France – Mirepoix en Ariège, région Occitanie.
Mirepoix en Occitanie.
De retour du Périgord Noir, nous nous arrêtons visiter Mirepoix. Ses belles maisons du XIIIe et XIVe siècle dont le premier étage se prolonge par des "couverts" à charpente de bois soutenus par des piliers et des poutres sculptés d'animaux font la beauté et la singularité de la place centrale de cette belle ville. La cathédrale Saint-Maurice est classée au Monument Historique, édifice étonnant par ses dimensions.
La Cathédrale Saint-Maurice.
Le vocable de Saint-Maurice lui vient de la première église, alors construite sur la rive droite de l'Hers-Vif. Le 22 septembre 1209, le jour de la Saint-Maurice, les armées de Simon de Montfort prennent la ville et placent l’église sous le patronage du saint et de ses compagnons. Mais cette église n’est plus, emportée par l’inondation du 16 juin 1289, qui fait déplacer la ville sur la rive gauche.
L'ancienne Cathédrale Saint-Maurice, classée Monument Historique, est une église de style gothique méridional. Elle se caractérise par une nef unique très large (22 m). Il a fallut six siècles pour qu'elle soit achevée. La première pierre fut posée en 1298 par l’évêque Jean 1er de Lévis-Mirepoix . Le , avec la bulle Salvator noster, que le pape nouvellement élu Jean XXII fait de Mirepoix le siège d’un nouvel évêché ; l’église devient cathédrale.
D'importants travaux furent effectués au XVIe par Philippe de Lévis avec notamment l'érection du clocher et l'agrandissement de l'édifice. Ce clocher, achevé en 1506, abrite 16 cloches, dont un bourdon de deux tonnes.
Elle prendra son aspect actuel à la fin du XIXe siècle par les travaux de restauration menés par Eugène Violet-le-Duc et Prosper Mérimée à partir de 1858. C’est également de cette époque que date la porte renaissance, longtemps démontée, que l’on a retrouvé en 1952 et le porche d’entrée.
La place des couverts.
La Place des couverts est au centre de la bastide de Mirepoix. Elle est entourée de galeries couvertes en bois et est le centre administratif et économique de la cité. Mais c'est aussi un lieu d'échange, de rencontre et de détente autour d'un verre entre amis.
A l'origine elle était deux fois plus grande puis réduite de moitié lors de la construction des "Couverts de midi" au XVe siècle. Cette magnifique place est le lieu d'activités festives ainsi que des marchés du lundi et jeudi.
Après l’inondation de juin 1289, une place est construite dans un but fédérateur, située au centre de la bastide. L’aspect change ensuite par l’apparition des « Couverts » permettant aux propriétaires d’agrandir leur habitation grâce à l’encorbellement sans empiété sur la place et sans augmenter les taxes d’habitation. Chênes et résineux sont utilisés pour les poutres de construction. La plus grande partie de cette galerie couverte date certainement du XIVe siècle.
La Halle.
La Halle de Mirepoix est d'architecture industrielle, de style Baltard, érigée au XIXe siècle pour remplacer l'ancien "Couvert des mesures" qui était construit en bois.
Deux des anciennes mesures à grain sont encore visibles devant l'office du Tourisme. Les armes de la ville figurent en hauteur des écussons.
La porte d'Aval.
La porte d'Aval est le dernier vestige visible des fortifications du XIVe siècle qui protégeaient Mirepoix des attaques extérieures.
Au-dessus de la porte, trois pierres portent les traces de la Révolution française qui, dès 1790, a fait disparaître les armoiries de la famille de Lévis, de la ville et du chapitre.
La Maison des Consuls.
C'était le siège des magistrats municipaux à partir de 1500. C'est la plus grande et la plus imposante maison de la place.
Elle est la seule à présenter un décor sculpté, composé de plus de cent têtes et personnages caractéristiques de l'imagerie médiévale: tortues, sanglier, ours, oiseaux, animaux d'ici et d'ailleurs, têtes barbues, femmes à coiffe, hommes couronnés, figures obscènes ou tragiques, grotesques, grimaçantes. Cent quatre sculptures ornent les extrémités des sommiers (poutres perpendiculaires à la façade) et les piliers de soutènement.
Elle date du XVe siècle : Le 5 janvier 1274, Guy III de Lévis donne aux habitants de la cité le droit d'élire des consuls. Après la crue dévastatrice de l'Hers en juin 1289, il leur fait concession de cent stérées de terre sur la rive gauche de la rivière pour y bâtir la ville nouvelle.
En l'année 1500, les consuls se voient octroyer le droit de bâtir leur maison sur le solier de la maison de Justice. Le 14 août 1655, ils achètent une maison pour en faire l'Hôtel de Ville. Elle faisait office de tribunal, de salle de conseil et de prison.
La poutre de façade, ou poitrail, est un cœur de chêne d'un seul tenant de près de 12 mètres de long et de plus de 60 cm d'épaisseur.
La Mairie de Mirepoix.
Initialement installé sous le grand couvert, l'hôtel de ville a été déplacé en 1806 dans cette maison appartenant autrefois à Monsieur François Rabinel de Calzan, receveur des tailles.
Ainsi se termine cette visite de Mirepoix, nous prenons un verre à la Maison des consuls après avoir explorer la vieille ville puis nous reprenons la route pour rentrer.
Pour écrire cet article, j'ai consulté Wikipédia, le site officiel de la mairie et du département.
A voir aussi, la visite de la ville de Foix.
France – Foix en Ariège, région Occitanie.
Foix en Occitanie.
La ville de Foix est l’ancienne capitale du comté de Foix en Occitanie. C’est la préfecture du département de l’Ariège. La commune est située dans les Pyrénées et lovée au croisement de l’Ariège et l’Arget.
La ville est surplombée par le Prat d’Albis (1200 m), les terrasses du Pech (850 m) et le Saint-Sauveur (700 m). Entre piémont et montagne, c’est la porte d’entrée des Pyrénées Ariégeoises.
Même si la première forteresse érigée sur le piton rocheux date de l’époque romaine, la ville s’est développée au Moyen-Âge. La visite de la ville permet d’en découvrir l’héritage architectural.
Les petites ruelles étroites, les passages, les pontils de la rue des Grands Ducs, les maisons à colombages de la place Parmentier, la halle aux grains, l’abbatiale Saint-Volusien.
Les noms des rues et des places évoquent l’ambiance de la ville au Moyen-Âge : place du mercadal, rue de la Faurie (de la forge), rue des chapeliers, halle aux grains, rue du rocher, rue des marchands, rue du four d’amont, place au beurre.
Alors, nous cheminons dans les rues et ruelles à la découverte de cette magnifique ville.
Si l’abbaye existait déjà au XIIe siècle, la fondation de cet édifice remonte au VIIIe siècle, l'église fut rebâtie par Roger II, comte de Foix. Elle fut reconstruite et rénovée à plusieurs reprises.
Des chanoines réguliers de saint Augustin prennent possession en 1104 d'une abbaye abritant les reliques de saint Volusien. C'est alors que la construction d'une vaste église à trois nefs, comprenant un transept, est entreprise dans un style gothique méridional . Au XIVe siècle, le chevet roman est remplacé par un nouveau chœur de forme polygonale. Elle est remarquable par la largeur de sa nef et son vaste chœur polygonal de 9 chapelles rectangulaires.
L'édifice est ruiné pendant les guerres de Religion et les reliques sont brûlées. Les travaux de reconstruction sont entrepris à partir de 1609, et sont vraisemblablement achevés vers 1670 (pour la voûte).
De l'église médiévale, il subsiste principalement le portail et la base des murs de la nef. L'église est finalement classée au titre des monuments historiques par arrêté du 30 juillet 1964.
Il existait déjà un orgue dans cette abbatiale en 1502. On trouve aujourd'hui un orgue romantique de 40 jeux construit en 1869 et restauré en 2004. L'orgue de tribune, son buffet et sa partie instrumentale sont classés aux monuments historiques depuis le 17 octobre 1997.
La mise au tombeau est une œuvre en terre cuite du XIXe siècle des ateliers Virebent. Cette sculpture révèle la sensibilité de l'artiste dans le caractère expressif des personnages.
Le Château des Comtes de Foix.
Le château de Foix est un château fort du XIIe siècle, dont l'origine semble remonter au Xe siècle. Il fut remanié à plusieurs reprises et très restauré au XIXe siècle.
Il se dresse sur une plate-forme rocheuse dominant la ville. Le site du château fut choisi par les premiers seigneurs régnant sur le pays car il permettait de commander les accès à la haute vallée de l’Ariège et de surveiller de ce point stratégique le bas pays tout en se protégeant derrière de solides murailles. Il a probablement été construit à la fin du Xe siècle.
En 1002, il figure dans le testament de Roger Ier, comte de Carcassonne qui lègue la forteresse à son fils cadet Bernard. Ce dernier est le premier seigneur à porter le titre de comte de Foix vers 1012.
Ce premier château féodal était classiquement constitué d’une unique tour dont on retrouve les bases dans celles de l’Arget et qui était construite à l’endroit naturellement le plus élevé de l’éperon rocheux. Une enceinte protégeait le haut du rocher, en épousant au plus près le bord des falaises et qui ne faisait guère que la rehausser.
Ce monument permit aux Comtes d’asseoir leur autorité et de consolider leur implantation dans la région. En 1034, le château devient chef-lieu du comté de Foix et joue un rôle déterminant dans l’histoire militaire médiévale.
Durant les deux siècles suivants, le château abrite des comtes aux personnalités brillantes qui furent l’âme de la résistance occitane. Si la présence de cathares est attestée dans le comté, pendant la Croisade des Albigeois, le Château de Foix ne fut jamais un refuge pour les hérétiques, les comtes s'efforçant de garder leur indépendance.
Attaqué par les croisés au XIIIe siècle, Simon de Montfort ne parvient pas à prendre la ville lors du siège de Toulouse et il décide de détruire le comté de Foix.
En 1214 le château est remis au légat du Pape en gage de soumission. Il fût relativement épargné mais amputé de sa frange Est.
En 1241 Roger IV devint le comte de Foix puis il fait soumission à Philippe le Hardi, le château est déserté. Il sera restauré au début du XIVe siècle et redevient une résidence comtale.
Gaston Fébus réalisa de nombreux travaux grâce aux rançons des prisonniers qu’il fit lors de batailles mais le château fût délaissé.
Au milieu du XVe il est transformé en caserne. A partir de 1479, le comte de Foix devient roi de Navarre puis Henri IV roi de France en 1607 et il rattache ses terres au royaume, le château assure la défense du pays lors des guerres de religion.
Lors de la guerre de Trente Ans contre l’Espagne, à partir de 1635, il devient une garnison et prison. Statut qu’il garda au-delà de la révolution.
A partir du milieu du XIXe siècle, on connut en Europe un regain d’intérêt pour le Moyen Âge et le patrimoine historique. Le château fut alors classé monument historique, en 1840, puis restauré sous la direction de Paul Boeswillwald ancien collaborateur de Viollet-le-Duc lors de la restauration de la cité de Carcassonne.
Les restaurateurs tentèrent de revenir au monument médiéval ou plutôt à la conception qu’ils en avaient. Le château qui s’offre à nos yeux aujourd’hui est le fruit de cette restauration.
Séjour bien sympathique dans cette ville de Foix où il fait bon vivre. Nous nous baladerons dans les ruelles à la découverte des vestiges médiévaux, les maisons à colombage, l'Abbatiale et bien sûr la visite du Château Comtal. Mais nous sommes dans le Sud-Ouest de la France et nous profiterons d'une excellente gastronomie, salade périgourdine, cassoulet et crème catalane.
Surtout n'hésitez pas à vous y arrêter !
A voir aussi, visite de Mirepoix en Ariège.
France – Castelnaud-la-Chapelle
Ce matin après une randonnée dans un paysage givré, nous allons à Castelnaud-la-Chapelle pour visiter le château médiéval.
Nous l'apercevons au loin avec le village à ses pieds, les arbres de la forêt sont givrés.
Il fait bien froid en ce mois de janvier mais le soleil brille et le paysage se réchauffe peu à peu.
Nous sommes dans le Périgord Noir et le château de Castelnaud se dresse fièrement sur un éperon rocheux dominant le village.
Fondé au XIIe siècle, c'est un bel exemple de fortification médiévale et une importante collection d'armes et d'armures est présentée dans les salles du château.
Au début du XIIIe siècle, le château est la propriété de Bernard Casnac, seigneur cathare et vassal du comte de Toulouse.
En 1214, Simon de Montfort s'empare de la citadelle lors de croisades contre les cathares.
Elle sera reprise par Bernard Casnac puis brûlée par l'Archevêque de Bordeaux en 1215.
Nous grimpons jusqu'à l'entrée du château par les ruelles étroites et escarpées du village.
1259 à 1261, le château est reconstruit et devient l'une des principales puissances du Périgord. Le donjon et la courtine datent de cette époque.
1337, la guerre de 100 ans éclate. Par mariage avec l'unique héritière, Magne de Castelnaud avec Nompar de Caumont, le château passe dans le camp des anglais.
Durant cette longue période, le château passe de nombreuses fois d'un camp à l'autre au grès des alliances et intérêts particuliers.
La visite du château est très bien organisée, nous passons de salles en salles puis sortons sur les remparts et le bastion.
1442, le roi de France, Charles VII, ordonne le siège du château alors tenu par les anglais. Après trois semaines, les assiégés cèdent la forteresse contre 400 écus d'or. Les français en resteront maîtres jusqu'à la fin de la guerre de cent ans onze ans plus tard.
1489. A la fin du moyen age, la famille Caumont s'installe dans le nouveau château des Millandes plus confortable et plus conforme aux goûts de l'époque. Le château de Castelnaud n'est alors habité que par des soldats et leur capitaine dans les corps de logis à l'Est et au Sud.
Le Musée du Château présente une très belle collection d'arbalètes. Certaines sont richement décorées de marqueterie avec inclusions d'ivoire.
Outre les arbalètes, de nombreuses armes médiévales telles que des armures, cottes de mailles, épées, massues, poignards sont exposés.
Une petit filmographie retrace un épisode de la guerre de cent ans.
A l’extérieur du château, des catapultes, trébuchet, mangonneau, bombardes et autres mobiliers de guerre sont exposés et des démonstrations sont faites pendant la saison estivale.
1543. Geoffroy de Vivans, né au pied du château et devenu capitaine huguenot, défend cette place forte pour le comte de Caumont de confession protestante. Geoffroy dit le batailleur est craint de tout le Périgord et personne ne tentera de reprendre le château durant les guerres de religion.
1832. Vendu comme bien national en 1789, après la fuite de ses propriétaires, le château devient une carrière de pierre. La tour d'artillerie et le corps de logis sud perdent leur sommet. La végétation envahie le monument qui tombe peu à peu dans l'oubli.
En 1965, la famille Rossillon, originaire de Beynac, achète le château et entame sa restauration. Il sera classé au titre des Monuments Historiques l'année suivante.
La famille crée le Musée de la guerre au moyen âge situé dans le corps de logis Est et le donjon. De très belles pièces d'artillerie, avec notamment des arbalètes, armures et autres armes moyenâgeuses sont exposées et bien mise en valeur au fil des pièces visitées.
Pour rédiger cet article je me suis inspiré des commentaires du site officiel du Château de Castelnaud-la-Chapelle.
Ce château est tout simplement fabuleux, le rêve d'un enfant aspirant à être le souverain d'un château médiéval. Très belle visite, les propriétaires font revivre les lieux au travers d'expositions mais aussi d'animations et de reconstitutions.
Le site officiel du Château de Castelnaud. Vous y trouverez tous les renseignements, réservations, programme des animations ...
Autre article sur les merveilles du Périgord: Les Jardins suspendus de Marqueyssac. Mais aussi, en chemin, nous visiterons l'Abbaye Saint-Pierre de Moissac.
Autre ville médiévale: Foix et le château Comtal.
France – Pérouges
Une foi, une loi, un roi
Le village de Pérouges.
Le village médiéval de Pérouges a été classé plus beau village de France. Il a été édifié sur le mamelon de la Côtière et domine la plaine alluviale du Rhône environnante. Il est situé dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cette ancienne cité de tisserands était protégée par une double enceinte de remparts disparue au XVIIIe siècle. C'est un village typique de la Côtière de Dombes.
Situé sur la voix Lyon Genève, le village était très prospère et le commerce très actif par des marchés où se retrouvaient marchands d’étoffes, tanneurs, cordonniers, merciers, serruriers, chaudronniers et autres artisans.
Nous pénétrons dans la cité médiévale par la "Porte d'en Haut" qui date du XIIe siècle.
L'église Sainte-Marie-Madeleine est une église fortifiée. Construite au XVe siècle, elle partage les murs d'enceinte de la cité médiévale et est considérée comme une église-forteresse.
Trois de ses murs étaient aveugles et participaient à la défense du bourg. Le bas-côté gauche accueille un chemin de ronde en son sommet. A l'intérieur, les murs sont bruts à pierre apparentes.
La décoration est très sobre. Malgré le style gothique, les piliers sont très épais et l'ensemble ne parait pas très aérien. Elle donne l'impression d'inachevé.
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En pénétrant dans ce village médiéval par la porte d'En Haut, nous débouchons sur la place du Tilleul (ou Place de la Halle). Le tilleul qui y est planté est bicentenaire, symbole de paix, il a été planté juste après la révolution. Et pour préserver cet ancêtre, plusieurs poteaux ont été placés pour soutenir ses branches.
Tout autour de cette place, se trouvent de très belles maisons à colombages et encorbellement. On y trouve l'Ostellerie du Vieux Pérouges du XIIIe siècle, mais aussi d'autres bâtiments abritant commerces et artisanat.
Les commerces et boutiques des artisans sont toutes fermées mais nous pourrons nous restaurer à l'Ostellerie où nous dégusterons une tarte au sucre en dessert.
Les rues et ruelles de Pérouges sont pavées de galets. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus praticable, donc attention mesdames à ne pas venir en talons hauts ! Les galets sont omniprésents dans la construction des rues mais aussi des murs des maisons associés à la brique. On retrouve aussi le grès de la pierre dorée régionale dans les constructions.
C'est un village habité et donc vivant. Juste après être entré par la Porte d'En Haut, nous remarquons l'école avec les enfants dans la classe qui donne sur la ruelle.
Pérouges était une des villes fortes du puissant duché de Savoie dont on retrouve le blason disséminé dans les ruelles.
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Le style renaissance au niveau des fenêtres des maisons est ce qui saute aux yeux dès les premiers instants de notre visite. Nous sommes bien dans un village médiéval.
Nous passons la matinée à déambuler dans les ruelles, à explorer chaque recoin puis nous allons déjeuner à l'Ostellerie, seul restaurant ouvert en ce début mars et nous y retrouvons les quelques touristes rencontrés.
Nous ne manquerons pas de déguster la tarte au sucre, spécialité de la région des Dombes et de Pérouges.
De sa situation à proximité des axes commerciaux entre Lyon et Genève, le commerce a enrichit cette ville. L'agriculture et le tissage du lin étaient aussi des moteurs de l'économie locale.
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Nous repartirons en fin d'après-midi de Pérouges enchantés de nos visites et balades dans ses ruelles.
Le titre de plus beau village de France n'est vraiment pas usurpé et j'imagine qu'en saison estivale les rues doivent être bondées de touristes et les boutiques ouvertes ainsi que les artisans doivent apporter beaucoup d'animations.
De notre séjour à Lyon et sa région, vous pouvez consulter l'article sur le Vieux Lyon ainsi que celui sur le quartier Confluence.
France – Lyon – Confluence.
Musée des Confluences.
Nous partons à la découverte du nouveau quartier des Confluences à Lyon.
Au bout de la Presqu'île, là où la Saône rejoint le Rhône, un grand Musée à l'architecture très contemporaine a été construit.
Ce musée se définit par la confluence des savoirs : sciences, techniques et sociétés, pour mieux comprendre le monde… La Terre, l’humanité de sa naissance à aujourd'hui, l’histoire, la géographie. Une porte ouverte sur le monde, l’univers et les savoirs.
Autour d’un parcours d'expositions permanentes, des expositions temporaires, de grandes conférences artistiques et scientifiques, des concerts de musiques du monde, des semaines thématiques, des événements. Et une librairie boutique, une brasserie, un café.
N'ayant pas beaucoup de temps, nous ne ferons qu'explorer cette architecture avant de redescendre et partir à la découverte du nouveau quartier.
Pôle de commerces et loisirs Confluence.
Du Musée des Confluences, nous partons à la découverte des nouvelles constructions futuristes du quartier Confluences.
Un grand centre commercial et de loisir propose des boutiques mais aussi de nombreux restaurants, cinémas, hôtels, salles de sport... Le complexe est recouvert de verrières permettant d'apprécier la lumière naturelle tout en étant protégé.
Nous continuons notre parcours.
Le Quai Rambaud
Nous passons devant le siège mondial de la chaîne Euronews. Cet immeuble d'une superficie de 10 000 m2 est en forme de rectangle vert a été conçu par le cabinet d'architectes Jakob + Mac Farlane.
Le Cube Orange, oeuvre de l'agence d'architectes Jakob & Mac Farlane, dans le quartier de la Confluence de Lyon, siège de la société Cardinal.
Toujours Quai Rambaud, cet immeuble qui accueille une cinquantaine d'entreprises. Là encore une belle architecture contemporaine.
Il jouxte l'immeuble "Sucrière" une ancienne usine de sucre, utilisée comme entrepôt jusqu'en 1993, et est aujourd'hui spécialisée dans l'accueil simultané d'expositions artistiques et d'événements publics ou privés.
La Sucrière est notamment l'un des sites majeurs de la Biennale d’art contemporain de Lyon, qu'elle accueille depuis 2003.
Quai Antoine Riboud.
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Nous passons quai Antoine Riboud où se trouvent des immeubles d'habitations et d'autres accueillant le siège de diverses sociétés. Tout ce quai présente de beaux immeubles à l'architecture très contemporaine et éco-resonsable. Le port de Saône est un arrêt pour les navettes fluviales et sur le quai Riboud circule des navettes automatiques.
La tour Ycone, immeuble dont l'architecte est Jean Nouvel, est consacré à l'habitat. Chaque appartement a sa propre caractéristique : terrasse d'angle, terrasse d'intérieur, duplex avec verrière, etc. Pour certains, piscine ou SPA agrémente leur quotidien. L'immeuble est éco-responsable pour l'aspect thermique.
Tout le long de ce quai de Riboud nous apprécions l'architecture contemporaine des immeubles dont leur construction est éco-responsable avec un chauffage urbain et système de récupération des calories.