Cap Vert, Ile de Santiago, Tarrafal, Rui Vaz et Praia.

Cap Vert Santiago Tarrafal
Drapeau du Cap Vert

Les Îles du Cap Vert

Île de Santiago

Tarrafal.

Depuis longtemps Ludovic souhaitait visiter les îles du Cap Vert. Cet archipel d'Afrique de l'Ouest compte dix îles dans l'océan Atlantique face à la presqu'île du Cap-Vert au Sénégal.

L'archipel se divise en deux séries d'îles : au sud, les îles de Sotavento (Brava, Fogo, Santiago et Maio) et au nord, les îles de Barlavento (Boa Vista, Sal, São Nicolau, Santa Luzia, São Vicente et Santo Antão).

Au départ de Marseille, nous prenons un vol TAP Air Portugal pour Lisbonne puis Praia, la capitale, sur l'île de Santiago. Le décollage de notre avion est à 6 heures, nous nous levons en pleine nuit pour rejoindre Marignane. Courte escale à Lisbonne où nous prenons notre vol pour Praia.

Atterrissage, passage du contrôle de la police des frontières. Nous nous sommes enregistrés avant notre départ sur le site EASE et avons acquitté la taxe aéroportuaire. Cela permet de moins faire la queue à l'arrivée. (A condition d'emprunter la bonne file ...)

Retrait d'espèces à l'ATM de l'aéroport et achat d'une carte SIM pour bénéficier des données 4G durant notre séjour. J’ai pris une carte de 10 Go (10€) ce qui sera amplement suffisant pour notre séjour de 18 jours. L'installation de la SIM est faite par le vendeur à l'emplacement de SIM 2 du téléphone double SIM.

L'application ConvertPad permet d'avoir le taux de change pour toutes les devises, juste un peu de pub car gratuit.

Enfin, j'ai installé l'application MAPS.ME sur mon smartphone pour nous guider durant les randonnées. Cette application ne demande pas d'avoir accès à la 4G, les cartes des pays sont téléchargées à l'avance et sont assez précises pour les sentiers de randonnée même lorsqu'on est dans une zone non rouverte par le réseau local en 4G.

Au départ, nous pensions pouvoir organiser ce voyage au Cap Vert par nous même. Mais le transfert d'île en île est difficile à organiser à l'avance sans connaitre les aléas locaux. Nous pensions faire ces transferts en bateau, mais les heures de départs sont souvent modifiées quand la traversée ne prend pas beaucoup plus de temps que prévue ou même annulée. Sur place nous avons pu constaté les retards au niveau des vols. Nous sommes donc passés par l'agence ROOTS TRAVEL dont l'organisation a été sans faille.

Un chauffeur nous attend à la sortie de l’aérogare et nous conduit à Tarrafal à l'autre bout de l'île. L'hôtel Vista Mar de Tarrafal est bien situé en bordure de plage. Nous en profitons pour aller tester la bière locale sur la plage puis faire un tour pour voir cette petite ville en bord de mer.

Hôtel Vista Mar  Informations/réservations.

Nous explorons le petit port de pêche et allons dîner en ville. Dans le restaurant face au notre, des chanteuses passent sur des airs de musique cap-verdienne nous rappelant Cesária Évora.

Seconde journée à Tarrafal. Petit déjeuner sur la terrasse de l'hôtel. Belle vue sur la plage et petit dej copieux.

Nous prenons un taxi pour Ribeira de Prata pour voir la Silver Beach. Des pêcheurs remontent leur filet et il y a tout un attroupement pour les aider. Le filet est replié et les poissons répartis pour être vendus. Cette plage de sable noir est magnifique. Le contraste de la mer, du ciel, du sable noir et de la montagne surplombant Tarrafal (Monte Graciosa) est supebe, une carte postale. Nous remontons pour atteindre le village où nous prenons une bière dans un petit resto local.

Retour à Tarrafal pour le déjeuner, nous prenons un Aluger. Plusieurs femmes montent avec des bassines pour aller à la ville, une écolière l'emprunte aussi.

Nous décidons de retourner à Ribeira de Prata pour voir une piscine naturelle. Nous prenons un Aluguer (taxi collectif) à aller comme au retour, non pas par économie, 5€ le taxi, mais pour voir du monde. Au retour, notre chauffeur avait pris des femmes à Ribeira de Prata qui venaient acheter du poisson au port de Tarrafal. Nous les retrouvons à Tarrafal lors du déjeuner qui essaient de vendre leurs achats aux restaurants de la ville.

Nous revoilà à Ribiera de Prata, petite marche pour atteindre la piscine, il fait chaud! C'est un grand bassin naturel entouré de roches basaltiques noires. L'eau est limpide, de petits poissons y nagent et elle est à une température idéale. Belle baignade, l'eau est calme ce qui contraste avec l'océan tout proche où les vagues se fracassent sur les rochers.

Retour à Ribeira de Prata et arrêt obligé dans le petit resto du matin pour une bonne mousse. Puis retour à Tarrafal en Aluguer, nous n'aurons personne avec nous, dommage.

Soirée un peu ratée, on retourne au même resto pensant écouter tranquillement les chanteuses du resto en face. Mais non, notre resto a aussi un chanteur avec musiciens et les musiques se télescopent pour être finalement que peu audibles. Raté !

Le repas non plus n’est pas génial, poulpe pas assez grillé et "percebes" (pousses-pied) immangeables, du moins j'ai pas compris ce qu'on pouvait manger dans ces fruits de mer.

De plus, nous sommes vendredi soir et il n'y a pas beaucoup de monde dans les rues, quelques touristes, peu de locaux. On s'attendait à un peu plus d'animation. Une bonne glace sur la place centrale (une valeur sûre! délicieuse) et nous rentrons à l'hôtel un peu dépités. La journée a mieux commencé qu'elle n'a fini, les aléas du voyage …

Rui Vaz.

Nous quittons Tarrafal pour Rui Vaz dans les montagnes. Le même chauffeur vient nous prendre et nous accompagne jusqu'à la Pousada Quinta da Montanha. Superbe hôtel avec une vue imprenable sur la plaine et les pics montagneux jusqu'à l'océan et Praia, nous sommes à plus de 800 mètres. QUINTA da MONTAHA e-mail

En début d'après-midi, nous partons avec un jeune guide local, Janito, pour une randonnée en suivant une crête. Nous surplombons la partie sud de l'île Santiago. La vue porte jusqu'à Praia et l'île de Maio au loin dans la brume. Nous ne verrons pas São Filipe et le Fogo.

Nous sommes au pied du Pico da Antonia, plus haut sommet de l'île avec 1 394 m couvert de verdure. Nous poursuivons jusqu'au Monte Tchota. Retour à l'hôtel, petite balade dans le village avant le dîner.

Nous partons de Rui Vaz pour l'aéroport, c'est le patron de l'hôtel qui nous y conduit et j'en profite pour discuter des problèmes d'eau et d'agriculture. Il est ingénieur agronome. La pénurie d'eau au Cap Vert est terrible et nous verrons plusieurs points de distribution d'eau avec des files impressionnantes de locaux venant remplir leurs bidons.

Nous arrivons bien en avance et l'avion aura une heure de retard. Nous ne prendrons jamais deux transports dans la même journée, trop d'aléas, retard ou annulation.

Vol d'un peu plus de 30 minutes entre Praia et Fogo.

Retour à Praia.

Retour à Santiago. Nous devions avoir notre vol au départ de Fogo à 13h05, il est retardé à 16h35. Finalement, l'avion décolle avec une heure de retard et nous arrivons à Praia à la nuit tombée. L'hôtel est assez excentré par rapport au quartier historique sur le "Plateau". Nous posons nos valises et repartons en taxi pour profiter un peu de la soirée.

Le taxi nous emmène jusqu'au fameux plateau et nous visitons ce vieux quartier avec le palais présidentiel, la place centrale et les ruelles. Il est presque 19 heures et la plupart des commerces ferment. On prend un verre dans la rue piétonne puis décidons de dîner dans le resto très couru pour les concerts qui s'y tiennent. Mais tout est réservé, pas de place. On retourne au petit bar-resto bien sympathique de la rue piétonne où on déguste chacun une Cachupa (plat traditionnel à base de maïs et haricots).

Après ce repas typique, nous allons nous installer à la terrasse d'un bar quelques rues plus loin pour écouter de la musique. Un chanteur et trois guitaristes jouent des morceaux cap-verdiens emprunts de nostalgie.

Je suis sous le charme et l'émotion le reste de la soirée. Une superbe voix et de très bons musiciens. La journée se termine bien mieux qu'elle n'a commencé. Vive les voyages, quelle belle découverte !

A une terrasse à Praia, Santiago, un chanteur de morna nous donne le frisson.
A une terrasse à Praia, Santiago, un chanteur de morna nous donne le frisson.

Nous partons au nord de l'archipel le lendemain matin. L'île de São Vicente,  Mindelo, la patrie de Cesária Évora, tout un programme ...

Cap Vert, Ile de Fogo, Pico do Fogo et Sao Filipe.

Cap Vert, le Pico do Fogo, Parc Naturel.
Drapeau du Cap Vert

Les Îles du Cap Vert.

Île de Fogo.

Parc Naturel de Fogo.

A l'aéroport nous sommes attendus par un chauffeur qui nous conduit directement à l'hôtel dans la caldeira à 1 770 m. La caldeira est immense avec le Pico do Fogo majestueux au centre qui nous domine.

Après notre installation, nous partons nous balader jusqu'à Portella et Bangaeira voir les maisons englouties par la lave lors de l'éruption de 2014/2015. Pour certaines, il ne reste plus grand chose, tout est recouvert sauf parfois le toit. Nous louons des vélos cross pour faire un peu la route dans la caldeira. Les parois de la caldeira sont immenses, d'une hauteur impressionnante.

Retour à l'hôtel, avant le repas notre chauffeur revient, c'est lui qui nous accompagnera pour l'ascension du Pico do Fogo. Nous convenons d'un départ à 6h30.

Bonne ambiance et bon repas à la Casa Mariza. Nous dégustons du vin des vignes poussant dans la caldeira, le Chã.

Puis nous rejoignons notre chambre où règne une chaleur dantesque, j'avais fermé porte et fenêtre. C'est le premier hôtel reconstruit après l'éruption de 2014/2015 et le sol est encore bien chaud, un plancher chauffant naturel. Nous laissons entrer l'air frais par la fenêtre grande ouverte !

Casa Mariza  e-mail

Ascension du Pico do Fogo.

Panorama du haut du Pico do Fogo.

Lever aux aurores, nous partons pour l'ascension du Pico do Fogo. Petit déjeuner à l'hôtel puis notre guide, Hélias, nous rejoint et partons de l'hôtel. Marche tranquille, Hélias a un bon rythme et nous progressons bien. Il parle parfaitement français avec un petit accent traînant ... trop mignon.

Arrivés au pied du cône, la pente devient bien plus raide et nous nous arrêtons régulièrement pour récupérer. Le sentier est relativement bien marqué et ne présente pas de difficultés particulières. La dernière portion est plus raide, bien praticable mais pénible à gravir. Nous mettrons 3h15 pour arriver jusqu'au cratère, un peu plus de 1000 m de dénivelé.

A 2 788 m, superbe vue sur la caldeira et les nombreux petits cratères adventifs qui entourent le cône principal. L'océan est recouvert de nuage et on ne voit qu'une toute petite portion de côte où les vagues se distinguent par l'écume blanche qu'elles laissent. Le cratère, bien dégagé, est profond et large. Quelques zones de fumerolles tapissées de soufre dégagent de la vapeur et des gaz soufrés témoignant de l'activité volcanique en sommeil. Nous mangeons notre sandwich en contemplant le paysage.

Pour redescendre, nous empruntons un autre sentier qui conduit à une grande pente de cendre volcanique qui permet de descendre sans effort presque jusqu'au pied du Fogo. Mes genoux remercient Hélias pour cette bonne initiative. Il a prévu des guêtres pour ne pas remplir ses chaussures de cendre, j'aurai dû prendre les miennes.

Retour à l'hôtel Mariza pour déjeuner et se reposer le reste de l'après-midi.

Un grand merci à Hélias pour la motivation qu'il nous a apportée et sa connaissance parfaite de ce volcan. Il est originaire de Portella dans la caldeira et a toujours vécu dans la caldeira.

Le Pico do Fogo est un volcan de point chaud lié au panache mantellique capverdien, actif depuis 22-24 millions d'années, qui a créé une succession d'îles dont l'âge décline de l'est vers l'ouest. L'île de Fogo est la plus jeune de ce groupe et la seule qui a été active au temps historique.

Elle a commencé à se former sous la mer il y a 4,5 millions d'années en trois phases successives. La troisième phase s'est terminée il y a 73 000 ans par un gigantesque glissement de terrain d'une centaine de km3 qui a provoqué un méga-tsunami avec des vagues de 170 mètres de haut qui a essentiellement frappé l'île voisine de Santiago.

Ce glissement de terrain est à l'origine de la caldeira et de ses falaises impressionnantes. C'est depuis cette date que le Pico do Fogo proprement dit a commencé de croître et de remplir la caldeira pour former une couche de 2 km d'épaisseur.

Surveillé depuis le XVe siècle, le Pico do Fogo est entré 30 fois en éruption. Alors que celles-ci se produisaient à son sommet jusqu'en 1769, les éruptions suivantes ont eu lieu sur les flancs au niveau de fissures éruptives (1785, 1799, 1847, 1852, 1857, 1951, 1995, 2014).

Le Pico do Fogo entre en éruption à partir du 23 novembre 2014. Des coulées de lave s'écoulent dans la caldeira de Chã das Caldeiras. Le petit village de Portela a quasiment disparu sous les laves du volcan. En dehors du monde lusophone, l'éruption du Pico do Fogo n'intéresse guère les médias internationaux comme le font remarquer dans leurs blogs le géographe franco-allemand Christophe Neff, qui parle de « l'éruption oubliée », et le géologue britannique David Rothery.

Après 77 jours de phase éruptive, le volcan a cessé son activité le 8 février 2015 laissant des habitants à la rue. (Wikipédia)

Le Pico Pequeno.

Aujourd'hui, randonnée jusqu'au cratère responsable de l'éruption de 2014/2015. Nous partons de l'hôtel et randonnons jusqu'à cette faille éruptive où l'on retrouve plusieurs cratères alignés. Pas beaucoup de dénivelé, le sentier est assez facile et nous nous guidons avec MAPS.ME.

Ces cratères sont très beaux, colorés de rouges et jaune sur fond noir, très esthétiques avec en fond la caldeira Chã et les coulées de laves des différentes éruptions. Noires pour les plus récentes, brunes à beiges pour les anciennes.

De l'autre côté, le cône majestueux du Grand Pico do Fogo semble nous écraser. Nous sommes partis vers 9h30 et avons mis 1h40 pour atteindre le Pico Pequeno. Retour plus rapide pour redescendre les 390 m de dénivelé, un peu moins de 3 heures en tout, ce que nous avait indiqué Hélias la veille.

Une petite halte à l'hôtel pour se désaltérer, les bagages étant prêts, nous sommes pris en charge par un chauffeur de l'hôtel pour notre transfert à São Filipe.

São Filipe .

L'hôtel de São Filipe est splendide. Une ancienne résidence coloniale restaurée et avec de très belles chambres. C'est très classe ! Situé dans le centre historique, Bila Baxo, qui est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Comme toujours, une fois installés, nous repartons explorer la ville. São Filipe est bâtie sur une falaise, nous descendons jusqu'à la plage Praia da Bila, de sable noir déserte. On pourrait croire que c'est une ville de pêcheurs, mais aucun port de pêche accessible de la ville. Le port est en dehors de la ville plus au nord avec une belle plage plus fréquentée. C'est la ville principale de l'île de Fogo.

Puis nous déambulons dans les rues pour visiter. Les nombreuses maisons colorées donnent une touche de gaieté aux rues désertes. Certaines magnifiques, d'autres dans un état de délabrement et de décrépitude, dommage qu'elles ne soient pas restaurées. Nous sommes étonnés de voir que beaucoup de lieux sont fermés comme le musée municipal ou les restaurants sans en connaître la cause.

Une bière sur la terrasse de l'hôtel pour voir le coucher de soleil sur l'île Brava pile à l'ouest. Nous avons quelques difficultés pour trouver un resto ouvert. Celui de l'hôtel fera l'affaire.

Aujourd'hui, nous trouvons un taxi pour aller jusqu'à Ponta da Salina et São Jorge. Négociation avec plusieurs chauffeurs, nous en trouvons un qui nous demande 3000 Escudos (27€). L'hôtel nous disait 5000 CVE (45€). Un peu déçu par la côte, certes c'est un peu plus vert que le reste de l'île mais rien d'extraordinaire. A Ponta da Salina, une belle piscine naturelle dans des orgues basaltiques. Protection des vagues du large qui se fracassent sur les rochers de la côte. Nous poursuivons jusqu'à São Jorge qui est un tout petit bourg sans charme. Notre chauffeur nous propose d'aller jusqu'à Mosteiros pour 3000 CVE de plus, mais nous déclinons l'offre, la côte ne présente pas vraiment d'intérêt.

Nous nous promenons dans la ville qui, aujourd'hui, est bien plus fréquentée avec notamment le marché municipal très animé. Énormément de petits commerces, épiceries, lieux de ravitaillement des villages alentour. Certainement qu'un événement se prépare car les rues sont balayées, nettoyées et l'église et son parvis décorés de fleurs en papiers crépon blanc et bleu. Une visite officielle peut-être ? L'église Nossa Senhora da Conceiçao est peinte d'un très joli bleu. Petite visite du musée municipal avec la reconstitution d'une case typique de la caldeira Chã et son toit de chaume. Un bricabrac de vieux ustensiles, vaisselles, meubles … mais aussi des photos.

Nous devions prendre le vol pour Praia à Santiago vers 13 heures aujourd'hui. Ludo va se renseigner à la réception pour l'heure du transfert à l'aérodrome. Mais, surprise, le vol est retardé à 16h25. Nous sommes un peu étonnés que la réception ne nous ait pas prévenus, mais c'est un peu l'Afrique ici, la contrepartie de la nonchalance locale ! Après une balade en ville et sur les hauteurs pour voir une dernière fois les contreforts du Fogo, nous nous installons autour de la piscine pour passer le temps au calme.

Nous aurons pris conscience sur Fogo de la pénurie d'eau. L'île est aride, sèche et nous aurons vu des files d'attente de personnes venant se ravitailler à des points de distribution. Les sources sont rares, quelques usines de dessalement de l'eau de mer sont installées à Santiago et les hôtels affichent tous des notes d'information pour avertir leur clientèle de faire attention à leur consommation d'eau ainsi que d'électricité. C'est un pays pauvre n'ayant pas de ressources naturelles mais, apparemment, qui est bien géré par les autorités. Nous verrons lors de notre voyage quelques éoliennes pour l'électricité.