France – Le Vieux Lyon.

Lyon

Escapade à Lyon

Les Traboules du Vieux Lyon.

Les traboules sont en quelque sorte des "passages secrets" et, petits ou grands, on a tous envie d'explorer ces passages dérobés.

Dans le vieux Lyon, on en compte plus de 300. À la Renaissance, quand la population de Lyon a explosé, on a construit derrière les immeubles existants de nouveaux immeubles, sans remettre en cause le dessin des parcelles du Moyen-Âge qui favorisait les longues rues sans rues traversantes pour gagner de l’espace.

Pour éviter de longs détours, la traboule était la solution. À Croix-Rousse, au XIXe siècle, on a fait pareil. Ainsi, on pouvait descendre du haut de Croix-Rousse à Terreaux en ligne droite en les empruntant.

De nos jours, beaucoup d'entre-elles sont fermées au public par les propriétaires des habitations desservies par ces traboules. Trop de conflits, d'incivilités, de trafics mais aussi de visiteurs en nombre et peu scrupuleux de la quiétude des habitants de ces lieux.

Elles ont rendu de grands services à la population pendant la 2ème guerre mondiale et lors de la révolte des canuts.

Quelques unes sont ouvertes au public via des conventions entre leurs habitants et la municipalité.

Nous explorons les portes rue Juiverie, quai Romain-Rolland, rue des Trois-Maries, rue St Jean, rue de la Bombarde à la recherche de portes qui s'ouvrent sur une traboule. L'expérience est très excitante !

Mais pour en compter plus de 300, d'autres rues doivent être explorées et pour cela nous nous référons à un guide qui fournit un joli parcours dans les ruelles du vieux Lyon.

Les premières traboules apparaissent au IVe siècle et étaient construites perpendiculairement à la Saône.

Depuis le début du Moyen-âge, les habitants du bas de la colline de Fourvière s'approvisionnaient en eau en accédant à de très nombreux puits. Des passages couverts avaient été aménagés pour accéder à ces puits partagés.

Les traboules ont évolué au fil de la construction de l'habitat avec la densification des bâtiments, les caractéristiques géographiques des deux collines de Fourvière et de la Croix-Rousse et la plus ou moins grande profondeur des îlots.

Au XIXe siècle, l'activité de négoce, en particulier du textile (la soie), impose des déplacements rapides et abrités entre les lieux de production et les lieux de vente et de livraison. Grâce à leur utilité dans le quotidien des Lyonnais, les traboules sont devenues au fur et mesure des années un trait caractéristique de l'urbanisme lyonnais de la Renaissance  et ce, jusqu'au XIXe siècle. Leur intégration dans l’urbanisme était même prévue dès la construction de l’immeuble.

Les traboules étaient également présentes dans les constructions de la Presqu’île. Les grands travaux d'urbanisme au XIXe siècle ont restructuré ce secteur et fait disparaître les ateliers de tissage ainsi qu'une grande partie des immeubles anciens et de ce fait une partie des traboules.

Nous passons l'après-midi à explorer les ruelles du vieux Lyon à la recherche de traboules. Le style renaissance est omniprésent et marque la création de ces passages à travers les immeubles.

Voici quelques listes d'adresses de traboules.

VIEUX-LYON :

  • 3 rue des Antonins vers 68 rue Saint-Jean
  • 7 rue du Bœuf vers 34 rue Saint-Jean
  • 27 rue du Bœuf vers 54 rue Saint-Jean
  • 31 rue du Bœuf vers 14-10 rue de la Bombarde
  • 2 place du Gouvernement vers 10 quai Romain Rolland
  • 5 rue Juiverie vers 3 place Saint-Paul
  • 5 place Neuve Saint-Jean vers 40 rue Saint-Jean
  • 7 rue Saint-Jean vers 7 quai Romain-Rolland
  • 19 rue Saint-Jean vers 2 rue des Trois Maries
  • 27 rue Saint-Jean vers 6 rue de Trois Maries
  • 1 rue des Trois Maries vers 14 quai Romain Rolland
  • 9 rue des Trois Maries vers 17 quai Romain Rolland
  • 2 place du Petit Collège vers 10 rue Saint-Jean

CROIX-ROUSSE :

  • 30 rue Burdeau vers 19 rue René-Leynaud (Passage Thiaffait)
  • 22 rue des Capucins vers 5 rue Coustou
  • 6 rue des Capucins vers 1 rue Sainte-Marie-des-Terreaux
  • 9 place Colbert vers 14-14bis montée Saint-Sébastien (cour des Voraces)
  • 4 rue Désirée vers 7 rue Puits-Gaillot
  • 6-8 petite rue des Feuillants vers 19 place Tolozan
  • 118 montée de la Grande-Côte vers 7 rue Terme
  • 20 rue Imbert-Colomès vers 55 rue des Tables-Claudiennes
  • 6 rue René-Leynaud vers 3-5 rue des Capucins
  • 5 rue Royale vers 3 quai Lassagne

PRESQU’ILE :

  • 33-35-37 rue Auguste-Comte vers 21-23-25 rue des  Remparts-d'Ainay
  • rue des  Trois Passages vers 5 place  Gailleton
  • 15 rue  Victor-Hugo vers 16 rue  Auguste Comte
  • 37 place Bellecour Presqu'Ile vers 1 rue du Plat
  • 2 rue Charles-Dullin vers 1 rue Gaspard-André
  • 5 rue Confort vers 3 rue David Girin
  • 56 rue Mercière vers 26 quai Saint-Antoine (passage des imprimeurs)
  • 82 rue Président Edouard Herriot vers 45 rue de  Brest
  • 1 rue  Constantine, 2 rue d'Algérie, 3 rue d'Oran vers 1 quai de la Pêcherie

Visite du centre ville de Lyon.

Nous passons par les quais de la Saône pour rejoindre la colline de Fourvière. Ces quais sont très agréables et beaucoup de gens font une pause pour manger un sandwich ou tout simplement prendre le soleil au bord de l'eau, isolée du bruit de la circulation.

Les quais de la Saône sont en cour d'aménagement sur une grande partie de son trajet dans la région lyonnaise. Ces aménagements permettront de circuler hors des routes en toute tranquillité.

Sur notre parcours, nous pourrons admirer deux superbes fresques peintes en trompe-l’œil ainsi que de beaux monuments.

Tous ces escaliers, toutes ces traboules finissent par nous amener en haut de la colline de Fourvière où nous découvrons la Basilique de Lyon.

Spectaculaire, la basilique Notre-Dame de Fourvière domine la ville du haut de son promontoire. Classée monument historique, elle date du XIXe siècle.  D'inspiration Byzantine, l'intérieur est très richement décoré donnant un aspect très "baroque".

En chemin, nous passons par le mur des canuts. Dans le quartier de la Croix Rousse. Cette immense fresque en trompe-l’œil rend hommage aux travailleurs de la soie qui ont fait la gloire de la ville. Une oeuvre monumentale !

Vers les quais de la Saône, nous trouvons la Fresque des Lyonnais. À flanc de Saône, il s’agit probablement du mur le plus célèbre de Lyon. Depuis l’autre rive, ce bâtiment n’a l’air de rien. Mais en s’approchant, vous vous rendrez vite compte que les habitants de cet immeuble jaune restent étrangement statiques ! Toutes les célébrité lyonnaises y sont représentées.

Norvège – les îles Lofoten.

îles Lofoten

Escapade dans les Îles Lofoten.

Début mai 2013, nous effectuons une petite escapade dans les îles Lofoten en Norvège. Ces îles, situées au-dessus du cercle polaire, sont très touristiques et nous profitons du début du printemps dans le sud de la France pour partir en Norvège. Mais le printemps est loin d'être encore arrivé sous ces hautes latitudes !

Nous arrivons à Oslo et visitons un peu la ville avant de reprendre un vol intérieur pour les îles Lofoten.

La mairie d'Oslo, bâtiment des années 30 très massif et sobre, dit fonctionnaliste. Passage obligé par l'Académie des Nobels de la Paix (le seul prix Nobel qui ne soit pas remis à Stockholm), on ne pouvait manquer cela. Puis l'opéra ultra moderne, fait de marbre de Carrare et de verre. On trouve à l'intérieur une structure en bois extraordinaire, très belle. C'est aussi un lieu d'exposition.

Nous flânerons aussi dans les rues de la ville à la découverte de ses habitants et de son architecture.

Le lendemain, nous prenons un vol intérieur d'Oslo pour Narvik où nous attend une voiture de location.

Le vol est très spectaculaire car nous survolons la mer couverte de glace et les sommets très enneigés. Mais le soleil brille et nous sommes très impatients de visiter les Lofoten.

Le premier jour de notre périple, nous irons jusqu'à Svolvær située sur une île au sud de l'archipel.

Et effectivement, le printemps n'a vraiment pas encore pointé le bout de son nez, il fait un froid de canard, la neige envahie encore les champs et les lacs sont pris dans les glaces. Mais les paysages sont spectaculaires.

Lac pris dans les glaces aux îles Lofoten.

Arrivés à Svolvær, nous trouvons un hôtel très cosy aménagé dans un ancien Rorbu, les maisons typiques des pêcheurs des îles Lofoten. C'est la rançon du sucés touristique de ces îles.

Ces maisons typiques sont remplacées peu à peu par des hôtels ou habitations louées aux touristes qui ne doivent pas manquer la saison estivale arrivée tellement elles sont nombreuses ! Mais pour l'heure, bien peu de touristes et le temps est assez maussade avec de fréquentes averses. Mais parfois il y a un peu de soleil, quelques rayons perçant les nuages.

Nous visitons ce petit bourg et trouverons un bar sympathique pour une petite collation. Nous nous installons en terrasse et les plaids mis à disposition sont bienvenus vu la température extérieure !

Sur les bords de la mer de Norvège.

L'activité économique principale sur les Lofoten est la pêche au cabillaud qui une fois salé et séché constitue la morue. Nous verrons partout sur les îles de grands séchoirs battus par les vents et la pluie. Je serais étonné de voir que peu de séchoir soient protégés des oiseaux par un filet, certainement que la salaison ne convient pas aux volatils. Mais du coup il se dégage de ces séchoirs une odeur douceâtre de poisson, par vraiment désagréable, juste un peu écoeurant !

L'agriculture est aussi une autre ressource de ces îles mais le tourisme, surtout l'été, est primordial pour l'économie locale. Bien que beaucoup d'hôtels et pensions sont fermés en ce début mai, vu leur nombre très important, il doit y avoir énormément de visiteurs quand les beaux jours reviennent. D'autant que par sa situation au-dessus du cercle polaire, on peut observer le soleil de minuit du 27 mai au 17 juillet. Et c'est très appréciable de pouvoir continuer de se balader après le dîner à la lumière du jour même très tard.

Il y a toujours un séchoir à cabillaud perché ...

Mais qu'à cela ne tienne, malgré les épisodes de pluie, nous visiterons cette contrée avec beaucoup d'enthousiasme. Les paysages sont vraiment beaux, dépaysant pour nous venus du sud de la France.

De Solvær nous irons jusqu'à Å (se prononce O, et oui !), la ville la plus au sud des Lofoten. Les falaises abruptes plongeant dans les fjords aux eaux d'un bleu profond, les plages aux eaux turquoises. Un vent violent chasse les nuages et apporte un soleil éphémère dont les rayons ont bien du mal à apporter un peu de chaleur.

Nous battons la campagne, passant d'îles en îles par des ponts haut-perchés ou par des tunnels. Les infrastructures routières sont remarquables en Norvège où nous avons l'impression que rien ne les arrête !

Après notre visite à Å, nous poursuivons la route et visitons d'autres villages comme Henningsvær, Kabelvag. Les maisons et bâtiments sont bien colorés et cette touche de couleur, typiques des pays nordiques, apporte un peu de joie sur le fond plombé du ciel menaçant. Ces îles comptent environs 25 000 habitants vivant de la pêche et du tourisme. Randonnées, escalades, balades en mer, les activités ne manquent pas aux Lofoten.

Les Lofoten ont été un haut lieu de la civilisation Viking et au XIIe siècle l’essor économique provient de la production de morue exportée dans toute l'Europe.

Relief très accidentés en bord de mer de Norvège.
Montagnes et mer.

Nous passerons notre seconde nuit à Hamnøy. Le village est battu par les vents qui souffleront en tempête toute le nuit.

Puis nous reprendrons la route passant de village en village toujours avec un vent très soutenu. Nous décidons de retourner à Svolvær en passant par la côte ouest pour de nouvelles découvertes.

L'alternance de pluie et d'un peu de soleil nous donne de super paysages avec quelques arc-en-ciel.

De nombreux artistes se sont établis dans ces îles et les galeries et expositions d’œuvres ne manquent pas. Nous assistons à la construction et mise en place d'une jolie structure en bois.

Mer, montagnes, neige.

Dernier jour, nous nous rapprochons de Narvik par le chemin des écoliers. Nous prendrons un ferry pour passer sur l'ile d'Hadseløya faisant partie des Westerȧlen.

Le ciel toujours aussi plombé, température glaciale sur le bateau mais il ne pleut pas, c'est déjà ça et on profite de cette petite traversée pour admirer le paysage. Nous accostons et repartons à l'aventure sur les petites routes.

Nous allons visiter Nyksund sur l’île de Langøya et nous en profiterons pour nous restaurer avec quelques sandwichs agrémentés de "caviar" qui est une pâte à tartiner à base d’œufs de poisson. C'est mon mets favori quand nous voyageons en Islande et je suis ravi d'avoir pu en acheter ici en Norvège. J'ADORE ça !

Nous prendrons un ferry pour passer sur l’île d'Hadseløya faisant partie des Westerȧlen.

Nous sommes à Nyksund. Ce petit port de pêche a été abandonné dans les années 70. Depuis il reprend vie peu à peu par l'installation d'artistes, hôtels et brasseries, locations. Un vrai bout du monde !

Les bâtiments portuaires sont d'époque. L'ambiance est très étrange, comme dans un village abandonné resté dans son état d'origine. Un bonheur !

Mais si tôt dans la saison, peu d'établissements sont ouverts. Heureusement nous avions prévu une petite collation.

Nous visitons les lieux, déserts, le temps est clément et avec nous ! Quelques phoques dans le port semblent nous suivre quand nous marchons sur les pontons, ils sont peut être en manque de compagnie...

Mer émeraude, manquent les palmiers et les degrés !

Nous poursuivons notre route vers Sortland puis vers Narvik où nous rendons le véhicule et prenons notre avion retour pour Oslo. Dans la foulée nous rentrons sur Marseille. (où nous retrouvons une température plus clémente)

Cette petite escapade nous a apporté un grand bol d'air frais (dans tous les sens du terme !) et une grande détente pour nos petites cellules grises trop sollicitées les derniers temps.

Notre visite des îles Lofoten aurait pu se faire un peu plus tard dans la saison car nous n'aurions pas eu aussi froid mais l'avantage était qu'il y avait peu de monde, car ces îles sont très fréquentées l'été.

Paysage des Lofoten.

Ci-dessous, quelques cartes sur les îles Lofoten avec notre parcours depuis Narvik.

France – Saint-Cirq-Lapopie

Lot

Le Village de Saint-Cirq-Lapopie.

De retour du Périgord, nous nous arrêtons à Saint-Cirq-Lapopie pour visiter ce village classé "Plus beau village de France". Perché sur une falaise surplombant un méandre du Lot, ce village était une vigie pour surveiller d'éventuels envahisseurs et c'était aussi une cité batelière.

Il était aussi connue pour ses tourneurs sur bois et comporte 13 monuments historiques.

Saint-Cirq-Lapopie date de l’époque médiévale. Dominées par l’église fortifiée, les maisons aux tuiles brunes et à colombage sont pittoresques et donnent beaucoup de charme à ce village.

Cette cité médiévale qui fut partagée au Moyen-âge entre plusieurs dynasties féodales, dont les familles Lapopie, Gourdon et Cardaillac.

Il en résulte plusieurs châteaux et maisons qui constituaient le fort seigneurial du village.

Les vestiges des portes fortifiées de la cité font partie de l’héritage et du patrimoine bâti entre les XIIIe et XVIe siècles, que l’on peut contempler autour du village.

Au détour des ruelles du village, on peut encore admirer les arcades des échoppes des tourneurs sur bois, symbole de la vie économique de l’époque.

Le chemin de halage sur le Lot dévoile l’activité batelière qui fut, là aussi, un des atouts majeurs de la vie marchande du village.

L’église gothique de Saint Cirq Lapopie, édifiée en 1522, a conservé les vestiges de l’ancienne église paroissiale romane qui s’y trouvait.

On peut encore y admirer les décors sculptés et les peintures murales datant du XIIIème siècle.

Ce village, très apprécié des artistes depuis plusieurs années, compte de nombreuses galeries d'art ainsi que des ateliers des peintes et des sculpteurs.

Dès le début du XXème siècle, le village a attiré des artistes, des galeristes parisiens et à partir de 1950, de nombreux artistes du mouvement surréaliste.

En quête d’inspiration, les artistes ont trouvé ici une terre bénie pour laisser libre cours à leur imagination. Est-ce à cause de ces dégradés de bruns ? De l’harmonie des volumes ? De ce point de vue exceptionnel sur la vallée du Lot ? Toujours est-il que peintres, poètes et écrivains n’ont eu de cesse de venir ici tremper plumes et pinceaux.

Les nombreuses galeries et ateliers qui ont pris possession de ses vieilles pierres en témoignent. On perçoit encore nettement cette dimension artistique en découvrant le parcours d’art contemporain, sans oublier la résidence internationale d’artistes installée dans la Maison Daura.

Le poète et écrivain André Breton fut celui qui fit connaître Saint-Cirq-Lapopie. À propos de ce village où il s’installa à demeure, il déclara : J’ai cessé de me désirer ailleurs…

(pour rédiger cet article, je me suis inspiré des textes extraits du site "tourisme-lot.com" et "saintcirqlapopie.fr")

 

Ce village est vraiment pittoresque, magnifique et malgré le froid glacial, nous avons eu plaisir à le découvrir, parcourant les ruelles, visitant l'église. Mais encore une fois, nous sommes en janvier et nous ne trouverons pas un restaurant ouvert pour déjeuner, toutes les boutiques sont closes et les rues sont désertes. L'ambiance estivale doit être tout autre !

De notre périple en Dordogne, vous pouvez lire les articles sur "Les jardins suspendus de Marqueyssac" ainsi que "Le Château médiéval de Castelnaud-la-Chapelle"

France – Les Jardins de Marqueyssac.

Dordogne

Les Jardins suspendus de Marqueyssac.

Château de Marqueyssac.

Nous voici de nouveau dans le Périgord Noir et nous en profitons pour visiter ces magnifiques jardins. L'histoire du château de Marqueyssac remonte au XVIIème siècle et après d'importants travaux de restauration, il ouvre au public en 1997.

Nous entrons dans ce jardin et parcourons l'éperon rocheux qui domine la Dordogne jusqu'en vu de Castelnaud-la-chapelle. A la fin de notre visite des jardins, nous irons voir l'ancienne demeure dont certaines pièces bien restaurées sont présentées au public.

C'est Bertrand Vernet de Marqueyssac qui acquit la propriété en 1692 et est à l'origine des terrasses. Puis Julien Bessière fit ouvrir la grande allée. L'essentiel des aménagements datant du XIXème siècle proviennent de Julien de Cerval. Il est à l'origine des "folies" de buis qui a fait planter par millier.

Nous sommes en janvier et peu de site touristiques sont ouverts. Nous pourrons visiter deux pièces de ce château.

C'est une demeure d'agrément du début du XIXème siècle et le mobilier bien restauré est superbe, belle présentation.

Une salle à manger avec un poêle en faïence, du mobilier empire et un papier peint restitué à l'identique. Un joli salon de musique pourvu d'un piano avec du mobilier empire, cheminée. L'ambiance est au rendez-vous.

Au sud du château, le bastion est planté de buis pour constituer un jardin d'agrément. Le tracé du jardin, aux allées sinueuses, est classique des aménagements réalisés sous Napoléon III et présente des buis aux rondeurs et à la taille moutonante.

Contraste avec le jardin de buis du coté opposé qui présente des buis à la taille en parallélépipèdes disposés de façon plus anarchique.

L'ensemble est très beau et très romantique, s'intégrant bien au paysage dominant les méandres de la Dordogne. Le parc est planté d'espèces ornementales avec tilleuls, arbres de Judée, cytises, platanes, ormes ainsi que des cyclamens de Naples.

Cette propriété bâtie sur un éperon rocheux longeant la vallée de la Dordogne au sud offre une vue spectaculaire sur le paysage.

De nombreux chemins parcourent la propriété pour aboutir à un point de vue remarquable sur le village de la Roque-Gageac.

Le bastion sud des jardin de Marqueyssac.

Dans les jardins de Marqueyssac, se trouve une allée passant sous cette tonnelle. Charme, romantisme, le jardin est rempli de surprises.

Nous irons jusqu'au belvédère sur le village de la Roque-Gageac et les méandres de la Dordogne en passant par la promenade des Falaises. Le retour par la Grande Allée ombragée nous fera passer par cette tonnelle ombragée.

Sur ces chemins, chapelle, cascades, calvaire, cabanes, parcours ludiques se succèdent.

Revenus à notre point de départ, nous avons une superbe vue sur le village et château de Castelnaud-la-Chapelle.

Le buis est omniprésent sur cet éperon rocheux et constitue le fil conducteur des promenades. Il est bien adapté au terrain calcaire et à la sécheresse estivale. On retrouve sur ce versant sud aussi beaucoup  de laurier-tin, de chênes verts ou pubescents, érables de Montpellier, arbousiers, végétation méditerranéenne. Beaucoup d'arbres à feuilles persistantes donnant, en ce mois de janvier glacial, un sentiment de totale solitude glacée. Mais je ne doute pas qu'au cœur de l'été, ce passages ombragé doit être très apprécié du promeneur. Sur le versant nord, une végétation de type atlantique avec des charmes, érables champêtres, chênes, robiniers faux acacias ainsi que des hêtres.

Château de Marqueyssac, buis à la taille moutonante.

Ces jardins et promenades sont variées, reposantes et certainement très agréable en été. Ces lieux sont très prisés par les touristes qui ne manquent pas en Périgord durant la saison estivale. Certes il fait froid mais surtout, nous ne sommes pas embêtés par la foule ...

Les commentaires de cet articles sont inspirés de la plaquette remise à l'entrée du château. Vous pouvez visiter le site web du Château de Marqueyssac pour un avant goût de visite et obtenir des renseignements sur cette propriété.

 

Autre article sur les merveilles du Périgord: Le Château de castelnaud-la-Chapelle.

France – Carcassonne.

Carcassonne

La Cité Médiévale de Carcassonne.

La Cité Médiévale.

Nous retournons et visitons cette belle citadelle médiévale de Carcassonne. Nous étions déjà venu il y a quelques années et nous redécouvrons cet illustre édifice.

Un hôtel réservé au pied des remparts et c'est parti pour visiter la cité médiévale et le château comtal.

Cette cité médiévale fortifiée, dont les origines remontent à la période gallo-romaine, doit sa renommée à sa double enceinte, atteignant près de 3 km de longueur et comportant cinquante-deux tours, qui domine la vallée de l'Aude.

La Cité comprend également le château comtal et a basilique Saint-Nazaire.

En 1997, la cité est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO (source wikipédia)

Sauvée de la destruction par l'action et la ténacité de l'archéologue Jean-Pierre Cros-Mayrevieille, les ruines servaient de carrière pour la construction.

Puis restaurée au XIXe siècle de manière parfois controversée sous la direction de Viollet-le-Duc puis de Boeswillwald.

Carcassonne est située sur la rive droite de l'Aude et se trouve entre la Montagne noire et les Pyrénées sur une axe qui relie l'océan Atlantique et la Méditerranée. Dans ce couloir, le vent peut être très présent et quand il vient des Pyrénées, les températures sont glaciales !

Nous en ferons l'âpre expérience !

La Porte Narbonnaise.

La cité de Carcassonne a été un site protohistorique, une cité gallo-romaine, une place forte wisighote, un comté, vicomté et finalement une sénéchaussée royale. Au niveau des remparts, notamment de certaines tours, on peut voir l'empilement historique des constructions bien que de grandes parties soient détruites.

L'enceinte est ouverte sur l'extérieur par quatre portes. La porte Narbonnaise par laquelle on accède au château Comtal.

Lors de notre arrivée en fin d'après-midi, nous déambulerons dans la cité, visitant les remparts à leur pied puis la cité médiévale elle-même à la recherche d'un restaurant.

Le lendemain, nous partons de bonne heure de notre hôtel pour la visite du château et des remparts.

La Porte Saint-Nazairre.

La porte Saint-Nazaire donne sur le sud et la tour associée servait à défendre la la cathédrale Saint-Nazaire.

Nous visiterons cet édifice le jour de notre arrivée ainsi que le lendemain.

Nous sommes au mois de janvier et constatons que peu d'établissements sont ouverts. C'est une période très creuse, après les fêtes de fin d'année et les commerçants en profite pour prendre un peu de repos.

La Porte de l'Aude.

C'est par cette porte que nous pénétrons dans la cité car notre hôtel est très proche. Une première visite en marchant entre les deux rangées de remparts et nous pénétrons dans la cité.

A notre arrivée au pied de cette porte, nous remarquons ces cercles concentriques absents lors de notre précédente visite. C'est l'œuvre éphémère de l'artiste Felice Varini pour les 20 ans d'inscription du site au patrimoine de l'UNESCO. Au départ ce sont des bandes jaunes qui sont collées sur les murs par l'artiste, bien qu'éphémères, une fois décollées deux ans après, leurs traces persistent et n'en finissent pas de susciter la polémique. L'administrateur de la cité précise que le monument n'a pas été dégradé, seul les mousses et lichens ont été décolés avec les bandes laissant à leur place une pierre plus claire. Moi j'aime assez alors que Ludo déteste !

Enfin, il y a la porte du Bourg ou de Rodez assez discrète percée directement dans les remparts.

Le Château Comtal.

Nous débutons notre visite par le château des comtes de Trencavel. Ce château en forme de L comporte une chapelle et servira de forteresse à l'intérieur de la cité. Neuf tours dont deux d'époque wisigothe ornent le château et son enceinte.

Nous parcourons les pièces de ce château et de nombreuses statues, mascaroni, calvaires sont exposés et mis en valeur.

Après la visite du château, nous continuons par celle des remparts. Malgré le froid glacial et le vent, nous progressons sur les chemins de ronde à la découverte de cet édifice somptueux.

C'est un rêve d'enfant, château médiéval avec tours de guet, meurtrières, passages secrets, souterrains, pont levis... Mais, hélas, les simples visiteurs que nous sommes devons nous contenter de pièces ouvertes, accessibles au plus grand nombre.

Cette visite nous laissera rêveurs, la magie de ces vieilles pierres, le peu de touriste (mois de janvier et crise COVID) et le temps magnifique bien que glacial !

Nous irons déjeuner dans un restaurant, un repas plus "light" que le diner de la veille ! Le cassoulet est excellent mais ce midi, une salade aux gésiers sera plus digeste.

La Cité Médiévale.

Les remparts.

Nous repartons le lendemain pour poursuivre notre escapade vers le pays périgourdin. Nous avons bien choisi notre semaine de villégiature car le soleil règne sur le sud-ouest de la France.