Portugal - L'Île de Madère.
Situation géographique.
Les îles de Madère constituent un archipel d'îles volcanique situé dans l'océan Atlantique à 973 km de Lisbonne et à 640 km du Maroc. L'archipel fait partie de la Macaronésie, c'est une région autonome du Portugal.
L'archipel est composé de l'île Madère, celle de Porto Santo, des îles Desertas, des îles Selvagens et de nombreux îlots. Les îles sont d'origine volcanique et situées sur la plaque africaine. La dernière éruption remonte à 6 000 ou 7 000 ans. L’île principale, d'une superficie de 750 km² est très verdoyante.
L'île de Madère est la plus récente, apparue il y a environ 5 millions d'années, présentant un relief moins érodé que les autres îles.
L'archipel de Madère est situé en zone subtropicale : le climat de l'île est océanique subtropical, très doux toute l'année, avec une amplitude thermique annuelle faible.
Pour profiter des précipitations régulières du nord et de l'ensoleillement du sud de l'île principale, les Madériens ont construit un vaste réseau de canaux sinueux le long des courbes de niveau (les levadas), réseau qui parcourt toute l'île principale.
Funchal est la capitale de la région autonome et compte plus de 100.000 habitants.
Nous prenons un vol depuis Marseille pour Lisbonne, puis un autre pour Funchal où nous avons réservé un véhicule pour nous déplacer dans l’île.
Funchal.
Bien sûr, l'avion a eu du retard au départ de Marseille, mais nous avons eu notre correspondance qui avait elle aussi du retard à Lisbonne. Arrivée très tard à l'hôtel de Funchal, lever vers 8 heures et petit déjeuner avant d’aller découvrir la ville.
Découverte de la vieille ville avec la cathédrale, le couvent Santa Clara, les rues et ruelles. C’est propre, beau, bien entretenu, une ville nickel !
Puis nous prenons le téléphérique pour le jardin Monte Palace que nous visitons longuement. Bien qu’il soit beau et bien entretenu, il manque d’un peu de poésie. Nous y passerons un bon moment et l'apprécions tout de même. Visite de l’église juste au-dessus, puis nous reprenons le téléphérique pour redescendre avant qu’il n’y ai trop de queue.
Retour au centre ville, petit passage vers le bord de mer. Il n’y a aucune plage, des galets et c’est très peu fréquenté. Nous resterons dans la vieille ville à nous balader jusqu’au dîner puis retour à l’hôtel.
Nous avons beaucoup aimé ce couvent Santa Clara. Le lieu est par lui même splendide et le parcours pour le découvrir est bien organisé, permettant de voir où vivaient les nonnes et les différentes pièces de l'édifice dont le cloître. L'église est très impressionnante et belle et la chapelle, d'où les nonnes pouvaient assister aux offices sans être au contact des paroissiens, est sublime. De nombreux tableaux et sculptures sont bien mis en valeur, la collection est très riche. Vraiment à ne pas rater.
Second jour à Funchal, après le petit déjeuner nous visitons le marché municipal couvert. De beaux étals de fruits et légumes dont de nombreux tropicaux. Il y a notamment les fruits du faux philodendron ( Monstera deliciosa) que je ne connaissais pas.
Nous traversons ensuite la rue de Santa Maria, plus vieille rue de la ville, avec ses portes décorées et les restaurants accueillant le soir les nombreux touristes. La Chapelle Corpo Santo sur une petite place, très simple.
Au bout de la rue, la forteresse de São Tiago en bordure de côte et une plage très locale où les habitués viennent prendre le soleil en discutant avec quelques marins. On se croirait aux Goudes à Marseille.
Retour vers cette petite église du couvent Santa Clara puis nous montons jusqu’au fort … mais il est fermé le samedi. Tous ces efforts pour rien.
Sortie en Catamaran.
Nous redescendons en centre ville pour déjeuner puis allons sur le port pour faire une balade en mer à bord d’un catamaran.
Beaucoup de passagers mais le bateau est grand et spacieux (2 ponts), nous ne nous gênons pas même lors des arrêts pour observer les dauphins que nous croisons.
Nous longeons les falaises à l'ouest de Funchal dont le point culminant est à 580 m avec le belvédère de Cabo Girão. Plusieurs téléphériques aussi partent du haut et plongent vers la plage, la verticalité est impressionnante. Nous prévoyons d’aller visiter le belvédère et un des téléphériques demain lorsque nous aurons récupéré la voiture.
Sur le chemin de retour, le catamaran s'arrête pour une baignade dans une eau à 23°c, rafraîchissant ! J'en avais trop envie à la vue de cette eau limpide d'un bleu profond.
Puis passage devant le village de Camara avec ses barques de pêcheurs accostées dans le petit port, village que nous retrouverons plusieurs fois lors de ce séjour.
Retour en centre ville, nous nous baladons dans les ruelles avant de trouver un resto pour dîner dans la vieille ville. Un dernier verre de vin de madère avant de retourner à l’hôtel.
Journée très agréable, l’ambiance de cette île est sereine, détendue, les gens courtois, bienveillants et il fait bon. Pas trop chaud, même en plein soleil, le vent est frais.
Calheta.
Départ de Funchal ce matin. Nous partons avec nos valises jusqu'à la location du véhicule. Ludo avait retenu un petit gabarit, nous nous retrouvons avec un break !
À Calheta nous avons trouvé une chambre d'hôtel avec une terrasse donnant sur une marina, des restos juste au-dessous au niveau du petit port de plaisance. Joli, confortable et bien placé. C'est à partir de Calheta que nous rayonnerons à la découverte de Madère et effectuerons des randonnées.
Le belvédère de Cabo Girão.
Direction plein Ouest, nous allons voir le belvédère de Cabo Girão, un point de vue à 590 m au-dessus de la mer. Nous nous arrêtons à Camara pour un café et voir cette falaise du bas, puis nous prenons ces routes sinueuses qui grimpent de façon impressionnante vers le haut de la falaise.
Nous sommes tout en haut de la falaise que nous avions vu la veille en catamaran.
Une plate-forme aménagée avec une partie en dalles de verre, histoire d’impressionner le visiteur, surplombe le précipice de presque 600 m. Le panorama est impressionnant de cette hauteur. L’entrée (2€/personnes) est raisonnable. Il y a du monde mais on ne se marche pas dessus ! Juste attendre pour prendre quelques photos.
Le paysage, la vue sur l'immensité de l'océan, l'horizon au loin, tout ce bleu, c'est superbe.
Le téléphérique Fajã dos Padres.
Nous repartons et nous nous arrêtons au téléphérique Fajã dos Padres. Une cabine pour 8 personnes permet d’atteindre le bas de la falaise par une descente vertigineuse très impressionnante. Nous achetons deux billets et faisons la queue, il y a de nombreux touristes, environ 6 minutes le trajet.
Arrivés tout en bas, un chemin mène jusqu’à un restaurant, et ça tombe bien, c’est juste l’heure de déjeuner. Repas en bord de mer avec une vue splendide jusqu’à l’horizon. Il devait pleuvoir aujourd’hui, quasiment pas de nuages.
Petite balade jusqu’au ponton d’où on peut se baigner et louer un matelas pour lézarder au soleil. Par contre quasiment personne sur la plage aux gros galets peu confortable. Dommage, nous n'avons pas pris les maillots ...
Retour à l’embarquement du téléphérique, on gère car il n’y a personne. Le seul problème pour ces deux lieux touristiques est de trouver une place de parking … Pas évident avec les nombreux touristes comme nous.
Nous reprenons la route, défilé de tunnels et viaducs. Nous essayons tout de même d’emprunter la route côtière quand c’est possible pour atteindre Ponta do Sol.
Petite station balnéaire nichée au pied des falaises. Nous visitons église, plage, bord de mer. C'est joli, tout bien décoré pour les fêtes locales.
Puis nous repartons pour Calheta où nous avons retenu une chambre près de la Marina pour trois jours. Nous disposons d'une chambre au premier étage avec une terrasse privative, vue sur la marina et l'océan, bien placé pour arriver le soir et aller au resto.
Petite baignade puis apéro sur la terrasse face à la mer … détente.
Randonnée, Rabaçal - 25 Fontes.
Ce matin, nous partons pour notre 1ère randonnée. Lever tôt et départ pour les hauteurs de Madère et trouver une place sur le parking. Le sentier démarre de 1300 m d’altitude et plonge dans une petite vallée. Puis nous suivons un “levada”, un canal d'irrigation qui prend sa source au niveau de cascades. Le sentier est très beau, serpente dans un tunnel de végétation, des bruyères arborescentes centenaires, des lauriers typiques de la Macaronésie, des myrtilles sauvages endémiques de Madère, une végétation d’où pendent des lichens, signe de très faible pollution. C’est superbe, frais, vert, humide et en ce début de matinée, peu de randonneurs.
Le sentier aboutit au pied d’un petit cirque encaissé d’où de nombreuses résurgences d’eau sortent de la paroi. « Fontes » désigne les sources et il y en a plein dans la paroi de cette cascade. « Cascata das 25 fontes ».
Nous prenons le sentier de retour et faisons un petit détour pour une autre cascade, « Cascata do Risco ». L’eau descend d’une grande paroi (150 m de hauteur) et alimente là aussi un levada.
L’île est parcourue de kilomètres de ces canaux creusés à flanc de coteaux depuis l’arrivée des portugais. Travail titanesque, ces canaux passent par des tunnels, circulent à flanc de falaise, bien entretenus, une eau limpide y coule entourée de mousse et de fougère. Sublime ! Cette eau est captée sur le versant nord pour aller irriguer le versant sud plus aride. Là, elle alimentant une la centrale hydroélectrique de Calheta et les terres agricoles.
Le chemin de retour sera beaucoup plus humide, nous sommes dans les nuages et un petit crachin nous mouille. Un arrêt à la maison forestière pour un café et nous remontons au parking en croisant beaucoup de randonneurs qui vont se bousculer sur ces étroits sentiers. Un départ matinal est préférable, plus de chance d'avoir du beau temps, une place de parking pas trop éloignée du début de la randonnée et surtout pas trop de monde. Madère est réputée pour ses randonnées.
Porto Moniz.
Nous traversons le plateau d'altitude, envahi par la brume et le brouillard, pour nous rendre à Porto Moniz où nous déjeunons. Visite des piscines naturelles en bord de mer.
Elles sont bien aménagées et beaucoup de touristes s’y baignent. Ça donne vraiment envie, mais nous avons d'autres projets et nous continuons notre route.
Téléphérique d’Achadas da Cruz.
Nous allons jusqu’à Achadas da Cruz pour prendre le téléphérique qui descend jusqu’à la côte. Beaucoup de touristes en ce début d’après-midi et nous faisons la queue une demi-heure avant de pouvoir descendre, d'ailleurs nous sommes garés assez loin sur la route d'accès.
La descente est très impressionnante, 480 m suspendu au câble, presque à la verticale pour 600 m de trajet. Tout en bas quelques cultures, certaines en espaliers, mais le paysage n’est pas du tout le même que sur la côte sud. Ici c’est très aride et rocailleux. il n'y a pas de canaux d'arrosage. Des aeoniums, euphorbes, vipérines, des plantes adaptées à la sécheresse.
Le paysage au pied de ces falaises est splendide, sauvage, baigné de soleil. La plage, de gros galets, reçoit d’énormes vagues venues du large qui s’échouent avec fracas. Nous trouvons “le” bar du coin pour un petit rafraîchissement avant de repartir et reprendre le téléphérique et remonter en haut de la falaise. Belle expérience.
Nous regagnons Calheta en fin d’après-midi pour y passer la soirée.
Encumeada.
Ce matin nous partons pour une grande randonnée à Encumeada, la PR17, boucle de 17 km. Nous quittons l'hôtel assez tôt et montons jusqu’au départ du sentier, à 1007 m d’altitude.
Un panneau avertit que le chemin est fermé, mais nous l’empruntons tout de même. Le sentier suit un important Levada transportant une eau limpide. Nous cheminons sous une voûte ombragée le long du canal, c’est très agréable.
Nous avons parcouru un kilomètre et demi quand, effectivement, le sentier est fermé car la zone a subi des incendies et il y a des risques de chutes de pierre du haut des falaises. Il y a bien un tunnel, mais après une vingtaine de mètres, nous rebroussons chemin, ce n'est pas du tout aménagé pour la randonnée.
Retour au point de départ, puis nous empruntons la route pour continuer de marcher un peu. Envie d’explorer les lieux, nous prenons un nouveau sentier qui descend vertigineusement dans le sous-bois. Le point de vue étant à assez loin, nous rebroussons chemin.
Un peu raté ce matin.
Bica da Cana - Jardim do Mar.
Retour à la voiture, nous décidons de continuer la route qui suit la crête de l’île, celle qui était complètement plongée dans le brouillard la veille, en plein milieu de l'île. Nous sommes sur un plateau en altitude, 1660 m, battu par les vents. Très peu d'arbres et de nombreuses éoliennes.
Nous nous arrêtons au Mirador Bica da Cana. Les paysages baignés de soleil sont splendides, le point de vue domine les vallées avec un petit village côtier tout en bas.
Nous empruntons un sentier qui suit un levada dans l'espoir d'avoir un autre mirador, mais ne le trouvons pas.
Nous redescendons sur la côte sud pour un arrêt à Paul do Mar où nous grignotons avant d’aller à Jardim do Mar.
Très joli village, les maisons sont fleuries, les ruelles pavées de jolis motifs, nous tombons sous le charme. Exploration des ruelles, du bord de mer, nous décidons d’y retourner dîner. Vraiment un coup de cœur !
Nous sommes très étonnés, en parcourant les routes de Madère, par le nombre de tunnels et de viaducs. Le relief très escarpé de l’île ne rend pas facile la construction des routes. Mais ici, se sont tunnels sur tunnels et viaducs qui se succèdent. L’aménagement du réseau routier a dû coûter une fortune !
São Vicente.
À São Vicente nous avons trouvé un B&B avec une chambre et une salle de bain commune, c’est propre, bien tenu, un peu vieillot côté décoration mais confortable.
Ce matin, nous avions prévu de randonner du côté nord de l'île, sur les hauteurs. Lever tôt, départ de Calheta pour passer du côté nord. Mais lorsque nous atteignons le départ du trek, en altitude, nous sommes en plein brouillard, crachin et vent violent. Nous renonçons et redescendons pour rejoindre la côte nord où le temps semble plus clément.
Le soleil transperce les nuages, se réfléchit sur la mer, les paysages sont somptueux.
Ribeira de Janela, Seixal.
La côte nord de Madère est beaucoup plus sauvage, plus humide aussi avec une végétation qui s’installe sur les abruptes falaises donnant aux paysages un aspect tropical.
Nous rejoignons la côte au niveau de Ribeira de Janela où nous prenons un café avant de partir marcher pour explorer le village et le bord de mer.
Un gros dyke, ilheus da janela, en face de la plage de galets et de nombreux kerns qui essaient de rivaliser avec lui. Nous suivons une ancienne route qui traverse un tunnel puis longe la côte. Toujours le soleil qui joue avec les nuages.
Nous reprenons la route vers l’Est, nous arrêtons à Seixal. Les piscines naturelles en bord de mer qui donnent trop envie de se baigner. Une des rares plage de sable noir de Madère et les surfeurs dans ce petit port protégé.
Puis nous regagnons les hauteurs, à Caminho de Fonte, pour une petite randonnée. La forêt est dense et les nuages défilent entre les pics arrondis. Ces paysages nous rappellent ceux de la Réunion par cette luxuriance de la végétation mais aussi par se relief volcanique.
Une autre petite balade sur les hauteurs, nous dominons São Vicente en empruntant un petit chemin. C'est calme, le soleil est bien chaud sur nos têtes, pas un souffle de vent, et le silence n'est perturbé que par les lézards qui partent se cacher à notre approche en faisant tomber de la terre sur les feuilles mortes.
Puis nous rejoignons São Vicente pour déjeuner et localiser notre gîte. L'adresse n'est pas très claire, nous nous renseignons à plusieurs repises et une dame promenant son chien fini par conduire Ludo jusqu'au gîte.
Nous retournons explorer São Vicente avant d’aller nous installer. Dîner dans le seul resto ouvert du village et un verre dans un pub en bord de mer.
Levada dos Cedros, Vereda do Fanal.
Ce matin, lorsque nous nous levons il fait assez beau et nous décidons de faire la randonnée remise la veille. Nous avons environ une bonne demie heure de trajet pour arriver un peu tôt, avoir de la place sur le parking ou pas trop loin du départ. Nous nous mettons en marche vers 8h30.
Tout d’abord une descente assez vertigineuse dans la forêt, le sentier est très bien aménagé. C’est très humides et heureusement il y a des marches. Nous atteignons une Levada que nous suivons sur quelques kilomètres. La forêt est fournie et les arbres forment une voûte au-dessus du sentier et du canal. Là aussi, le sentier est vraiment très humide, certainement la pluie de la veille et les nombreux randonneurs, nous pataugeons dans la boue. Cette randonnée est très prisée. Nous suivons le PR14 qui descend et nous remontons par le PR13. Sauf que nous avons raté la bifurcation entre les deux et suivons une partie de la route pour retrouver le sentier. Heureusement que j’ai enregistré le parcours avec AllTrails qui nous indique bien le sentier à prendre. Nous finissons cette randonnée à Vereda do Fanal, une zone très ventée en haute d’une falaise avec un brouillard épais et quelques gros lauriers dégoulinants de pluie. L’ambiance devient mystérieuse et inquiétante, digne d'un conte de fée.
La Forêt Laurifère est un vestige d'un écosystème qui recouvrait autrefois une grande partie de l'Europe méridionale et du bassin méditerranéen, il y a environ 15 à 40 millions d'années. Plusieurs espèces de lauriers, arbres à feuilles persistantes, la compose avec d'autres espèces d'arbres et arbustes à feuilles persistantes aussi. Le tout soumis aux brumes portées par les alizés apportant une importante humidité qui se condense sur les feuilles. Nous pourrons constater cette eau qui coule le long des branches et des troncs recouverts de lichens et de mousses. Le sous-bois est riche aussi de fougères, d'herbacées avec des orchidées, géraniums, le milieu est très riche en biodiversité.
On ne voit pas à vingt mètres et je consulte fréquemment l'itinéraire sur AllTrails pour être sûr d’être dans la bonne direction. Étonnement nous rencontrons plusieurs randonneurs dans l’autre sens, certains paraissent un peu perdus, d’autres sont vraiment mal chaussés pour faire cette rando? En fait nous sommes arrivés au parking, désert ce matin, mais bien rempli en cette fin de matinée. Nous aurons marché 12 Km en 3h30, gravi 440 m. Bien belle randonnée dans une forêt primaire classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Après cette randonnée, nous reprenons la route et passons par Ribiera de Janela puis Seixal où nous déjeunons au restaurant des piscines naturelles.
La mer, déchaînée, envoie d’énormes vagues dans les piscines désertes, sacré spectacle. Nous nous demandions comment elles étaient remplies !
Nous repartons, passons par Ponta Delgada puis Boaventura où nous nous baladons en bord de mer. Toujours d’énormes vagues qui se fracassent sur la plage de galets. Pas vraiment propice à la baignade Madère ! Une île pas vraiment tournée vers la mer, peu de port de pêche, et pas le paradis pour les touristes aimant se baigner.
Un passage par São Jorge puis nous remontons à notre location sans oublier d'aller sur le bord de mer pour une bonne bière.