chaud et sec, saturée de vapeur d'essence d'eucalyptus.

Nous cheminons sur les sentiers qui longent la falaise sur plusieurs niveaux. Nous avons un point de vue depuis ces sentiers magnifique sur la foret d'eucalyptus. Plusieurs autres cascades sur notre parcours et la foret est relativement humide le long de cette grande falaise.

Nous reprendrons le train pour rentrer à Sydney et passer la soirée en ville.

Les plages de Bondi et Manly.

Sydney, les plages de Bondi et Manly.

Nous irons par deux fois découvrir les pages de la baie de Sydney. Une première visite à la plage de Bondi puis celle de Manly.

Nous ne pouvions pas être en Australie et à Sydney sans aller voir les célèbres plages avec leurs surfeurs et sauveteurs.

Jean-Luc aura l'intention de faire un peu de surf mais les immenses vagues l'en dissuaderons car pas assez expérimenté. Je resterais sur la plage, ou plutôt à un bar de plage pour déguster une bonne bière IPA locale.

Nous nous baladerons aussi le long de la côte dans une belle nature préservée mais aussi pour voir une exposition d'art contemporain en plein air.

Sydney, les plages de Bondi et Manly.

C'est donc à Manly que nous découvrons le long de la côte cette exposition d'œuvres contemporaines mais cette fois sous la pluie.

Je présente ici quelques œuvres mais il y en avait vraiment beaucoup. J'ai adoré certaines et d'autres m'ont laissé ... assez perplexe ... Dommage que le temps n'était pas avec nous, mais il ne faut pas oublier que nous étions au printemps qui est souvent bien humide à Sydney.

Je ne pouvais pas terminer cet article sans présenter quelques animaux typiques de la région de Sydney et de l'Australie découverts durant notre très court séjour.

Certains à Sydney même comme les Ibis sacrés ou cacatoès et d'autres durant nos balades dans les Blue Montains.

 

 

 

Vous pouvez consulter mes articles sur le Vanuatu ainsi que le monolithe d'Uluru ou encore notre grande traversée de l'Australie du sud au nord.

Australie – Le monolithe d’Uluru.

Australie.

Uluru et les Anagus.

Uluru.

Connu aussi sous le nom d’Ayers Rock, il culmine à 862,5 m d’altitude. Il s’élève à 348 m au-dessus de la plaine sableuse fait 3,6 km de long et 1,9 km de large et fait 9,4 km de circonférence.

Il couvre 3,33 km2 et s’étant sur plusieurs kilomètres dans le sous-sol. Il serait relié à l’autre formation, Kata Tjuta distante de quelques kilomètres.

Il est pratiquement au centre du continent australien (très proche du centre géographique).

Inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO au travers du parc national d'Uluṟu-Kata Tjuṯa dont il est, avec les Kata Tjuṯa (aussi connus sous le nom de monts Olga), l'une des formations emblématiques.

Australie, Uluru.
Australie, Uluru.
Uluru.

Du point de vue géologique, ce n’est pas un monolithe mais une formation rocheuse qui émerge grâce à l’érosion. Cette formation serait reliée à Kata Tjuta, située à quelques kilomètres d’Uluru, selon une structure synclinale.

Il est constitué d’arkose, un grès feldspathique, d’une grande homogénéité et de la quasi absence de fracture faisant que cette roche ne s’érode pas en formant des blocs qui se détachent et finissent en éboulis à ses pieds.

Le grès qui le constitue provient d’une érosion rapide de granites et est de couleur grise en profondeur. Ces grès contenant des particules d’oxyde de fer, leur oxydation en surface donne cette coloration rouille, brun-rouge caractéristique qui vire au violet au coucher du soleil.

Uluru.

Les strates composant Uluru sont quasiment à la verticale, les mouvements tectoniques ayant redressé les vestiges d’une plaine sédimentaire. Entre novembre et mars, de violents orages s’abattent sur Ulura formant des cascades qui dévalent le rock en empruntant les failles et rigoles formées par l’érosion.

Etant dans un désert, les températures peuvent varier de façon extrême. -8°C certaines nuits d’hivers et jusqu’à 48°C au plus fort de l’été en pleine journée. La température moyenne quotidienne maximale est de 38°C.

Uluru.

Les aborigènes d’Australie attribuent des pouvoirs à ce rock et selon la mythologie du « Temps du rêve », ce rocher est un des  chemins parcourus par les ancêtres lors de la formation du monde.

De nombreuses peintures rupestres relatent cette mythologie. On en retrouve à Uluru et ses environs.

Lors de notre visite, on pouvait encore le gravir mais les aborigènes n’approuvant pas cela, nous nous étions abstenus de le faire.

Désormais l’ascension est interdite par respect pour les croyances aborigènes.

Uluru.

En 1985, la propriété du parc a été remise à ses propriétaires d’origine, les Anangus. Deux ans plus tard, Uluru est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco puis au patrimoine culturel en 1994.

 

Nous avons vraiment un superbe souvenir de notre visite d'Uluru mais aussi Kata Tjuṯa et ses environs. Le « monolithe » est très impressionnant, seul dans le désert, on le voit de très loin. On a bien sûr fait le tour en découvrant chaque recoin (dont certains sont interdits) petites cascades, bassins et le désert qui nous entoure, immense, sec et pas du tout accueillant.

Pourtant un peuple aborigène, les Anagu, y vivent depuis des millénaires.

Nous avions bien envie (enfin, j’avais bien envie) de gripper au sommet mais m’en suis abstenu par respect des traditions et de cette culture.

L’étape d’après était Alice Spring …

 

Vous pouvez consulter l'article sur Sydney visitée au retour du voyage au Vanuatu.

Australie

Uluru, Australie

Voyage en Australie.

Notre projet initial

Nous voulions traverser le continent australien, nous l’avons fait !!!

Notre voyage

Arrivés à Adélaïde, nous avons pris possession de notre 4X4 de location avec cabine puis avons pris la route.

Direction Nord-Est, Wilpena et les Flinders Ranges National Park. Premiers contacts avec la faune sauvage, nous voyons des kangourous lors d’une balade, nous verrons par la suite nombre d’animaux. Les émeus, wallaby, perroquets, autruches, alligators …

Notre route remonte ensuite vers le nord. Nous passons par Coober Pedy et nous dirigeons vers Uluru, au centre du continent australien.

Nous passerons plusieurs jours à Uluru, fascinés par ce roc isolé en plein désert et les nombreuses balades proposées pour le visiter. Un peu plus loin, nous avons Kata Tjuta qui ressemble à Uluru et composé de plusieurs massifs. Là encore de jolies balades nous font découvrir cette merveille.

Ce roc, sacré pour les aborigènes, nous a fascinés du lever au coucher de soleil avec des couleurs extraordinaires.

Reprenant la route, nous passons à Kings Canyon. Le grès de cette roche est formé par des dunes fossiles qui donnent des aspects très particuliers aux strates géologiques.

Après Kings Canyon, nous allons voir Palm Valley où se trouvent des palmiers fossiles qui n’ont pas évolué depuis des millions d’année dans le microclimat de cette vallée.

Adélaïde, Wilpena, Uluru, Alice Springs, Darwin.

Le véhicule que nous avons loué est un gros 4X4 avec une cabine bien équipée. C’est particulièrement pratique pour nous déplacer et trouver un camping pour la nuit. Seul inconvénient, le véhicule est assez lourd et cela renforce les difficultés sur les pistes en mauvais état.

De Palm Valley, nous arrivons dans la ville d’Alice Springs où nous changerons de véhicule car plus de piste et donc plus besoin de 4x4. Une nuit dans cette ville nous suffira, il n’y a pas grand-chose à y voir.

Reprenant la route, on franchit le tropique du Capricorne, puis nous passons par Devill’s Marble et ses blocs de granite rouge érodés. Superbes paysages au coucher de soleil avec ce granit déjà rouge et éclairé par le soleil couchant apportant des teintes encore plus chaudes.

Notre route nous mène aux Gorges de Katherine puis à Kakadu National Parc où nous découvrirons les peintures rupestres veilles de plus de 20 000 ans.

Nous aurons eu très chaud (37°C) lors d’une balade au bord de ce fleuve.

Nous terminerons notre traversée de l’Australie à Darwin où nous resterons deux jours.

Nous avons été enchantés par ce pays, les immenses espaces, l’accueil dans les campings et les villages traversés, une nature brute souvent hostile mais sublime, un sentiment de liberté incomparable.

Au tout début de notre voyage, dans les Flinders Ranges, un parcours géologique nous fait remonter quelques millions d’années en arrière quand la vie sur terre ne faisait que commencer. Les informations affichées sont très pédagogiques, je me suis régalé.

Le contact avec les aborigènes c’est réduit à sa plus simple expression. Certains villages sont interdits, d’autres les gens se terrent chez eux et dans les villes la plupart sont trop saoul pour communiquer. Dommage ! Ce peuple originel a beaucoup souffert de la colonisation par les anglais (comme beaucoup d’autres sur d’autres continents)

Les campings en Australie sont superbes, très bien aménagés et assez bon marché. C’est une très bonne alternative car le 4X4 avec cabine nous dispense de chercher un hôtel chaque jour. Il n’y a qu’à l’approche de Darwin nous les campings étaient complets et nous avons un peu galérer pour trouver une place.

Nous aurons eu froid dans le sud, dans les Flinders Ranges, en plein mois de juillet (mais c’est l’hiver dans l’hémisphère sud !) et très chaud dans notre seconde partie de voyage, à partir d’Alice Springs.

Nous avons beaucoup aimé la ville de Darwin, jolie petite ville au bord de l’océan avec une ambiance bien agréable.

Lors d'un voyage au Vanuatu, j'avais pu faire une escale de quelques jour à Syndney, vous pouvez consulter l'article.

Vanuatu – Un archipel extraordinaire.

Dance traditionnelle sur l'île de Gaua.

Le Vanuatu.

Expéditions au Vanuatu.

Premier voyage au Vanuatu en novembre 2015.

Tanna.

C'est en novembre 2015, lors d'un premier voyage organisé par Aventure & Volcans, que je découvre le Vanuatu. L'île d'Ambrym, avec ses cratères Benbow et Marum présentant tout deux des lacs de laves ainsi que l'île de Tanna avec le Yasur en perpétuelle éruption.

Lors de ce premier voyage, rencontre avec les habitants d'un village situé en face du volcan Yasur sur l'île de Tanna.
Ils exécuteront quelques danses traditionnelles et confectionneront des plats de la cuisine locale, avec notamment le célèbre Lap lap cuit sur des pierres volcaniques chauffées au feu de bois. La préparation étant emballée dans des feuilles de bananier.

A Tanna nous visiterons le Yasur.

Notre groupe se concentre à quelques dizaines de mètres du bord du cratère dans l'attente d'une explosion. Une grande déflagration suivie d'un jet compact de pierres et de cendre sortant du cratère nous surprend.

Nos regards suivent les bombes volcaniques projetées au-dessus du cratère et nous nous concentrons sur leur trajectoire. C'est à ce moment, en voyant la grosseur de certaines, que je me dit que le casque que je porte ne me protégera pas des plus grosses.

Mais notre guide a bien observé ces éruptions avant qu'il nous permette de nous en approcher et les bombes retombent presque toutes dans le cratère.

Aller voir des volcans en éruption n'est pas de tout repos. Nous savons dès le départ que cette activité est risquée, nous en acceptons les éventuelles conséquences car nous sommes tous des passionnés. Mais depuis que je visite des volcans, je n'ai jamais eu de problèmes.

Les explosions stromboliennes du Yasur sont encore plus spectaculaires de nuit.

Nous retournons sur les bords du cratère, nous installons les pieds pour nos appareils photos, calons les objectifs et attendons la première explosion.

Le spectacle est vraiment fascinant. De magnifiques gerbes se déploient dans le ciel au-dessus du cratère dans un fracas assourdissant. De tous les clichés faits, seuls quelques un seront vraiment réussis mais quelle satisfaction, une fois rentré, de voir ces photos réussies.

Vanuatu, Tanna, Volcan Yasur.
Vanuatu, Tanna, Yasur.
Vanuatu, Tanna, Yasur.

Ambrym.

Vanuatu, Ambrym, Benbow, Marum.

A Ambrym, nous visiterons les deux cratères actifs, Benbow et Marum, et leur lac de lave.

Pour aller voir le Marum nous partons de notre camp de base, situé en bordure de caldeira, et progressons dans le désert de la caldeira jusqu'à la vallée de la mort.

Cette dernière est appelée ainsi car située entre deux cratères actifs qui, s'ils entrent en éruption, projettent des bombes volcaniques dedans. Mais lors de mes visites, aucune explosion n'est venue perturber notre progression.

Nous arrivons tout en haut et nous pouvons voir depuis le bord du cratère le lac de lave bouillonnant.

Celui du Marum est très profond mais ce spectacle est fascinant, envoûtant et on pourrait passer des heures à observer cette lave formant d'immenses vagues et les explosions projetant des lambeaux la lave sur les parois internes du cratère.

Ambrym, Benbow et Marum, Vanuatu.
Vanuatu, Ambrym, Benbow.
Vanuatu, Ambrym.
Vanuatu, Ambrym, la caldeira.
Vanuatu, Ambrym, Volcan Benbow.
Trek sur l'île d'Ambrym.

Pour aller voir le Benbow, nous prenons un autre sentier qui nous conduit sur l'arrête du premier cratère.

Puis, en étant encordé, nous descendons le versant intérieur pour remonter ensuite sur le second cratère intérieur et arriver sur le bord et observer le lac de lave.

Celui du Benbow est un peu moins grand mais aussi moins profond et on peut mieux observer le brassage de la lave, entendre les bruits sourds du fracas des vagues de lave contre les parois, les explosions qui soulèvent la lave.

Le silence se fait parmi les visiteurs et tout le monde reste scotché sur ce spectacle.

Ce n'est qu'après de longues minutes que les premiers commentaires fusent. Émerveillement, fascination, personne ne peut rester insensible à ce spectacle.

Vanuatu, Ambrym.

Second voyage au Vanuatu en novembre 2016.

Île de Lopevi.

Vanuatu, île de Lopevi.
Vanuatu, Epi, Lopevi.

Nous commençons par l'ascension du volcan Lopevi situé sur l'île du même nom.

Expédition technique et sportive qui nous permettra d'accéder au premier cratère qui est actif.

Nous établirons notre camp de base sur les fortes pentes du volcan. Nos guides nous ont creusé deux petites plateformes pour planter nos tentes avant de redescendre au village.

Nous continuerons notre journée par un premier balisage jusqu'à mi-hauteur.

Mais le brouillard se lève et nous redescendons.

Cratère actif sur l'île de Lopevi, Vanuatu.

C'est à ce moment que nous prenons conscience de la quantité insuffisante d'eau dans nos provisions.

Ces deux jours passés sur le Lopevi seront marqués par une soif intense. Mais cela fait partie de l'aventure, on ne prévoit pas toujours tout!

Le lendemain nous partons à l'assaut du sommet, on recueille un peu de rosée pour étancher notre soif en cours d'ascension, et on arrive sur le cratère actif où de très nombreuses fumerolles témoignent de l'activité volcanique.

Thomas fait des relevés, des photos et parcoure le terrain pour observer les fissures dans le sol d'où sort de la vapeur et des gaz.

Nous redescendrons à notre campement et retrouvons nos guide qui nous attendaient. Au village nous pourrons étancher notre soif! Un petit bain de mer avant que le bateau vienne nous prendre et nous ramener sur l'île de Paama où nous prendrons un avion pour Ambrym.

Quelques mois plus tard, le Lopevi entrera en éruption.

Sur les pentes du volcan Lopevi, nous contemplons un superbe coucher de soleil.
Sur les pentes du volcan Lopevi, nous contemplons un superbe coucher de soleil.
Vue sur l'île d'Ambrym avec les cratères du Benbow et du Marum depuis l'île Paama. Les panaches de gaz volcaniques sont éclairés par les lacs de lave des cratères Benbow et Marum.

Île d'Ambrym.

Accueil sur l'île d'Ambrym, Vanuatu.

Accueil par Josis et Esther, son épouse, à Lalinda. Ils ont décorés mon bungalow de fleurs et je suis très ému de les retrouver, de toutes leurs attentions à mon égard car en plus de la décoration, j'ai droit à un repas local gastronomique ! Poissons, légumes et fruits tropicaux, un régal.

Le lendemain nous montons sur la caldeira et établirons notre camp de base juste en contrebas de la crête.

Nous planterons nos tentes en bordure pour avoir une vue imprenable sur les cratères du Benbow et Marum. Lors de ce second voyage nous passerons nos soirées en bordure de la caldeira.

Un soir, par temps clair, nous aurons une vue exceptionnelle sur les deux cratères surmontés de leur panache de fumée éclairée d'un rouge flamboyant par les lacs de lave.

La lune pleine dans un ciel clair, les couleurs féériques de ces panaches rougeoyant au-dessus des cratères, le calme absolu même pas perturbé par le vent. Je garde de ce moment un souvenir de bonheur absolu, un rêve éveillé sur une autre planète, une autre dimension, celle du Vanuatu.

Vanuatu, Ambrym.

Nous explorerons aussi cette immense caldeira en compagnie de Thomas pour voir la zone où s'est produite une éruption fissurale en février mars 2015.

Le guide local, qui nous accompagne, nous racontera l'angoisse de la population sous les panaches de cendre, les guides terrorisés qui fuient à travers la caldeira immense pour rechercher un lieu sûr, le bruit des explosions, les tremblements de terre, le ciel en feu, l'apocalypse.

Sur Ambrym aussi des soucis d'eau potable. Cette année il y a eu peu de pluie et nos guides locaux font des kilomètres pour ravitailler en eau notre campement.

Nous redescendrons de la caldeira sur Craig Cove, accueillis par Henriette et Freddy avant de reprendre l'avion pour Port-Vila.

Île de Gaua.

Cratère inactif sur l'île de Gaua.
Vanuatu, Gaua, Vanua lava, Ureparapara.

Nous terminons nos expéditions au Vanuatu par l'île de Gaua.

Un trek très "humide" en immersion totale dans la jungle lors de la montée vers le lac Letas et le Mont Garet. Nous étions assistés de deux porteurs et d'un guide local.

Le guide traçait le chemin à grands coups de coupe-coupe, tenant une petite branche devant le visage pour ne pas se prendre de toile d'araignée.

Nous avons traversé le lac en pirogue et nos guides pêchaient des écrevisses dans les petites rivières pour agrémenter nos repas. Visite du cratère actif dont le fond est resté invisible par la fumée et les gaz dégagés.

Peu avant d'atteindre le Mont Garet, nous irons observer une zone active présentant énormément de solfatares et mares de boue. On observe un dégazage intense et des jets d'eau bouillante.

Toilette matinale dans le lac de cratère sur l'île de Gaua.

Très belle aventure dans la forêt, sur les rives du lac et au niveau du cratère actif du Mont Garet.

La redescente, en passant par le déversoir du lac pour revenir au petit village de notre départ, m'a parue bien longue car j'étais harassé de fatigue mais heureux de cette belle expérience, de ce trek si technique dans une nature préservée, presque vierge.

Ce dernier trek était une véritable expédition, pas d'hôtel quatre étoiles mais des tentes sur le bord du lac où nous avons essuyé de nombreux orages. Les repas composés de boites de conserve de poissons et de biscottes, rien de lourds pour partir plusieurs jours tout en étant pas trop chargés. Mais quelle détente intellectuelle, loin des tracas quotidiens du boulot !

Lac de cratère sur l'île de Gaua, Vanuatu.

Nous avons fêté la fin du trek dans un kava-bar avec de grands shell (bols) de kava ce qui m'a mis dans un état de quiétude et d'euphorie extraordinaire.

Ce breuvage traditionnel apaise et favorise la communication et subitement un inconnu est devenu mon meilleur ami et j'ai discuté toute la soirée de tout et n'importe quoi dans la joie et la bonne humeur.

C'est aussi ça la Vanuatu, nous surprendre par des coutumes ancestrales qui permettent une cohésion du groupe, des discussions apaisées sur des problèmes souvent majeurs.

Le kava est de toutes les fêtes, tous les événements. Et il permet à cette société d'évoluer sans violence au contraire de l'alcool.

A la fin de mon séjour sur Gaua, mon guide avait demandé à un chef de village d'organiser une danse traditionnelle  avec de jeunes gens sur un terrain en bord de mer. Grand moment que de voir ce spectacle effectué  pour moi, grand honneur aussi.

Belle expérience.

Troisième voyage au Vanuatu en novembre 2017.

Vanua Lava.

Vanuatu, Gaua, Vanua lava, Ureparapara.

Cette fois je ne reste que deux semaines et Thomas a prévu un programme chargé. Nous partons donc le lendemain de mon arrivée.

Première destination : Vanua Lava.

Nous irons explorer une zone très active présentant de nombreuses fumerolles et mares de boue bouillonnante ainsi que des sources d'eau chaude. Mais le Vanuatu est très « humide » et nous essuyons de trombes d'eau lors de nos expéditions. Le trek jusqu'à une caldeira en altitude ne nous permettra pas de voir grand-chose à cause du brouillard.

Nous continuons vers la Sulfur River. Jamais je n'avais vu autant d'eau brûlante couler dans une rivière.

Un petit chien qui nous suivait hurlait chaque fois qu'il mettait les pattes dans cette eau à plus de 60°C. Mais téméraire, il nous a suivis jusqu'au bout.

Nous avons pu aller, non sans difficultés, jusqu'à une zone très active depuis de nombreuses années. Quantités de dépôts de soufre, fumerolles. Le paysage est jaune, lumineux et rempli de gaz toxiques … un bonheur de volcanologue !

Vanuatu, Vanua Lava.
Vanuatu, Vanua Lava. Préparation des treks.
Vanuatu, Vanua Lava.
Vanuatu, Vanua Lava. Notre équipe de guides locaux.
Vanuatu, Vanua Lava. Un trek très humide.
Vanuatu, Vanua Lava.
Vanuatu, Vanua Lava. Zone active.
Vanuatu, Vanua Lava. La Sulfur River.
Vanuatu, Vanua Lava. La zone active à la fin de la Sulfur River.
Vanuatu, Vanua Lava. Zone active. Dépôts de soufre.
Vanuatu, Vanua Lava. La zone active à la fin de la Sulfur River.
Vanuatu, Vanua Lava. Un trek très humide.

Rowa Island Atoll.

Rowa Island dans les îles Banks au Vanuatau.
Vanuatu, Gaua, Vanua lava, Ureparapara.

Nous repartons pour un peu de repos sur Rowa Island Atoll.

Plages de sable blanc, tentes plantées sous les cocotiers, bains dans une eau tiède, repas de poisson pêchés par nos guides locaux, soirée autour d'un feu agrémenté de quelques shell de kava … et des nuées de moustiques.

Il faut bien qu'il y ai quelques désagréments, le paradis est ailleurs !

Mais du repos pour nos muscles endoloris par les expéditions, du soleil pour sécher nos vêtements, une vraie pose bienfaisante.

Vanuatu, Island Atoll. Le repas, poisson, igname, maïs.
Vanuatu, Island Atoll. La pêche du jour.
Vanuatu, Island Atoll.
Vanuatu, île de Rah. Nos affaires sèchent au soleil.

Retour à l'île de Rah pour les besoins de la logistique et là un vrai repos dans un hôtel splendide en bord de mer, avec un vrai lit, une moustiquaire (important ça !!!) et des repas gastronomiques... enfin, qui changent des conserves et biscottes quotidiennes.

Et si vous rajouter les bains de mer, là c'est vraiment le paradis.

Ureparapara.

Mais ça ne dure pas et on repart pour l'île d'Ureprapara en bateau.

Nous arrivons et le soir même il y a la fête de fin des classes. Tout le village est là.

Cérémonie de remise des prix aux écoliers, préparation d'une quantité astronomique de kava pour tous les convives, repas puis nous partons dormir car nous marchons le lendemain.

Vanuatu, Ureparapara. Préparation des repas.
Vanuatu, Ureparapara. Préparation du kava.
Ureparapara, Vanuatu.

Aux aurores départ pour la plus haute crête de cette île en forme de fer à cheval.

Cet ancien volcan a subit une explosion cataclysmique qui a détruit tout le cône volcanique ne laissant qu'une bordure en fer à cheval où l'océan pénètre entièrement. On peut dire qu'on va jusqu'à l'emplacement du cratère en bateau.

La baie d'Ureparara au Vanuatu.

Mais le Vanuatu est « humide » et arrivé au sommet nous recevrons des trombes de pluie toute l'après-midi et la nuit.

Nous nous levons le matin dans le brouillard qui peu à peu se dissipe et laisse place à un grand soleil.

Nous avons tout de même réussi car du haut de cette crête la vue sur la baie d'Ureparapara est magnifique.

Je réalise la chance que j'ai de voir un aussi beau paysage.

Voilà la fin du trek, retour à Port-Vila puis en France avec deux jours de voyages, vols et escales interminables …

Un autre pays, ou plutôt états de USA, Hawaii et son lac de lave.


Retrouver l'ensemble de notre voyage

USA – Hawaï et ses volcans, lac de lave, coulées, sa flore et faune.

Hawaii

Voyage à Hawaï réalise en février 2013.

Nous commençons notre voyage par l’île de Kaui, puis celle de Maui et allons voir le côté actif des volcans sur Big Island. De nombreuses balades nous sont proposées pour voir la flore particulière de ces îles perdues au milieu du Pacifique. Nous irons voir les coulées de lave qui ressortent vers la côte et s’épanchent lentement.

Spectacle fascinant que de voir la lave qui sort d’une petite bouche et s’étale lentement en se refroidissant.

C’est une excursion risquée car la zone est interdite et les rangers veillent jusqu’à la nuit tombée. Et nous profitons de leur absence pour nous aventurer à la recherche de ces coulées.

Le retour est lui aussi difficile car il faut avoir fait un point GPS au niveau du parking du départ pour pouvoir revenir de ce terrain chaotique.

Nous aurons aussi assez de beau temps pour faire un survol en hélicoptère au-dessus des coulées de lave qui ressortent en surface.

Vol très impressionnant car ces coulées sont importantes et très visibles de notre hélicoptère. Le pilote nous emmènera jusqu’à la côte où la lave se déverse dans l’océan accompagné de grands panaches de vapeur.

Découverte du lac de lave.

Une autre balade nous a conduit jusqu’au lac de lave de l’Halema’ Uma’ U. Encore une balade risquée car interdite elle aussi par les autorités. Nous partons donc vers 23 heures en étant habillés de sombre, sans faire de bruit, pour voir ce lac de lave bouillonnant.

Arrivés sur place, notre guide qui chuchote de parler très doucement car les caméras braquées sur le lac de lave sont pourvues de micro et le tout est relié à l’observatoire.

Nous faisons donc bien attention de ne pas nous faire remarquer et ne pas voir arriver les rangers.

Approche de la coté et des coulées de lave dans l'océan.

Enfin, toujours pour le côté volcanique, nous partons faire une balade en mer pour nous approcher des falaises d’où les coulées de lave se jettent dans l’océan.

Au début, le jour est encore présent et on peut voir les grands panaches de vapeur produits par la lave incandescente se jetant dans l’océan.

Puis la nuit tombe et le rougeoiement de la lave s’accentue et en pleine nuit nous ne voyons plus qu’elles se jetant dans l’eau avec un grand bouillonnement.

Nous resterons un grand moment à contempler ce spectacle fascinant, notre pilote de bateau se rapprochant régulièrement de la cote pour une meilleure  observation.

Tunnels de lave.

Notre programme prévoit aussi une exploration d’un tunnel de lave. Par rapport à le spéléologie dans les grottes en Europe, ici le tunnel est assez rectiligne, sa section est régulière et les parois presque lisses. Nous n’en explorerons qu’une toute petite partie.

Ces tunnels se forment d’abord en surface, quand la lave coule et se refroidie régulièrement. Sur les côtés de la coulée, les parois s’élèvent graduellement par refroidissement de la lave et les deux cotés finissent par se rejoindre pour former le tunnel.

Par la suite, d’autres coulées se déversent sur le tunnel qui finir par être à quelques mètres de la surface. Belle expérience.

Découverte de la faune marine.

Nous ferons aussi une sortie en mer pour observer des baleines, une balade vers une plage dont le sable est riche en cristaux d’olivine lui conférant une couleur verte.

Enfin, visite des observatoires astronomiques des îles Maui et Big Island, installations énormes et très impressionnantes pour observer l’univers sans que les turbulences de l’atmosphère ne perturbent trop la lumière reçue de ces astres lointains.

Retour et passage par San Francisco.

Au retour, une escale à San Francisco de plusieurs heures nous permet de faire une petite visite de cette fabuleuse ville américaine.