France – Carcassonne.

Carcassonne

La Cité Médiévale de Carcassonne.

La Cité Médiévale.

Nous retournons et visitons cette belle citadelle médiévale de Carcassonne. Nous étions déjà venu il y a quelques années et nous redécouvrons cet illustre édifice.

Un hôtel réservé au pied des remparts et c'est parti pour visiter la cité médiévale et le château comtal.

Cette cité médiévale fortifiée, dont les origines remontent à la période gallo-romaine, doit sa renommée à sa double enceinte, atteignant près de 3 km de longueur et comportant cinquante-deux tours, qui domine la vallée de l'Aude.

La Cité comprend également le château comtal et a basilique Saint-Nazaire.

En 1997, la cité est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO (source wikipédia)

Sauvée de la destruction par l'action et la ténacité de l'archéologue Jean-Pierre Cros-Mayrevieille, les ruines servaient de carrière pour la construction.

Puis restaurée au XIXe siècle de manière parfois controversée sous la direction de Viollet-le-Duc puis de Boeswillwald.

Carcassonne est située sur la rive droite de l'Aude et se trouve entre la Montagne noire et les Pyrénées sur une axe qui relie l'océan Atlantique et la Méditerranée. Dans ce couloir, le vent peut être très présent et quand il vient des Pyrénées, les températures sont glaciales !

Nous en ferons l'âpre expérience !

La Porte Narbonnaise.

La cité de Carcassonne a été un site protohistorique, une cité gallo-romaine, une place forte wisighote, un comté, vicomté et finalement une sénéchaussée royale. Au niveau des remparts, notamment de certaines tours, on peut voir l'empilement historique des constructions bien que de grandes parties soient détruites.

L'enceinte est ouverte sur l'extérieur par quatre portes. La porte Narbonnaise par laquelle on accède au château Comtal.

Lors de notre arrivée en fin d'après-midi, nous déambulerons dans la cité, visitant les remparts à leur pied puis la cité médiévale elle-même à la recherche d'un restaurant.

Le lendemain, nous partons de bonne heure de notre hôtel pour la visite du château et des remparts.

La Porte Saint-Nazairre.

La porte Saint-Nazaire donne sur le sud et la tour associée servait à défendre la la cathédrale Saint-Nazaire.

Nous visiterons cet édifice le jour de notre arrivée ainsi que le lendemain.

Nous sommes au mois de janvier et constatons que peu d'établissements sont ouverts. C'est une période très creuse, après les fêtes de fin d'année et les commerçants en profite pour prendre un peu de repos.

La Porte de l'Aude.

C'est par cette porte que nous pénétrons dans la cité car notre hôtel est très proche. Une première visite en marchant entre les deux rangées de remparts et nous pénétrons dans la cité.

A notre arrivée au pied de cette porte, nous remarquons ces cercles concentriques absents lors de notre précédente visite. C'est l'œuvre éphémère de l'artiste Felice Varini pour les 20 ans d'inscription du site au patrimoine de l'UNESCO. Au départ ce sont des bandes jaunes qui sont collées sur les murs par l'artiste, bien qu'éphémères, une fois décollées deux ans après, leurs traces persistent et n'en finissent pas de susciter la polémique. L'administrateur de la cité précise que le monument n'a pas été dégradé, seul les mousses et lichens ont été décolés avec les bandes laissant à leur place une pierre plus claire. Moi j'aime assez alors que Ludo déteste !

Enfin, il y a la porte du Bourg ou de Rodez assez discrète percée directement dans les remparts.

Le Château Comtal.

Nous débutons notre visite par le château des comtes de Trencavel. Ce château en forme de L comporte une chapelle et servira de forteresse à l'intérieur de la cité. Neuf tours dont deux d'époque wisigothe ornent le château et son enceinte.

Nous parcourons les pièces de ce château et de nombreuses statues, mascaroni, calvaires sont exposés et mis en valeur.

Après la visite du château, nous continuons par celle des remparts. Malgré le froid glacial et le vent, nous progressons sur les chemins de ronde à la découverte de cet édifice somptueux.

C'est un rêve d'enfant, château médiéval avec tours de guet, meurtrières, passages secrets, souterrains, pont levis... Mais, hélas, les simples visiteurs que nous sommes devons nous contenter de pièces ouvertes, accessibles au plus grand nombre.

Cette visite nous laissera rêveurs, la magie de ces vieilles pierres, le peu de touriste (mois de janvier et crise COVID) et le temps magnifique bien que glacial !

Nous irons déjeuner dans un restaurant, un repas plus "light" que le diner de la veille ! Le cassoulet est excellent mais ce midi, une salade aux gésiers sera plus digeste.

La Cité Médiévale.

Les remparts.

Nous repartons le lendemain pour poursuivre notre escapade vers le pays périgourdin. Nous avons bien choisi notre semaine de villégiature car le soleil règne sur le sud-ouest de la France.

France – Moissac.

Périgord

L'Abbaye Saint-Pierre de Moissac.

Une histoire millénaire.

 

 

La légende, forgée par les moines de l'Abbaye, mentionne une fondation par le roi Clovis au 6e siècle. Les recherches historiques et archéologiques ne permettent néanmoins d'attester son existence qu'à partir de l'époque carolingienne, à la fin du 8e siècle.

Au milieu du 11e siècle, l'affiliation de Moissac à la célèbre abbaye bourguignonne de Cluny marque un tournant dans la vie monastère. En 1047, Cluny nomme Durand de Bredons abbé.

Egalement évêque de Toulouse, Durand lance la reconstruction de l'abbatiale. En 1100, l'abbaye Ansquitil édifie le cloître dont les sculptures des piliers et des chapiteaux constituent une des merveilles de l'art roman.

Au début du 12e siècle, une centaine de moines vivent dans le monastère. Leur activité principale est la prière tout au long des 8 offices qui rythment leur journée.

Comme le stipule la Règle de saint Benoît, ils doivent aussi effectuer un travail manuel. Ainsi des moines scribes copient des textes religieux: Bible, extraits et commentaires de textes des Pères et Docteurs de l'Eglise mais aussi textes profanes.

Environ 120 de ces manuscrits sont aujourd'hui conservés à la bibliothèque nationale de France, suite à leur achat en 1678 par Colbert, ministre de Louis XIV.

En 1626 le monastère est sécularisé: les moines bénédictins deviennent des chanoines, religieux séculiers qui ne vivent plus dans le cloître.

La vie religieuse à Saint-Pierre de Moissac s'achève avec la Révolution française.

En 1790, les bâtiments sont vendus en tant que biens nationaux.

Un regain d'intérêt pour l'abbaye se manifeste au 19e siècle qui conduit au classement du cloître et l'église sur la première liste des Monuments historiques.

Pourtant à la même période, la construction de la voie ferrée Bordeaux-Sète entraîne la destruction du réfectoire médiéval.

En 1998, l'UNESCO inscrit les Chemins de Compostelle, dont Moissac est une étape, sur la liste du patrimoine mondial.

Les piliers du cloître.

Les apôtres, piliers de l'Eglise, deviennent à Moissac les piliers du cloître. Une inscription au-dessus de leur tête permet de les identifier.

Dans l'angle sud-est, à proximité de la porte menant à l'église, figurent Pierre et Paul, les saints patrons de l'abbaye de Cluny.

Au centre de la galerie Est, l'effigie de Durand de Bretons, abbé de Moissac et évêque de Toulouse, se dresse devant la porte de la salle capitulaire où se prennent les décisions importantes de la communauté monastique.

 

Merci pour votre accueil !

Le portail monumental de l'église abbatiale est sculpté peu de temps après le cloître.

L'iconographie de son tympan est inspiré par une des visions de l'Apocalypse de saint Jean et figure le moment du retour glorieux du Christ sur Terre.

L'église a été plusieurs fois reconstruite. Les parties inférieures en pierre correspondent à un édifice du 12e siècle, la surélévation gothique en brique est du 15e siècle.

Le Cloître.

Parmi les 76 chapiteaux qui ornent le cloître, plus de la moitié d'entre eux sont dits "historiés", car leur décor commentent des épisodes de la Bible ou des vies de saints.

Les autres, dits "décoratifs" évoquent la Création.

Dans la galerie ouest, la plaque de marbre du pilier central précise que le cloître roman est achevé en 1100. La signification des lettres des quatre dernières lignes reste encore mystérieuse.

Ce texte est issu de la brochure remise à l'entrée de l'abbaye lors de notre visite. Cette abbaye est vraiment magnifique et on peu y passer des heures à tout contempler dans le détail. Et le cloître en recèle beaucoup! Il est tout simplement magique, havre de paix exposant des merveilles dans un écrin de verdure apaisante.

Le site de l'abbaye: www.abbayemoissac.com

Tel: 05 63 04 01 85

Mail: patrimoine@moissac.fr

 

La Réunion – Le piton de la Fournaise.

La Réunion.

L'île de la Réunion.

En ces temps difficiles de crise sanitaire due au COVID, nous avons la chance de pouvoir partir visiter l'île de la Réunion en ce début juillet. Nous arrivons en plein hivers austral, et même si la Réunion se trouve juste au dessus du tropique du Capricorne, en altitude il ne fait vraiment pas chaud et des réunionnais nous dirons que l'hivers est particulièrement froid cette année. Du coup, nous utiliserons toutes nos polaires certains jours !

Le cirque de Salazie.

Notre première étape, Hell-Bourg.

Nous atterrissons le matin de bonne heure à l'aéroport Roland Garros de Saint Denis et après avoir pris possession de notre véhicule, nous partons pour le cirque de Salazie et trouvons un hôtel à Hell-Bourg, le Relais des Cimes. Cet établissement fait hôtel et restaurant, il est très agréable.

Sur la route pour le cirque de Salazie.

Sur la route pour le cirque de Salazie, nous serons étonnés par ce relief très montagneux et surtout ces falaises immenses appelées rempart à la Réunion. Mais aussi par toutes ces cascades bien qu'on nous dira qu'il y a un manque de pluie et qu'elles ne coulent pas beaucoup.

Hell-Bourg à la Réunion.

Nous aurons eu besoin du radiateur dans notre chambre car il ne fait vraiment pas chaud ! Nous sommes à environ  1000 m d'altitude.

Le lendemain, nous faisons quelques balades dans les environs de Hell-Bourg et notamment sur le chemin qui monte au Trou de Fer pour avoir cette vue sur Hell-Bourg et le cirque de Salazie.

Mais nous visitons aussi ce village aux maisons style colonial dont certaines sont bien restaurées mais d'autres laissées à l'abandon.

Nous visiterons aussi d'anciens thermes de Salazie abandonnés pendant des années et remis en valeur récemment. Un cyclone en 1948 entraina le tarissement de la source mettant fin à l'activité thermale très en vogue à l'époque et à la fréquentation de ce village.

Petite visite d'Hell-Bourg.

De jolies maisons au style colonial avec de beaux jardins fleuris, des rues tranquilles et le cirque de Salazie, grandiose, qui domine tout.

C'est notre premier contact avec l'île et toute cette verdure nous réjouit. Bon, les pluies qui viendront nous ferons comprendre pourquoi c'est si vert ! Le cirque de Salazie est le plus vert et plus humide de La Réunion. Soumis aux alizés qui viennent de l'Est, il reçoit beaucoup de pluie.

Nous visitons un incontournable de ce village, La Maison Folio, belle habitation au style colonial bien restaurée qui accueillait le gouverneur de l'île.

Ce village a été primé comme un des plus beaux village de France.

Hell-Bourg, cirque de Salazie.

Balade sur le chemin pour le Trou de Fer. Vue sur le cirque de Salazie. Nous avons prévu plusieurs randonnées mais pas pour ce début de séjour.

Le Grand Brûlé.

Nous repartons du cirque de Salazie pour aller vers le sud-est de l'île et explorer la côte jusqu'à Saint-Philippe. Nous passons par le Grand-brûlé où la majorité des coulées de lave descendent.

Le Grand-Brûlé correspond à la dernière caldeira du Piton de la Fournaise qui descend jusqu’à l’océan indien.

Bordé par le Rempart de Bois-Blanc au nord et celui du Tremblet au sud, le bas est traversé par la route nationale. Cette dernière a été bien souvent coupée par les nombreuses coulées de lave et tout au long de cette route des panneaux indiquent les dates des coulées l'ayant détruite.

On peut voir sur ces photos les dernières coulées qui ne sont pas encore revégétalisées et apparaissent en foncé. Mais l'humidité due à une pluviométrie importante dans cette partie Est de l'île, et les températures clémentes ont permis à la végétation de reconquérir rapidement ces laves stériles.

Nous irons voir la côte de plus près. Effectivement, difficile de se baigner dans cet océan indien agité et dont les vagues se fracassent sur les rochers et en plus il y a parfois des requins.

Je serais en admiration devant cette plage au sable vert du aux cristaux d'olivine contenu dans le basalte. J'en avais vu une à Hawaï mais pas aussi riche en cristaux et pas aussi grande.

A saint-Philippe, nous trouverons à nous loger dans une chambre d'hôte, "Le Four à Pain" très agréable avec un joli parc plein de belles orchidées

Le Warren Hasting.

et nous nous restaurerons au Warren-Hastings, super resto en bordure de la nationale où je vous conseille l'espadon cuisiné par la patronne ... un régal le tout dans une belle ambiance familiale.

La côte Est.

Nous continuons notre périple sur la côte Est entre Saint-Philippe et Sainte-Rose. Nous remontons dans les terres pour découvrir la cascade de Langevin.

Elle est magnifique et invite à la baignade avec ses eaux cristallines ruisselant des parois de basalte.

Toutes ces sources alimentent la petite rivière qui sera captée un peu plus bas pour faire tourner une petite centrale hydro-électrique.

La cascade de Langevin.

Sur la côte, nous passons par Sainte-Rose pour voir Notre Dame des Laves.

Cette modeste église a été épargnée lors de l'éruption de 1977. La lave est rentrée en éventrant le portail mais sans détruire l'édifice. Certains y verront l'intervention divine. Les vitraux ont été détruits par la chaleur mais elle est restée debout. Dommage elle demeurera fermée lors de nos passages.

Juste en face, un petit café propose aux consommateurs divers documents relatant cette éruption qui traumatisa toute la population de Saint-Rose. La plus part des éruptions du Piton de la Fournaise se font à partir de fissures éruptives qui s'ouvrent dans l'enclos et s'écoulent dans le grand brûlé. En 1977, plusieurs fissures s'ouvrent au dessus du village de Sainte-Rose.

Toujours dans les environs de Saint-Philippe, nous visiterons le Jardin aux Épices. Jolie propriété avec de très nombreuses espèces végétales dont je vous présente quelques jolis spécimens fleuris.

Ce "jardin" est planté d'arbres, arbustes et plantes montrant une bonne partie de la flore tropicale réunionnaise.

Mais il faut absolument faire cette visite en compagnie d'un guide qui explique très bien l'histoire de ce jardin et des plantes qui le compose.

La Réunion – le piton de la fournaise, les cirques.

La Réunion.

Randonnée au Trou de Fer.

Ce matin nous partons de la côte Est pour la Plaine des Palmistes et la foret de Bébour-Bélouve, départ de notre randonnée. J'apprécie particulièrement ces paysages plein de fougères arborescentes, nous sommes bien dans une région tropicale même si les températures nous en font douter certains moments.

Foret de Bébour-Bélouve.

Nous montons jusqu'au gîte de Bélouve puis empruntons un sentier qui mène au belvédère du Trou de Fer. Marche sur une route forestière puis sentier aménagé de passerelles car le terrain est très boueux. La balade n'est pas du tout sportive, tranquilles, nous arrivons au belvédère du Trou de Fer.

La vue est complètement bouchée par des remontées de nuages, nous en profitons donc pour manger notre sandwich.

Et finalement nous avons bien fait d'attendre car les bancs de brume s'étiolent et la vue ce dégage sur un impressionnant paysage. Devant nous un gouffre de plusieurs centaines de mètres se prolongeant par une étroite vallée et le tout avec une cascade qui tombe d'une hauteur vertigineuse.

Nous repartons du belvédère par le même chemin, pas trop boueux, puis allons dans la Plaine des Palmistes. Mais lorsque nous arrivons l'exposition artisanale est fermée et nous reprenons la route pour notre gite dans une ferme auberge bien située pour notre randonnée du lendemain sur le Piton de la Fournaise.

Randonnée sur le Piton de la Fournaise.

Ce matin nous partons de bonne heure pour une randonnée sur le Piton de la Fournaise. Nous avons un peu moins d'une heure de route pour arriver au parking du Pas de Bellecombe et débuter notre ascension. Des bancs de nuages passent mais pour le moment le soleil brille encore.

Nous descendons dans l'enclos Fouqué puis commençons à grimper les pentes du volcan. Le cratère Formica Léo tranche par la coloration rouge du basalte, nous continuons notre progression.

La Réunion. Le Piton de la Fournaise.
Dans l'enclos Fouqué, le cratère Formica Léo.

Une des photos ci-dessus montre des cheveux de Pélée. Ce sont des fils de lave étirés par le vent qui les disperse tout autour du cratère et se rassemblent dans les anfractuosités des roches. Ceci est possible quand la lave est très fluide.

Au début de notre randonnée, quelques bancs de brouillard cachent le soleil et génère un bel arc-en-ciel au niveau du cratère Formica Léo.

Puis en prenant de l'altitude, nous laissons les nuages derrière nous. Le sentier n'est pas difficile, parfois un peu de dénivelé mais ce n'est pas du tout sportif.

Puis au fur et à mesure de notre progression, le ciel se couvre et une pluie fine se met à tomber.

Nous arrivons complètement trempés au sommet et de la crête du cratère nous ne voyons rien du tout. Nous débouchons une bière pour fêter notre ascension et mangeons notre sandwich.

Finalement, doucement les nuages disparaissent et le cratère apparait dans toute sa splendeur. La crête opposée ainsi que le fond sont bien visibles, ça valait le coup de déguster notre pitance en attendant que le ciel se dégage. Encore une randonnée finalement réussie car nous sommes secs lorsque nous redescendons.

Nous repartons par le même sentier mais sous le soleil. Le sentier est très bien balisé et même si le brouillard revient, nous ne devrions pas nous égarer.

Nous arrivons au pied du rempart de l'enclos Fouqué qu'il nous faut remonter. C'est certainement la seule difficulté de ce parcours.

Nous passerons par la plaine des sables pour rentrer à notre chambre d'hôte.

Un joli arc-en-ciel couronne le sommet du Piton de la Fournaise quand nous remontons le rempart de l'enclos Fouqué.

Un arc-en-ciel qui s'imprime sur le piton de la Fournaise.

Départ pour le cirque de Cilaos.

Ce matin nous retournons au Pas de Bellecombe pour revoir le Piton de la Fournaise sous un beau soleil. Puis nous nous arrêtons à la Plaine des Sables pour faire voler mon drone puis direction le cirque de Cilaos. Cette petite vidéo à la plaine de Sables montre le Piton de la fournaise, la plaine des Sables, le Piton des Neiges. N'ayant pas beaucoup d'expérience avec mon drone, je suis bien conscient que je ne peux que m'améliorer !

Dans l'enclos Fouqué, le Piton de la Fournaise et le Cratère Formica Léo.
Le piton des Neiges dans toute sa splendeur.

Le piton des Neiges sans un nuage !

C'est le sommet qui domine la Réunion avec 3 070 m. Il est au centre des trois cirques de l'île, Salazie, Mafate et Cilaos.

Il est éteint depuis 12 000 ans et est à l'origine de l'île avec celui de la Fournaise encore en activité.

Nous verrons le Piton des Neiges du cirque de Cilaos situé sur la partie gauche de la photo, en effet le village de Cilaos étant au pied du piton.

La Plaine des Sables.

La plaine des Sables avec ses couleurs rappelant la surface de la planète Mars. La NASA a effectué des essais de Rovers, envoyés sur la planète rouge, pour les mettre au point.

Le temps étant au beau fixe, nous prenons le temps de faire un peu de drone. Mais n'ayant pas souvent l'occasion d'en faire chez nous, je tâtonne encore trop pour trouver les bons réglages et je ne suis jamais vraiment rassuré dès qu'il quitte mon champ de vision.

Voici une petite vidéo qui montre le paysage qui nous entoure. Piton de la Fournaise, Plaine des sables, Piton des Neiges (activer les sous-titres).

Nous finissons par prendre la route pour le cirque de Cilaos.

Plus de 400 virages et quelques tunnels bien étroits pour nous rendrons au village de Cilaos, la route n'est pas vraiment de tout repos.

Nous avons réservé dans un hôtel de charme, La Villa Kazuera. Très bel hôtel bien situé dans le village, bien décoré, je recommande vivement ce bel endroit.

Avant d'aller nous restaurer, un petit apéro sur la terrasse face au Piton des Neiges.

La Réunion – île de Randonnées – Le cirque de Mafate.

La Réunion.

Le Cirque de Cilaos.

Nous avons prévu une randonnée ce matin dans le cirque de Cilaos. Nous partons à pied tôt directement de notre hôtel pour la Chapelle et nous poursuivrons sur Îlet à Cordes. De gros dénivelés nous attendent, le soleil brille et nous aurons chaud.

De notre hôtel, nous descendons vers La Chapelle. La descente est assez vertigineuse et je pense au retour où il faudra remonter tout ce dénivelé.

Arrivés au fond de la petite vallée, nous empruntons le sentier qui conduit à la Chapelle. C'est une gorge parcourue par la rivière Bras Rouge qui a creusé ce canyon.

Nous aurons à traverser plusieurs fois la rivière et une paire de chaussures pour marcher dans l'eau aurait été la bien venue. Nous suivons un groupe de réunionnais qui nous indique le bon chemin à prendre, ce qui n'est pas évident dans le dédale de rochers.

Le site est très touristique et nous retrouvons de nombreux réunionnais qui viennent en famille faire cette balade.

Heureusement qu'ils étaient là car le chemin arrivé au milieu des rochers n'est plus trop balisé et il faut savoir par où passer pour atteindre le début de la gorge.

Là encore nous n'avons pas pris de maillot et je me mets en slip pour franchir le petit barrage et rentrer dans la gorge. Mais je n'irais pas plus loin car il faut carrément nager pour progresser plus avant. et aller voir la cascade.

Nous reprenons le même sentier pour repartir puis bifurquons pour continuer sur Îlet à Cordes.

Ce petit village doit son nom aux esclaves qui venaient s'y cacher et accédaient au village en escaladant grâce à des cordes.

La remontée est sportive, gros dénivelé sous une chaleur accablante. En tout nous aurons marché presque 13 km et monté plus de 700 m.

Arrivés à Îlet à Cordes, nous trouvons un restaurant qui nous servira une bonne bière, des samoussas et des bouchons.

Nous visiterons le village avant de repartir par bus pour Cilaos.

La splendeur du cirque de Cilaos.

Saint-Pierre de la Réunion.

Aujourd'hui nous quittons le cirque de Cilaos pour descendre sur la côte jusqu'à Saint-Pierre où nous avons réservé un vol en hélicoptère. Avant de quitter ce splendide cirque, nous reprenons la route pour Îlet à Cordes car sur le chemin du retour en bus la veille, nous avons vu de beaux points de vue et voulons faire quelques clichés. A Saint-Pierre nous avons réservé dans un hôtel bien situé vers l'avenue qui longe la mer, le Lindsey Hôtel.

Saint-Pierre de la Réunion vue d'hélicoptère.

Encore une fois nous aurons beaucoup de chance. Ayant réservé notre vol en Hélico 3 jours avant, nous espérions avoir du beau temps.

Et aujourd'hui, pas un nuage à l'horizon lorsque notre hélico décolle, le pilot nous le fera remarquer et nous ferons un beau survol de l'île.

Seul bémol, j'ai une place à l'arrière en plein milieu de l'appareil et cette situation ne sera pas du tout propice pour faire des photos. Mais Ludo est à l'avant et il prendra les clichés présentés ci-dessous. De même il regrettera que sa jeune voisine ait passé la plus part du vol à dormir ! Ah ces jeunes ...

Après ce superbe vol en hélicoptère, et des images plein les yeux, nous passerons le reste de le journée à visiter Saint-Pierre et ses environs. Eglise, Mosquée, Temple Tamoul, quelques belles villas de style colonial ainsi qu'un superbe parc botanique en l'honneur de Pierre Poivre. Mais les rues de Saint-Pierre sont assez vides, nous trouverons tout de même une ruelle avec de nombreux bars et restaurants bien sympathiques.

Le Cirque de Mafate.

Aujourd'hui nous quittons Saint-Pierre et partons pour le cirque de Salazie. Nous voulons faire une randonnée dans le cirque de Mafate en passant par le col des bœufs. Sur notre route nous allons voir la cascade de Takamaka où deux centrales hydroélectrique ont été construites, la première dans les années 60 et les années 80 pour la seconde. Nous apprécierons ces gorges impressionnantes bien que le ciel soit complètement bouché et une fine pluie tombe.

Dans le cirque de Salazie, nous trouvons une chambre d'hôte à Grand-Îlet dans une bâtisse un peu vieillotte tenue par une mamie assez sympathique. Nous achèterons nos sandwichs à l'épicerie du village, adresse à retenir !

Randonnée cirque de Mafate.

Randonnée dans le cirque de Mafate.

Nous débutons notre randonnée en rejoignant le parking situé au bas du col des bœufs. De là, nous prenons la route forestière pour arriver au col des bœufs et redescendre dans le cirque de Mafate. Un peu de brume passe mais pas de pluie. Nous sommes partis tôt pour bénéficier du beau temps. Le sentier descend vers une ravine qui nous franchirons par une passerelle pour remonter sur Marla.

Nous avions prévenu notre hôte que nous déjeunerions de bonne heure. Donc nous partons vers 7 heures pour le parking du col des Bœufs à 1956 m.

Petite montée jusqu'au col puis descente, assez vertigineuse par des escaliers, vers la passerelle qui franchit le torrent et remontée sur Marla.

Le sentier au départ traverse une foret très humide dont les arbres sont couverts de superbes lichens. Cette descente nous amène jusqu'à la passerelle puis remontée sur le premier village, celui de Marla.

Le cirque de Mafate n'est accessible que par les entiers, pas de route. Les habitants sont ravitaillés par hélicoptère. Mais sur Marla, nous remarquons que la plus part des habitations sont tournées vers le tourisme, gîtes, restaurants, épiceries. Mais heureusement une école et une église nous montrent que des habitants permanents sont bien présents.

Après un peu de repos, nous reprenons notre route pour La Nouvelle.

Nous avons hésité entre remonter directement au col des bœufs, ou faire ce détour par La Nouvelle. Finalement nous optons pour la seconde solution et bifurquons sur La Nouvelle, mais la pluie s'invite en chemin et nous arrivons dans ce village sous une bruine continue.

Nous nous arrêtons pour manger nos excellents sandwichs (ceux achetés à l'épicerie de Grand-Îlet !) en compagnie de nombreux randonneurs.

Nous reprenons notre ascension toujours sous la pluie qui s'amplifiera à l'arrivée au col où nous serons complètement transits et gelés.

Randonnée dans le cirque de Mafate. Vous avez dit humidité ! Les arbres sont couverts de lichen !

Notre randonnée nous aura fait marcher 21,5 Km et gravir 1074 m en partant de 1973 m. Et oui, la Réunion est le paradis des randonneurs avec beaucoup de parcours bien sportif vu le relief de l'île. Prévoir des vêtements pour la pluie  en plus du sandwich et de l'eau !

Nous redescendons et retournerons à Hell-Bourg à l'hôtel des Cimes. Petit problème, l'hôtel est complet ! Mais étant déjà venus, on nous trouvera une jolie petite chambre où je prendrais une bonne douche chaude pour me réchauffer et allumerons le radiateur pour sécher nos vêtements.

Dîner au resto de l'hôtel puis une bonne nuit récupératrice avant de repartir pour la suite de nos aventures.

Saint-Gilles les Bains.

Nous repartons d'Hell-Bourg, dans le cirque de Salazie, pour la côte occidentale et nous poursuivrons jusqu'à Saint-Gilles les Bains où nous trouverons un hôtel agréable. Ce retour sur la côte s'accompagne d'une température plus clémente, plus estivale et d'une plus grande fréquentation des lieux notamment en bordure de mer avec des cafés et restaurants.

Sur la route pour le cirque de Salazie, des chouchous qui envahissent tout.

Sur la route, ce paysage envahi par le "chouchou", cucurbitaceae grimpante qui s'accroche sur tout support, rampe et supplante la végétation présente la faisant dépérir. La mamie de Grand-Îlet nous dira que la plante est contrôlée dans les cultures pour protéger le reste.

Cascades sur la route d'accès au cirque de Salazie.

Toujours sur la route pour redescendre de Hell-Bourg, cette falaise couverte de cascades. L'eau de pluie s'infiltre dans le basalte perméable puis atteint une couche imperméable et suit la pente pour ressortir au niveau d'une falaise. Cela crée des rideaux d'eau superbes.

Il y a aussi la cascade appelée "Le voile de la Mariée" où la falaise présente un très grand nombre de ces résurgences, mais notre mamie de Grand-Îlet nous dira que cette année par manque de pluie il n'y a pas vraiment de voile.

Nous arrivons sur la côte et passons par Sainte-Suzanne où nous irons voir la cascade Niagara. C'est sûr qu'à première vue, c'est une belle cascade, mais de là à la comparer à celle de Niagara ... Mais c'est encore le manque de pluie qui est en cause.

Nous passons par Saint-Denis sans nous y arrêter, nous voyons la nouvelle route du littoral avec ce viaduc impressionnant.

Nous finissons par arriver à Saint-Gilles les Bains où nous avons réserver un hôtel.

Cascade Niagara à Sainte-Suzanne.

Depuis saint-Gilles, nous visiterons la côte. Les plages sont jolies mais la présence possible de requins refroidira nos ardeurs. Par contre la bière est excellente, surtout la IPA ! La bière locale est la Bourbon qui a comme emblème un dodo, oiseau endémique de la Réunion disparu car exterminé par les colons. Il y a la version dégustation avec les déclinaisons de la série Héritage toujours de la même brasserie Bourbon dont la IPA. Mais je boirais aussi des bière artisanales, et oui, ils s'y mettes aussi à la Réunion.

Belle ambiance sur la côte, nous apprécierons cette atmosphère estivale de vacances avec ces bars, restaurants, glaciers.

Petit florilège des bières réunionnaises avec celle qui domine le marché local, la Dodo des brasseries Bourbon.

Mais des artisans brasseurs s'y mettent aussi et je dégusterais quelques belles bulles, des IPA, mes préférées ...