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Cambodge – Lac Tonlé Sap – Phnom Penh.

Lac Tonlé sap

Le Cambodge.

Le lac Tonlé Sap.

Carte du Cambodge.

Nous quittons Siem Reap pour Kampong Khleang sur les bords du lac Tonlé Sap.

Ce lac est la plus grande réserve d'eau douce d'Asie du Sud-Est et un site de première importance du point de vue écologique, reconnu en tant que réserve de biosphère par l'Unesco en 1997. Le lac occupe une dépression créée par la contrainte géologique causée par la collision du sous-continent indien et de l'Asie.

C'est aussi un système hydraulique unique au monde. Le lac est relié au Mékong par la rivière Tonlé Sap. Selon la saison, elle coule du lac vers le Mékong ou du Mékong vers le lac. Lors de la crue du Mékong, le lac servant ainsi de déversoir au trop-plein des eaux en période de hautes eaux et de réservoir en période de basses eaux.

Ce lac est donc une protection naturelle, agissant comme une vanne de sûreté, quoique parfois insuffisante, contre les inondations du Mékong. On estime que la surface du lac peut alors atteindre 16 000 km2 et sa profondeur 14 mètres, alors qu'en saison sèche, la profondeur est de 1 à 2 mètres pour une superficie de 3000 km2. En volume, cela représente une multiplication par un facteur 70 et par 10 pour le niveau du Lac. C'est pourquoi les habitations bordant le lac sont soit sur pilotis, soit flottantes.

Lors des crues, rizières et forêts sont inondées ce qui fournit un habitat propice pour les alevins des poissons. On compte plus de 300 espèces de poissons et plus de 100 variétés d’oiseaux aquatiques. De plus les crues apportent des sédiments qui enrichissent les sols inondés et favorisent les cultures.

Le lac Tonlé Sap constitue une ressource commerciale importante. Il fournit plus de la moitié du poisson consommé au Cambodge. Il y a plus de 3 millions d'habitants autour du lac.

Ceci a des conséquences en terme de pollution des eaux mais aussi sur la rarefaction de la ressource par la surpêche.

Arrivés à Kampong Khleang, nous embarquons sur un bateau pour notre séjour sur le lac Tonlé Sap.

Nous faisons d'abord un balade sur le canal central jusqu'à voir le lac lui-même. Mais il y a trop de vent pour cette embarcation précaire et nous ferons demi-tour pour regagner le village et la maison qui doit nous accueillir.

C'est un maison sur pilotis avec une immense terrasse. Un petit coin a été aménagé en chambre et nous nous reposerons sur la terrasse dans des hamacs.

Le va et vient incessant des bateaux à moteur sur le canal nous inquiète pour la nuit, mais vers 22 heures la circulation ralentit nettement et je n'aurai pas de problème pour dormir. Nous passons cette fin d'après-midi à nous reposer dans les hamacs puis prenons un petit apéro avant de passer à table. Notre hôte nous a concocté de bons petits plats, la cuisine cambodgienne étant délicieuse, un régal.

Balade sur les rives du lac Tonlé Sap.

Avant d'aller dans notre maison d'hôte, nous effectuons une petite balade en bateau.

Nous empruntons un canal qui débouche sur le lac lui même mais nous ne pourrons pas naviguer un peu au large car il y a du vent et le bateau n'est pas assez stable.

Nous envoyons les bosquets d'arbustes les "pieds" dans l'eau. C'est dans ce milieu protégé des prédateurs que les poissons pondent et les alevins se développent.

Nous passons devant des maisons flottantes qui se déplacent en fonction du niveau du lac. Nous sommes à environ un mois du maximum de la crue et le lac est déjà descendu d'un peu plus d'un mètre. Nous passons devant un marché au poissons, un fumoir et des maisons sur pilotis où les habitants nous saluent à notre passage. Les barques utilisées sont fines et plates avec un moteur hors-bord dont l'échappement a été enlevé pour gagner en puissance. Mais du coup ils sont excessivement bruillants !

Lac Tonlé Sap au coucher du soleil.

Après une nuit paisible, je serais réveillé par le passage d'une barque devant la maison d'hôte, mais il n'est pas très tôt. Petit déjeuner puis après quelques photos nous disons au-revoir à nos hôtes et reprenons le bateau pour Kampong Khleang.

Auparavant, nous faisons quelques photos des enfants autour de la maison d'hôte puis sur le chemin du retour vers l'embarcadère de l'immense Bouddha qui protège le village.

Nous reprenons la route en direction de Phnom Penh où nous arriverons dans l'après-midi. Sur la route, un arrêt pour visiter le site archéologique de Sambor Prei kuk.

Phnom Penh.

Vishnu couché.

Palais Royal.

Nous arrivons à Phnom Penh et nous nous installons à notre hôtel. Nous disons au-revoir à Bun Song et à notre chauffeur qui repartent vers Siem Reap. Nous passons le reste de l'après-midi à flaner dans les rues de Phnom Penh.

Le lendemain, nous sommes accueillis par Borin, notre guide sur Phnom Penh. Nous commençons nos visites par le Palais Royal en passant par le mémorial de Norodom Sihanouk.

Le Palais Royal a été construit en 1860 après que le Roi Norodom Ier eut déménagé la capitale royale d'Oudong à Phnom Penh au milieu du XIXe siècle. Il se situe au confluent de trois grands fleuves, le Mékong, La rivière Tonlé Sap et le Bassac. Le palais couvre une superficie de 174 870 m2.

Le palais royal est un bon exemple d'architecture khmère avec son mur défensif, salle du trône, temple du Bouddha d’Émeraude, stupas, des flèches imposantes et des peintures murales.

Musée National.

Visite du Musée National où sont exposés tous les chef-d'œuvres de l'architecture Khmer vues lors des visites des temples d'Angkor et Sambor Prei Kuk. Je retrouve le statue du roi Lépreux et d'autres vues dans des temples angkoriens et pré-angkoriens.

Énormément de pièces sont exposées et Borin nous laisse déambuler dans les allées entre deux explications pour apprécier les œuvres et faire des photos. Une salle de classe sort du musée et les élèves se prêtent aux photos que nous faisons d'eux. Sourires, bienveillance, j'adore l'Asie ! Puis nous partons visiter le Wat Phnom, la "montagne Cosmique".

Wat Phnom.

Le Wat Phnom, de son vrai nom Wat Phnom Daun Penh est une des plus anciennes pagodes bouddhistes de Phnom Penh, bien que le bâtiment actuel ne date que de 1926.

La légende raconte que Madame Penh, trouva quatre statues de Bouddha dans le tronc d'un arbre échoué sur les rives du Mékong. Elle voulu placer ces statues de Bouddha dans un temple et que ce temple soit en hauteur. Mais la plaine de Phnom Penh est plate ! Donc une colline est construite puis on édifie un temple pour ces statues. Phnom veut dire colline et donc Phnom Penh est la colline de Madame Penh. On offre à sa statue des cosmétiques (rouge à lèvre, parfum ...) d'où le rouge à lèvre qui déborde un peu !

Quand nous visitons le Wat Phnom, c'est jour de fête et de très nombreux pèlerins viennent offrir nourriture, fleurs, encens. Il y a foule.

Visite du vieux Phnom Penh.

Nous partons en cyclo-pousse visiter les vieux quartiers coloniaux de Phnom Penh. Borin nous explique que lorsque les cambodgien ont commencer à revenir dans Phnom Penh, le gouvernement leur a attribuer des parcelles, des surfaces habitables dans d'anciens bâtiments comme des églises.

On verra donc une ancienne églises investie et partagées en plusieurs petits appartements directement construits dans l'édifice. Il en résulte un dédale de ruelles étroites et tortueuses. Peu de bâtiments ont été restaurés mais nous verrons certains comme la poste, anciennes villa encore debout.

Le Musée du génocide.

Borin nous amène au Musée du génocide. Avant de commencer les visites, Borin nous donne des explications la voix chargée d'émotions car il a personnellement vécu cette sombre histoire du Cambodge étant enfant. Il a pu survivre et en réchapper. Cette visite est bouleversante et on réalise l'horreur de ce qui c'est déroulé dans ces lieux. Le mode de vie des prisonniers, leur détention pire que des bêtes, les techniques de tortures, les fosses communes ... Nous en ressortons silencieux, atterrés par tant de souffrances, de cruauté et de morts.

Tuol Sleng était un lycée transformé en prison, la S-21, par le régime des Khmers rouges dans les années 1970. Il y avait 196 prisons dans tout le pays. Quelques 18 000 personnes sont passées dans ces bâtiments et sont morts. Hommes, femmes, enfants.

On estime à environ 3 millions de morts pendant le régime des Khmers rouges mais cette estimation est délicate car on ne connaissait pas vraiment la démographie lors de ces événements.

Couroupita guianensis.

Ainsi ce termine notre voyage au Cambodge. Nous profiterons de notre dernière soirée pour explorer encore un peu Phnom Penh, les vieux quartiers et les nouveaux avec ces buildings qui s'élèvent un peu partout dans la ville. Nous trouvons un petit resto coincé entre les immeubles pour notre dernier repas.

Lors de ce voyage au Laos et Cambodge, nous avons retrouvé la quiétude, les sourires, la bienveillance et la douceur de l'Asie.

Cambodge – Siem Reap, les temples d’Angkor.

Cambodge.

Le Cambodge.

Siem Reap.

Carte du Cambodge.

Nous continuons notre voyage en Asie en partant de Luang Prabang au Laos pour Siem Reap au Cambodge.

Ce voyage a été préparé et conçu avec l'agence Asie Online avec laquelle nous voyageons en Asie depuis plusieurs années. Cette agence propose des visites hors des sentiers battus et surtout de pouvoir adapter notre parcours en fonction de ce que nous souhaitons visiter.

Arrivés à notre hôtel, nous constatons qu'il est assez loin du centre ville. Nous contactons l'agence qui nous changera d'hôtel le lendemain. C'est cette réactivité qui fait la force de cette agence toujours très à l'écoute de ses clients.

Le lendemain, nous sommes accueilli par Bun Song notre guide pour cette partie du Cambodge et nous commençons nos visites.

Arrivés à Siem Reap, nous sommes pris en charge par notre chauffeur qui nous conduit à notre hôtel.

Après notre installation, nous partons à pied explorer la ville.

Nous passons devant le Grand Hôtel d'Angkor célèbre grace à Hercule Poirot et Agatha Christie. Il est bien décoré et illuminé pour les fêtes de fin d'année.

Puis nous allons voir un temple et entendons qu'une cérémonie s'y déroule. Nous serons invités à y participer, on nous fait de la place pour nous installé. Même si nous ne comprenons pas trop le but de cette cérémonie, nous constatons la ferveur des participants. Un petit tour dans la pagode (enceinte avec des temples) et passons devant le quartier d'habitations des moines. Un jeune moine étudie avec des chiens à ses pieds.

Sur la place du musée national d'Angkor, un arbre est plein de roussettes, chauve-souris frugivores.

Nous partons vers le marché, toujours aussi coloré et animé. Un régal pour les yeux et des interrogations sur certains produits, est-ce que ça se mange ... Nous terminons nos visites par un apéro au FCC, très bel immeuble colonial français style Art Nouveau.

Le lendemain matin Bun Song nous accueille à l'hôtel et nous prenons la route vers les sites archéologiques pour commencer nos visites. Tous les sites sont inscrits au Patrimoine Mondial de l'UNESCO et de nombreux pays ont participer aux fouilles et à la reconstruction des temples.

Les Temples d'Angkor.

Le Temple Banteay Srei.

Banteay Srey qui signifie la citadelle des femmes ou de la fortune, c'est un temple hindouiste entièrement dédié à la divinité Shiva. 

Ce temple a été construit au Xe siècle dans du grès rose sous le règne de Jayavarman V.

Avec l’arrivée des archéologues de l’Ecole Française d’Extrême-Orient, le temple fut rapidement dégagé en 1924 pour sa restauration puis fortement restauré entre 2010 et 2016 par l’équipe de l’Université de Genève et de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.

Occupant une petite superficie, le temple Banteay Srey s’étend seulement sur environ 45 000 m². Comme tous les autres temples angkoriens, Banteay Srey est entouré par des douves et des murs d’enceinte de brique et de latérite. Il dispose ainsi de trois enceintes qui abritent chacune différentes constructions.

Le Temple Ta Prohm.

Le temple de Ta Prohm fut construit entre la fin du XIIe siècle et le début du XIIIe siècle sous le règne du dernier grand roi de l'empire khmer Jayavarman VII adepte du bouddhisme mahāyāna.

L'architecture du Ta Prohm est de type complexe monastique, temple à un seul niveau par opposition aux temples-montagne comme sont le Baphûon ou le Bayon.

Ta Prohm est dédié à Prajnaparamita, nom bouddhique de la mère du souverain Jayavarman VII. A partir du XIIIe siècle, tout comme le Bayon, il comporte des tours en pierres symbolisant des visages monumentaux du bouddha de la compassion. Autrefois connu sous le nom du vieux Brahma, le temple Ta Prohm, également nommé Rajavihara qui signifie le monastère du roi. Rendu célèbre par le film Tomb Raider. L’Ecole française de l’Extrême-Orient décida de le laissé en état avec ses décorations pittoresques. Néanmoins, de nombreux travaux furent accomplis afin d’immobiliser les ruines, permettre un meilleur accès aux visiteurs et maintenir l’aspect original du temple.

Les arbres qui envahissent les temples sont des Tetrameles nudiflora ou faux fromager. Ils poussent de façon continue et on ne peut pas les dater par les cernes de croissance. Certains sont vieux de plusieurs centaines années.

Le Temple d'Angkor Wat.

Le Temple d'Angkor Wat.

Angkor Wat est le plus grand et le plus important temple du site d’Angkor. C'est le plus grand monument religieux du monde réparti sur un site de 162 hectares.

Construit par le roi khmer Suryavarman II au début du XIIe siècle à Yaśodharapura (Angkor actuel) capitale de l'empire khmer en tant que « temple d'État ».

Initialement hindou et dédié au dieu Vishnou, il a progressivement été transformé en temple bouddhiste vers la fin du XIIe siècle.

Angkor Wat combine deux bases de l'architecture khmère: temple-montagne et temple à galeries. Il représente le mont Meru, la maison des dieux dans la mythologie hindoue.

À l'intérieur d'une douve de plus de 5 kilomètres de long et d'un mur externe de 3,6 km de longueur se trouvent trois galeries rectangulaires, chacune construite l'une à l'intérieur de l'autre. Au centre du temple se dressent des tours en quinconce. Pour honorer la divinité Vishnou il est exposé à l’ouest, ce qui est assez rare.

Bun Song nous accompagne pour renter dans l'enceinte du temple et nous commençons par les galeries avec les bas-reliefs contant l'épopée indienne et l’histoire des guerres menées par le roi Suryavarman II. Les trois galeries sont reliées par un couloir qui s’étend sur toute la longueur du temple. Entourant le troisième niveau du temple, ces structures sont comme les piliers des apsaras. Sur 800 m de longueur, la première galerie dispose ainsi des piliers carrés sur le côté extérieur et fermés sur le côté intérieur. Un plafond en bois sculpté finissait les galeries. Une reproduction est présente sur une portion.

Edifiée au-dessus du troisième niveau, la tour centrale et les galeries sont les pièces maîtresses pour la culture bouddhiste dans la ville ancestrale d’Angkor. Elles témoignent de l’époque où le temple a été transformé en une institution bouddhiste. Le sanctuaire central abrite ainsi quatre images du Bouddha placées sur les quatre points cardinaux.

Nous montons encore d'un étage et on peut voir les quatre Bouddhas qui ont remplacé la statue de Shiva exposée à l'entrée. Lorsque le temple à été dédié à Bouddha, la statue de Shiva a été déplacée et à la place un mur avec un Bouddha sculptés sur chaque face a été construit. D'autres sculptures de Bouddha trônent dans l'édifice.

Les murs d’enceinte du temple sont richement décorés à l’intérieur comme à l’extérieur avec des sculptures hindouistes. Sur les murs d’enceinte et les murs des galeries, le temple affiche plus de 2000 sculptures d’apsaradevatas et rishis dans l’art de l’époque angkorienne. Les façades des linteaux ou des frontons affichent aussi des sculptures de Vishnou et de Krishna.

Ci-contre, des sculptures sur les tours et ces visiteurs qui louent des costumes traditionnels pour se faire photographier avec le temple en fond. Nous en croiserons souvent, notamment pour faire des photos de mariage.

Construit avec des grès de différentes couleurs et de la latérite, Angkor Wat est le temple le mieux conservé du site archéologique d’Angkor. Il a préservé son architecture khmère d’origine.

Le temple a été initialement conçu comme un important centre religieux hindouiste dédié à Vishnou. Après cela, il a été consacré au bouddhisme. C’est pourquoi, on trouve sur chaque recoin de ses structures de nombreux bas-reliefs religieux marquant ces deux religions. On en compte plus de 1 200 m² de bas-reliefs sculptés dont la plupart vous retracent la valeur et l’histoire de la culture hindoue.

Le Temple Bayon.

Le Temple Bayon est un temple-montagne consacré au bouddhisme. Situé à l’intersection des routes nord-sud et est-ouest, ce temple est la structure centrale de l’ancienne ville fortifiée d’Angkor Thom. Son nom signifie Montagne Magique.

Bayon fut construit vers le début du XIIIe siècle. Dernier temple-montagne édifié par le roi Jayavarman VII, il était, à l’apogée de son règne, un temple d’Etat. À l’époque du roi Jayavarman VIII (1243-1295), vers 1350, le temple fut converti à l’hindouisme, la religion officielle des Khmers à cette période. Plusieurs images du Bouddha furent détruites et transformées en images hindoues et différentes structures furent créées pour rendre hommage aux divinités de ce culte.

C’est une pyramide à 3 niveaux qui abrite à l’intérieur des enceintes, des galeries, des tours et un sanctuaire central. Il reflète le Mont Meru, le centre cosmique et symbolique de l’univers hindou.

A l’origine, Bayon comptait 54 tours de pierre qui affichaient sur les quatre façades des gigantesques visages du Bouddha. En tout 200 visages énigmatiques tournés vers les 4 points cardinaux. Ces visages représentent Bouddha ou bien Brahma mais des archéologues pensent au visage du roi  Jayavarman VII.

Les bas-reliefs racontent la vie des peuples angkoriens, du marché, des éléphants de combat de l’armée khmère, des batailles navales entre les Khmers et les Chams ainsi que des danseuses appelées apsaras.

Le Temple Baphûon.

Le temple Baphuon figure est un temple-montagne hindouiste situé à l’intérieur de l’enceinte d’Angkor Thom.

Consacré à la divinité Shiva, le temple Baphuon fut construit au XIe siècle, sous le règne d’Udayadityavarman II. A son époque de gloire, il était le temple d’Etat connu sous le nom de « montagne d’or ». C'est le plus imposant temple-montagne d’Angkor Thom. Construit au sommet d’une colline artificielle, le temple Baphuon reflète l’image du mont Meru. Ce site compte trois enceintes, plusieurs gopuras, quelques galeries et un sanctuaire principal. Le sanctuaire central reste la plus imposante construction du temple de Baphuon. Les décorations du temple se composent de bas-reliefs hindouistes qui racontent les scènes des épopées indiennes de Ramayana et de Mahabharata. Vers la fin du XVe siècle, le temple a été converti au bouddhisme et une partie du temple a été démolie.

A l’extrémité ouest, le temple affiche une gigantesque statue de Bouddha couché qu'il est bien difficile de distinguer.

Le temple Phimeanakas.

Le temple Phimeanakas (palais céleste) est un petit temple hindou situé à l’intérieur de l’enceinte fortifiée du palais royal d’Angkor Thom au nord-ouest de Baphuon et sur le côté ouest de la terrasse des éléphants. La construction du Phimeanakas commencée vers la fin du Xe siècle par Rajendravarman terminée par Suryavarman I et rénovée par Jayavarman VII. Durant le règne de ce dernier roi, ce temple a été utilisé comme le palais privé du roi.

Selon la légende locale, ce temple abritait autrefois un serpent à neuf têtes. Chaque nuit, ce serpent qui habitait dans le pavillon doré sur le sommet du temple se déguisait en femme et séduisait le roi. Dès lors, le roi finit par toujours revenir au temple et se coucher avec elle avant de rejoindre ses femmes et ses concubines.

La Terrasse des Éléphants est une place forte au milieu de la ville d’Angkor Thom, à proximité du Palais Royal. Il s’agit d’une terrasse d’apparat royal qui renferme l’histoire des événements célèbres de la cité d’Angkor. Le nom de Roi Lépreux a été attribué à cette statue car il lui manquait des doigts. Ces doigts ont été cassés, le roi ne souffrait pas de la lèpre.

Le temple Chau Say Tevoda.

Le temple Chau say Tevoda est un temple montagne khmer à l’est d’Angkor Thom érigé au XIIe siècle par Suryavarman II.

Ce temple-montagne est enserré dans une enceinte unique entourée d’un fossé-douve qui contient quatre gopuras aux points cardinaux, des « bibliothèques » et la tour sanctuaire.

Là encore nous verrons des couples en costume traditionnel pour des photos de mariage.

Le temple Thommanon.

Le Thommanon est un temple hindouiste situé à l’est d'Angkor Thom et construit XIIe siècle, probablement sous Suryavarman II.

Une seule enceinte entourée d'un fossé-douve contient deux gopuras, des "bibliothèques" et la tour sanctuaire, sculptés d'images çivaïtes et vishnuïtes.

La décoration en bas-relief et haut-relief de qualité remarquable, où le Râmâyana occupe une place importante, annonce le style d'Angkor Vat.

Le temple Preah Khan.

Le Temple Preah Khan est un complexe monastique bouddhiste construit en l'honneur de la victoire sur les Chams de Jayavarman VII. Il a été construit au XIIe siècle. C'est un temple "à plat" entouré d'une première enceinte d'environ 800 m sur 700 pour 5 m de haut, elle-même bordée de douves de plus de 20 m de large. Le complexe couvre tout de même 56 hectares.

Le mur en latérite de la quatrième enceinte est décoré de 62 immenses garuḍas de grès, gardiens du temple.

Un gîte d'étape sur le côté de la route d'accès Est. Au XIIIe siècle, sous le règne du roi Jayavarman VIII qui imposa un retour à l’hindouisme, la plupart des représentations du Bouddha ornant le Preah Khan ont été détruites ou transformées.

Lors de fouilles archéologiques en 1939, Maurice Glaize découvrit la stèle Preah. Gravée sur ses 4 côtés de 179 versets en sanscrit. Elle contient notamment des invocations aux trois joyaux du bouddhisme, le Bouddha, le Dharma (les enseignements) et la Sangha (la communauté bouddhiste). Elle fait également l’éloge de Jayavarman VII, le roi guerrier, bâtisseur d’une ville nommée Nagara Jayasri.

Le temple Neak Poan.

Situé à environ 2,5 km à l’est de Preah Khan, soit au nord-est du site d’Angkor, Neak Pean est une petite île circulaire artificielle dominée au milieu par un temple bouddhiste.

A travers son architecture et ses cinq bassins, ce site respire une ambiance ancestrale et sereine. Dans cette ambiance, il est donc très agréable d’y admirer à quel point le bouddhisme et l’hindouisme se combinent harmonieusement.

Construit par Jayavarman VII vers la fin du XIIe siècle, le temple Neak Pean fut consacré à la religion bouddhiste. Il fut ainsi dédié au Bouddha de la compassion.

Les quatre bassins représentaient donc l’eau, la terre, le feu et le vent dans la tradition hindouiste. Le temple fut, dès sa construction, considéré comme un hôpital public. Les pèlerins consultaient le prêtre qui selon leur affection les orientait vers un des bassins pour recevoir l'eau sacrée.

Le temple Lolei.

Édifié au IXe siècle par le roi Yasovarman Ier, ce temple marque un tournant dans l’empire Khmer par le passage à l’écriture khmère à partir du sanskrit. C'est la période pré-angkorienne et les constructions sont en briques.

Ce temple a été construit au centre du Baray, le réservoir d’eau de la capitale d'Hariharalaya, creusé par son père Indravarman Ier en 889.

Yasovarman Ier dédia ce temple hindouiste à Shiva et sa famille puis, dans la foulée, déplaça la capitale de l'empire khmer, qu'il nomma Yasodharapura, un nom qu'elle gardera plusieurs siècles, sur l'emplacement de l'actuelle cité d'Angkor Thom.

Lolei fut donc la transition entre deux capitales mythiques de l'empire. Capitale qui durera six siècles.

Le temple Preah Ko.

Construit au IXe siècle par le roi Indravarman I, le temple Preah Ko est une construction préangkorienne en briques dédiée à Shiva. Il fut le premier temple khmer construit à l’intérieur de la cité ancestrale d’Angkor.

Communément appelées les six prasats, les tours sont, depuis la construction du temple, les plus grandes et les plus hautes structures du Preah Ko.

Entièrement consacré à Shiva, le temple tire son nom d’un taureau blanc appelé Nandi, la monture de Shiva. Le mot khmer Preah Ko signifie littéralement « le taureau sacré ».

Sur les linteaux, on trouve des bas-reliefs hindouistes affichant des scènes de guerre

Le temple Bakong.

Le temple Bakong est un temple-montagne de l’empire khmer datant du IXe siècle édifié par le roi Indravarman I.

C’est une construction en briques préangkorienne qui représente le mont Méru. Il s’agit de la plus grande et de la plus impressionnante construction de la région de Roluos.

Il est dédié à Shiva, divinité hindouïste. Entouré par deux fossés et trois murs d’enceinte, le temple compte plusieurs petits palais appelés prasat en khmer et un gigantesque bâtiment pyramidal étagé.

Le temple Ta Som.

Le temple Ta Som, construit par Jayavarman VII vers la fin du XIIe siècle, est un temple bouddhiste.

L’enceinte extérieure est dotée de deux gopuras surmontées de tours à quatre visages.

L’enceinte intérieure, précédée d’une douve, est une galerie en latérite et grès.

Le temple lui-même possède une enceinte de 20 m par 30 m entourant la tour-sanctuaire centrale, un prasat de plan cruciforme à faux étages, et deux petites « bibliothèques » à l'Est.

Un énorme faux fromager se développe à partir du haut du gopura est, il a été taillé pour essayer d'endiguer la destruction du gorupa.

Le temple Banteay Kdei.

Le temple Banteay Kdei  est un complexe bouddhique construit au XIIe siècle par Jayavarman VII.

Après la mort de ce dernier, il a été pillé et dégradé par la « révolution shivaïte ».

Il a été fréquenté jusqu’en 1960 par des moines bouddhistes.

Il a une architecture de temple-montagne khmer mais est très dégradé. On y retrouve une bibliothèque ainsi qu’une salle des danseuses magnifiques.

Après ces deux journées de visites des temples, nous finissons par un vol en ballon captif gonflé à l'hélium pour admirer du haut Angkor Wat. Une montgolfière ne peut pas être utilisée car trop de plans d'eau et de forêts. Le site est immense et on ne voit pratiquement que Angkor Wat, les autres temples étant éloignés ou couverts par la végétation.

Nous avons adorer visiter tous ces temples et, en contexte de COVID, les visiteurs n'étaient pas très nombreux permettant de bien profiter de ces splendeurs.

Bien sûr, nous n'avons pas retenu toutes les explications données par notre guide Bun Song, mais il a su nous faire apprécier ces monuments tout en nous laissant le temps de flâner et s'imprégner de la magie des lieux.

Lors de nos visites, nous verrons de nombreux pèlerins dans les temples venus pour prier ou pour des purifications comme sur cette photo.

Pour nos visites, nous utiliserons un tuktuk pour passer de temples en temples.

La journée de visite terminée, nous regagnons Siem reap qui est très animée le soir venu. De nombreux restos s'installent sur les berges de la rivière qui traverse la ville et touristes comme locaux viennent nombreux se restaurer à la fraîcheur relative.

La ville de Siem reap est très agréable, même si il y a beaucoup de monde, l'ambiance est très détendue et festive. Notre hôtel, idéalement situé en centre ville, nous permet de profiter de cette vie nocturne sans à avoir faire beaucoup de marche. Nous retournerons au FCC, cet ancien bâtiment colonial français au style art-nouveau où on peut se restaurer ou prendre un verre.

Le lendemain, nous quittons Siem reap pour les berges du lac Tonlé sap.

Cambodge – Chhay Borin, guide francophone.

Phnom Penh.

Chhay Borin, guide au Cambodge.

Chhay Borin, guide francophone au Cambodge.

Bonjour,

Je me nomme Chhay Borin et j'aurai plaisir à vous guider au Cambodge à la découverte des splendeurs de mon pays.

Je suis francophone.

Voici mes coordonnées:

Tel: +855 12 726 099

WhatApp: +855 12 726 099

e-mail: chhayborin@yahoo.com

Contacter moi et je vous donnerai tous les renseignements pour vous guider et réussir votre voyage au Cambodge.

Vous pouvez voir les visites que j'organise sur le blog de ce client venu découvrir le Cambodge.

Borin nous a accueilli à Phnom Penh et nous a conduit à travers cette métropole à la découverte des anciens quartiers, bâtiments coloniaux, Palais Royal, Musée National, Musée du Génocide. Très professionnel, nous avons apprécié ces explications et conseils

La visite du Musée du Génocide est vraiment très poignante car les événements liés à ce lieu sont contemporains, vécus par la population et par notre guide lorsqu'il était enfant. C'est avec émotion qu'il nous contera cette période de sa vie en compagnie de sa famille dans l'enfer des Khmers rouges.

Nous visiterons le Palais Royal ainsi que les quartiers historiques de Phnom Penh en compagnie de Chhay Borin dont il connait tous les recoins. Nous terminons nos visites par un restaurant au bord du fleuve, lieu rempli de quiétude.

Chhay Borin, guide francophone au Cambodge.

Laos – Ventiane, Vang Vieng, Luang Prabang.

Vientiane

Le Laos

Vientiane.

Carte du Laos.

Après un vol de nuit Paris/Hanoï, nous en prenons un second vol pour Vientiane, la capitale du Laos.

Nous sommes début décembre et il fait environ 30°c lors de notre arrivée ce qui nous change de celles de la métropole.

Nous sommes accueillis à l'aéroport puis conduit à notre hôtel où nous nous changeons avant de retrouver notre guide, Vath, qui nous fera visiter la capitale.

Ce voyage a été préparé et conçu avec l'agence Asie Online avec laquelle nous voyageons en Asie depuis plusieurs années. Cette agence propose des visites hors des sentiers battus et surtout de pouvoir adapter notre parcours en fonction de ce que nous souhaitons visiter.

Après un petit déjeuner, notre guide nous emmène pour vos premières visites de la capitale.

Vath nous fait visiter les principaux monuments de Vientiane. Nous irons voir l'arc de triomphe laotien, le Patuxai avec le Gond mondial de la Paix et le parlement laotien sur cette même place de Vientiane.

Le Patuxai est un arc de triomphe du centre de Vientiane, au Laos. Bâti entre 1957 et 1969, il est dédié aux personnes ayant combattu contre la France pour l'indépendance du pays.

Sur cette même place, nous trouvons le World Peace Gong dont la première frappe a été faite par le président de la République d'Indonésie, SEM Megawati Sukarnoputri , à Bali le 31 décembre 2002

Puis nous irons voir le parc Chao Anouvong en bordure du Mékong. La statue de l'ancien roi du Laos, Chao Anouvong, inaugurée pour les 450 ans de la capitale Vientiane.

En face de la place se situe le bâtiment du Parlement Laotien.

Après ces visites, nous avons notre après-midi de libre pour nous reposer à l'hôtel puis nous ressortons pour explorer les alentours et nous rendre au marché de nuit.

Je retrouve les durians à l'odeur caractéristique, les plats à la vente avec ces crocodiles frit et des huîtres prêtes a être cuites.

Beaucoup de monde déambule dans les allées de ce marché très animé à l'atmosphère détendue et festive.

Le Pha That Luang.

Le Pha That Luang Museum.

Le lendemain, nous retrouvons Vath, notre guide, pour des visites à Vientiane. Nous commençons par le Pha That Luang Museum.

Ce cloître construit autour d'un grand stupa, épargné lors de la mise à sac de la ville par les Siamois (thaïlandais), mais endommagé par les pilleurs Ho en 1873, est rénové par les français en 1930.

Il est devenu le symbole de la nation, représentant à la fois la religion bouddhiste et la souveraineté du pays. Ce grand sanctuaire est un chef-d’œuvre de l'architecture laotienne.

Dans le cloître tout autour du stupa, on retrouve une très belle collection de statues de Bouddha. Un peu plus loin, un immense Bouddha allongé et un ficus religiosa entouré de statues de Bouddha.

Le musée Wat Sisaket.

Nous poursuivons nos visites par le musée Wat Sisaket. C'est le plus ancien monastère de Vientiane.

Le temple a été construit entre 1819 et 1824 par le roi Anou. Selon la tradition, c'est là que les seigneurs et nobles lao venaient prêter serment d'allégeance au roi.

Lorsque les Siamois (thaïlandais) ont saccagé Vientiane en 1828, ils ont épargné ce temple, peut-être parce qu'il est construit dans un style similaire aux temples thaïlandais. Les Français ont restauré le temple en 1924, puis à nouveau vers 1930.

Au niveau du cloître, on trouve des milliers de niches dans le mur, chacune renfermant une statue de Bouddha. Une petite partie du mur a été restaurée avec les couleurs originales.

Au centre de ce cloître se trouve une salle d'ordination entourée une galerie aux colonnes inclinées vers l'intérieur. L'intérieur de cette salle est richement décorée et comporte de nombreuses statues de Bouddha.

Le temple Vat Phra Keo.

Le temple Vat Phra Keo est édifié en 1565 pour abriter le célèbre Bouddha d’Émeraude dont aujourd'hui l'original se trouve en Thaïlande. Il a été reconstruit à l'identique en 1942.

Situé dans un joli jardin, il abrite sous son toit pentu typique du style lao et siamois du nord, de superbes panneaux de bois sculptés et d'élégantes colonnades.  Il renferme une superbe collection de bouddhas en bronze et d’objets d’art sacré. Ce monastère avec ses immenses portes en bois doré et sculpté, ses peintures murales rouges et or, ainsi que sa toiture élancée à triple rupture de pente est magnifique.

On peut admirer des stèles gravées d’inscriptions Môn, de somptueux trônes dorés, des statues d’origine Khmer et nombre de sculptures sur bois, dont ces superbes portes sculptées qui sont l’une des principales richesses de l’art lao.

Ce temple royal a été transformé en musée d'art religieux.

Vang Vieng.

Vang Vieng et la rivière Nam Song.

Après une tasse de café dans un joli salon, nous quittons Vientiane pour Vang Vieng et nous arrêtons sur les rives de la rivière Nam Song pour déjeuner.

Les berges de la rivière sont occupées par des estrades posées à même l'eau et qui servent de restaurant. Il y a beaucoup de monde, l'endroit est très touristique. La musique est très forte et Vath nous dira que les laotiens aiment cela.

Nous déjeunons ainsi au bord de l'eau entourés de laotiens qui déjeunent aussi, se baignent, l'ambiance est très familiale et c'est très animé.

Puis nous allons nous installer dans notre hôtel avant de repartir pour descendre la rivière en bateau. Nous sommes entourés d'un paysage karstique comparable à celui de la baie d'Halong.

Descente de la rivière Nam Song.

Nous prenons place dans deux petites embarcations propulsées par des moteurs très bruyants. Nous commençons par remonter la rivière puis la redescendre.

Nous passons devant tous ces petits restaurants établis sur l'eau puis devant notre hôtel.

La Nam Song serpente dans un très joli paysage karstique, les collines aux sommets pointus se découpent bien sur le ciel en fin d'après-midi, la lumière est très belle et met bien en évidence ce paysage.

Nous croisons des buffles qui ruminent allongés dans la rivière. Les petits ponts en bambous qui enjambent la rivière.

Les berges opposées à notre hôtel sont en travaux depuis la crue qui les ont en partie détruite, l'eau était montée très haut envahissant les premiers hôtels en bord de rive.

Après cette balade en bateau, nous rentrons à notre hôtel avant de repartir diner.

Soirée à Vang Vieng.

Ban Phathao et les grottes d'ermites.

Ce matin nous découvrons à pied ces paysages karstiques ainsi que des grottes. Début de notre randonnée, depuis Vang Vieng, nous prenons un tuk-tuk pour nous rendre à Ban Phathao.

De là nous partons sur un chemin qui longe un canal d'irrigation. Nous découvrons de nombreuses rizières au milieu de ce paysage karstiques.

Le but de cette randonnée est de visiter des grottes où trônent des Bouddha.

La géologie locale est karstique, c'est à dire composée de massif calcaire qui sous l'érosion forment de vastes grottes.

Ces grottes ont été habitées par des ermites et de nombreux Bouddha y ont été installés.

Nous arrivons à la première grotte, celle de Tham Loup. A l'entrée nous trouvons un joli Bouddha coloré. Nous poursuivons en nous enfonçant dans les profondeurs de la grotte de façon précautionneuse car le sol d'argile est très glissant.

Nous ressortons et passons à une autre grotte, celle de Tham Hoi plus petite mais aussi avec un beau Bouddha plus loin de l'entrée.

Nous continuons notre randonnée pour découvrir un dernière grotte, la grotte de l'éléphant.

Heureusement que le chemin est bordé d'arbres qui nous font de l'ombre car il fait très chaud. Nous traversons un village avant de retrouver notre véhicule pour rentrer à Vang Vieng.

Rizières au milieu d'un paysage karstique.

Arrivés à notre hôtels, nous avons encore un peu de temps et en profitons pour faire un balade en vélo. Nous parcourons ainsi la campagne autour de Vang Vieng. Un beau point de vue nous attire mais il y a deux heures pour atteindre le sommet et nous n'avons pas le temps.

Nous retournons au centre ville de Vang Vieng et retrouvons Vath pour un dernier déjeuner avec elle. Puis elle nous accompagne à la gare pour prendre le train rapide chinois et rejoindre à Luang Prabang.

Nous disons donc adieu à Vath et à notre chauffeur avant d'embarquer.

Luang Prabang.

Visite du Palais Royal et du Vat Mai.

Luang Prabang.

Le train arrive en gare de Luang Prabang, assez éloignée du centre ville. Notre chauffeur nous accueille et nous conduit à notre hôtel pour nous rafraîchir avant de ressortir pour explorer cette nouvelle ville.

Nous irons jusqu'au marché de nuit mais devant la foule compacte et le tumulte, nous préférons nous rabattre vers une partie plus clémente de la ville, trouver un petit restaurant pour notre dîner. Le lendemain, notre guide Thip nous accueille et nous commençons les visites de Luang Prabang, ancienne capitale royale inscrite au Patrimoine Mondial par l'UNESCO.

Le lendemain, Thip vient nous prendre à notre hôtel pour aller visiter le marché de Luang Prabang.

Tous ces étals présentant une multitude de produits sont magnifiques et souvent intrigants. Des fruits ou légumes inconnus, les poissons encore vivants des poissonniers.

Tout ce mange en Asie, des gros animaux aux insectes en passant par des plantes et légumes intrigants. Bien souvent il nous faut quelques explications pour comprendre ce qui est présenté.

Il y a aussi les stands avec les offrandes pour les temples, le bétel avec la noix d'arec à chiquer, les épices, les herbes, le poisson séché.

Nous passons un bon moment à déambuler dans les allées  la découverte de produits exotiques.

Nous entamons nos visites par celle du Palais Royal. Le Haw Pha Bang, nouvelle pagode destinée à abriter le Phra Bang (statue du bouddha en or, bronze et argent haute de 83 cm et pesant 50 kg)  en premier, richement décoré et magnifique.

Puis nous continuons par le palais lui-même, mais les photos y sont interdites. Outre les décorations des différentes pièces, nous retrouvons des photos anciennes des chefs d'état en visite au Laos ainsi que les cadeaux qu'ils ont offerts. Ce bâtiment est construit entre 1904 et 1909, à l'époque du Protectorat français du Laos, pour le roi Sisavang Vong et sa famille.

Pièce de réception, Salle du trône, appartements privés, ce palais est richement décoré.

Après le palais Royal, nous allons visiter le Vat Mai Suvannaphumaham (ou nouveau temple), grand temple bouddhiste construit au XVIIIe siècle agrandi au XIXe siècle.

C'est le plus grand temple à Luang Prabang avec son toit à cinq côtés surmonté de trois ombrelles. Les motifs dorés des murs relatent le Ramayana, l’avant-dernière réincarnation du Bouddha, au milieu de scènes villageoises.

Ce temple a aussi abrité le Phra Bang, emblème mystique national du pays qui est exposé trois jours durant au nouvel an lao. Les Laotiens de tout le pays viennent alors dévotement arroser d’eau la statue sacré, emblème du Laos, en faisant leurs vœux.

Autrefois c'était la résidence de Sangkhalat, le patriarche du bouddhisme lao, et il fût le temple de la famille royale. On retrouve à l'arrière de l'autel une reproduction du Bouddha de jade. Nous visiterons d'autres temples puis iront déjeuner en compagnie de notre guide Thip.

Petite croisière sur le Mékong.

A l'issue de notre déjeuner, nous allons sur les berges du Mékong pour une petite croisière jusqu'aux grottes de Pak Ou.

Nous embarquons sur le très long bateau qui est normalement prévu pour beaucoup plus de monde, mais nous ne serons que trois à en profiter. Nous remontons le Mékong et croisons des enfants jouant dans le fleuve, les potagers sur les rives profitant du limon déposé par la dernière crue. Des buffles se baignant mais aussi des éléphants pour leur toilette quotidienne. Nous verrons aussi de nombreuses plantation de teks perdant leurs feuilles. Passerons sous le pont du chemin de fer chinois et franchirons quelques rapides ce qui m'a beaucoup étonné pour ce fleuve immense. Beaucoup de pêcheurs avec leur filets. J'apprécie beaucoup ces moments de quiétude en navigant sur un fleuve.

Après deux heures de navigation nous arrivons en vue des grottes de Pak Ou perchées dans la falaise.

Les grottes de Pak Ou.

Nous sommes à 25 kilomètres en amont de Luang Prabang, sur la rive droite, au confluent du Mékong et de la rivière Nam Ou. C'est un lieu de pèlerinage bouddhiste spectaculaire pour son emplacement et pour renfermer des milliers de statuettes de Bouddha.

Pak Ou se traduit par « la bouche de la rivière Ou » en laotien en référence à la position géographique des deux grottes, Tham Ting (grotte inférieure) et Tham Theung (grotte supérieure).

Ces deux grottes sont depuis très longtemps un haut lieu de pèlerinage bouddhiste puisque depuis des temps anciens les Laotiens y vénéraient l'esprit du fleuve, « phi », afin de s’en attirer les bonnes grâces. Les habitants de la région redoutaient particulièrement les crues du Mékong qui pouvait ruiner leurs récoltes ou emporter leurs bateaux. Arrivé à l’embarcadère, nous gravissons les escaliers pour entrer dans la première grotte. Outre un grand Bouddha qui trône en haut de la grotte, des centaines d'autres sont disposés de partout, dès qu'un espace peut en accueillir un.  Puis nous gravissons d'autres marches pour une grottes plus en hauteur. Là encore des centaines de Bouddha sont exposés

Le retour à Luang Prabang sera bien plus rapide car nous descendons le Mékong dont le courant est important. Une fois arrivés à Luang Prabang, nous partons explorer les temples à la nuit tombée puis trouvons un resto pour dîner.

Nous en profitons pour immortaliser quelques cérémonies du soir dans quelques temples. Les moines prient dans une ambiance détendue, même quelques chiens se sont invités et repartent la cérémonie terminée.

Le pont en bambou.

La cérémonie du Tak Bat.

Ce matin nous nous levons avant l'aube pour participer à la cérémonie du Tak Bat. Notre guide a tout prévu et un tuk-tuk nous attend pour nous amener à quelques pas d'un temple. Nous nous installons et revêtus de l'écharpe traditionnelle et pieds nus, nous attendons les premiers moines.

Le rituel du Tak Bat est une tradition bouddhique millénaire. La religion bouddhiste prône le détachement matériel pour permettre de se connecter plus facilement à la nature, consacrer un maximum de temps aux prières et à la méditation et atteindre ainsi plus facilement le nirvana.

Pour les moines bouddhistes, la tradition veut donc qu’ils soient dépourvus de tout accessoire superficiel. C’est pourquoi ils ne possèdent généralement que des habits, un rasoir, une aiguille et un grand bol que l’on appelle « patta ». Pour répondre aux préceptes bouddhiques, les moines, dénués d’argent et d’accessoires, doivent alors effectuer l’aumône auprès des habitants pour pouvoir se nourrir.

Une fois nos paniers vides, nous quittons notre emplacement pour voir les autres rues où la cérémonie se poursuit.

La cérémonie du Tak Bat terminée, nous retournons à l'hôtel pour notre petit déjeuner. Nous irons ensuite jusqu'au sommet du Mont Phousi pour une vue panoramique sur Luang Prabang et ses alentours. Puis nous prenons un véhicule pour nous rendre aux chutes de Kuang Sy.

Les chutes de Kuang Sy.

Avant de visiter les chutes de Kuang Sy, nous passons par le petit village de Ban Nong Heo puis un village Hmong.

A l'entrée du parc des chutes de Kuang Sy nous trouvons une réserve d'ours. Ces plantigrades sont ainsi protégés car victimes du braconnage.

Puis nous progressons dans le parc à la découverte de ces magnifiques chutes d'eau. La nature très calcaire de l'eau lui confère une teinte turquoise opalescente et sur son parcours, elle forme des bassins en cascades où l'eau se déverse de bassin en bassin. Je suis trop tenté par cette eau et une baignade sera bien venue vue la chaleur ambiante. L'eau est fraîche et je nage dans un grand bassin un bon moment. Puis avant de ressortir du parc, nous prenons une petite bière en compagnie de Thip. Nous irons dans un restaurant près d'autres chutes avant de repartir.

Arrivés à Luang Prabang, nous disons au revoir à Thip car nous partons le lendemain pour la suite de notre voyage au Cambodge.

Confluence de la rivière Nam Khan et du Mékong.

Nous quittons le Laos ravis de cette découverte. Les laotiens sont calmes et posés, nous avons eu des sourires tout du long de nos visites et nos deux guides ont été parfaites, à nos petits soins et leur organisation était sans faille.

Ce retour en Asie était attendu depuis la crise du COVID et nous aurons eu la chance de visiter ce pays sans trop de touristes. Vous retrouverez d'autres photos de ce voyage sur mon autre site, n'hésitez pas à le visiter.