Italie – Naples et ses environs.

Naples

Voyage à Naples et ses environs.

Naples.

Ruelle de Naples.

Arrivée.

Après un vol au départ de Marseille, nous arrivons à Naples. Nous avions pensé à prendre le train, Naples n'est pas très loin, mais vu la complexité et la durée du trajet, nous avons renoncé ! La voiture n'est pas vraiment adaptée car il faut la garer le temps du voyage, nous ne nous sentions pas du tout d'attaque à affronter la circulation napolitaine. Nous emprunterons le train, métro et navettes maritimes durant notre séjour.

Nous avons réservé un B&B proche de la gare ferroviaire, où arrivent les navettes de l'aéroport, dans la vieille ville. Comme toujours, après notre installation, nous ressortons pour visiter la ville.

La vieille ville de Naples me fait penser au quartier du Panier à Marseille, quartier situé derrière la mairie centrale. Sauf que là c'est beaucoup plus grand. Les vieux immeubles sont très hauts, les ruelles étroites, l'atmosphère est un peu oppressante et très bruyante, d'autant plus avec des centaines de touristes. Comme à Marseille, les rues sont pleines de détritus mais apparemment ici il n'y a pas de grève des éboueurs, cela a l'air "chronique", ça déborde de partout ! Les rues sont pavées de dalles de basalte noires assez inégales et il faut bien regarder où on met ses pieds pour rester debout, les scooters et voitures roulant dessus accentuent le bruit.

Naples se situe au pied du Vésuve, volcan célèbre pour son éruption de 79 de notre ère ayant anéantit Pompéi et Herculanum, mais aussi à coté des champs Phlégréens, volcan beaucoup plus dangereux dont l'activité ne cesse d'augmenter depuis quelques années. La zone étant fermée aux visites touristiques, nous n'irons donc pas voir les solfatares ni le temple de Serapis avec ses colonnes rongées par l'eau de mer suite au bradyséisme.

Duomo San Gennaro, Basilique Santa Chiara.

Mais qu'à cela ne tienne, nous visitons et commençons par la Cathédrale ou Duomo San Gennaro. Le style rococo saute aux yeux dès notre entrée. C'est immense et d'une richesse incroyable. Étant en fin d'après-midi, il n'y a pas trop de touristes et on déambule dans la nef, les chapelles latérales avant de ressortir et poursuivre dans la vieille ville.

On croise une fanfare et de très nombreux édifices religieux. Ici les églises se touchent quand elles ne se situent pas en face l'un de l'autre. Nous en visiterons de nombreuses, parfois modestement décorées, parfois affichant une richesse incroyable.

Les immeubles sont très hauts, les façades sales et délabrées mais laissent imaginer des palais aux décors intérieurs somptueux. Nous terminons nos visites en allant dîner sur la place Bellini, petite et tranquille, loin du tumulte touristique. Ouf, je peu de quiétude !

Naples, second jour. Nous reprenons la ruelle qui conduit à la Basilique Santa Chiara que nous avons vu la veille. Nous prenons des billets pour visiter le cloître, havre de paix et de silence. Je suis surpris par ces colonnes décorées de faïences au milieu des orangers, c'est très  beau. L'intérieur de la basilique tranche par sa sobriété, c'est rustique et dépouillé.

L'église du Gesù Nuovo, la Chiesa di Sant Aniello.

Nous visitons l'église du Gesù Nuovo, façade "diamantée" surprenante et intérieur très baroque et richement décoré. Un mariage y est célébré.

Après ces visites nous partons à la gare pour rejoindre Ercolano, point de départ pour visiter Herculanum puis le Vésuve.

Retour à Naples en train et installation dans un B&B réservé. Ludo ressort pour acheter les billets de bateau pour Positano demain.

Un petit de repos et nous partons pour trouver un resto et dîner. C'est là que je découvre une autre face de Naples, plus aérée, plus clean aussi avec de larges avenues et des bâtiments moins délabrés que ceux du centre historique. Nous trouvons un resto bien sympa dans une petite rue éloignée des grandes avenues bruyantes.

Autant il y avait un beau soleil hier à Positano, aujourd'hui nous nous levons avec la pluie.

Nous partons visiter Naples et nous commençons par la Chiesa di Sant Aniello qui est sur le chemin du musée. Des fouilles archéologiques ont mis à jour des vestiges de l'époque grecque. Une dame nous donnera des explications sur ces vestiges pendant qu'un déluge s'abat sur la ville. Ces vestiges étaient situés dans la partie cerclée de bleu sur la photo. On peut voir ces restes de murs, fondations dans la partie basse. Il reste encore bien de la restoration à effectuer dans le fond de l'église.

Donc nous prenons notre temps pour voir les coins et recoins de cet édifice. La pluie s'estompe et nous montons vers le musée archéologique tout proche. Heureusement la file d'attente n'est pas trop importante.

Ludo me laisse pendant que je passerais deux bonnes heures à explorer le musée, plus particulièrement les vestiges de Pompéi et l'époque romaine qui s'y rapporte. Les statues, mosaïques, fresques sont exceptionnelles. Il y a aussi des bijoux, poteries, objets du quotidien. Je me régale. Les photos ci-dessous ne montrent qu'un fragment des milliers d'œuvres présentes dans ce magnifique musée.

Le musée archéologique.

Le Castel Nuovo, la basilique San Francesco di Paola, la Galleria Umberto I.

Au sortir du musée, la file d'attente pour prendre les billets d'entrée est devenue impressionnante ! Je retrouve un Ludo trempé avec qui nous allons prendre le métro.

Arrêt à la station Toledo bien décorée puis sur le port pour voir le Castel Nuovo. Puis la basilique San Francesco di Paola, la Galleria Umberto I et nous empruntons le funiculaire pour voir le Castel Sant'Elmo sur les hauteurs. Superbe point de vue sur la baie de Naples, la ville et le Vésuve tout proche. D'ailleurs de grands pans de mur de ce château sont en tuf volcanique et la hauteur est très impressionnante. Nous redescendons par un second funiculaire, visitons la basilique di San Lorenzo Maggiore et terminons notre journée par une bonne bière bien méritée.

Naples, le Vésuve.

Le complexe San Lorenzo Maggiore.

Ce matin nous partons de l'hôtel pour visiter le complexe San Lorenzo Maggiore. Nous commençons par quelques pièces richement décorées, une entré, une grande salle. Les plafonds sont peints et nous restons rêveurs devant cette beauté.

Déjà dans la cour d'entrée, une partie laisse voir des vestiges sous cette place, puis un escalier nous permet de descendre sous l'édifice.

Ce parcours surprenant sous ce complexe ecclésiastique pour découvrir les vestiges des constructions grecques et romaines, avant et au début de notre ère. Parcours très bien aménagé. Il règne une ambiance mystérieuse, feutrée.

Nous visitons le reste des bâtiments puis allons voir le cloître Santa Luciella. Je remarque à l'entrée ce système de "passe-plat" permettant de livrer au cloître sans voir quiconque.

Ce cloître est un havre de paix en plein cœur du quartier historique, magnifique et reposant. J'ai beaucoup de mal à supporter ce tumulte dans ces ruelles étroites et bruyantes et en plus les avions qui décollent de l'aéroport passent juste au-dessus du quartier, assourdissant.

J'ai rédigé cet article au sur et à mesure de nos visites. A chaque retours d'Herculanum, Vésuve, Pompéi, Positano et Procida, nous sommes revenus à Naples et avons profité pour visiter encore cette ville. Ci-dessous ce trouve les liens pour nos autres visites de la région napolitaine.

On dit que Marseille ressemble beaucoup à Naples. Un petit article sur un moment festif. Apéro sur la digue du large.

Italie – Herculanum

Herculanum

Voyage à Naples et ses environs.

Herculanum, cité romaine antique.

Entrée du site archéologique d'Herculanum.

Après avoir effectuées quelques visites à Naples, nous partons à la gare ferroviaire pour rejoindre Ercolano, point de départ pour visiter Herculanum. Nous avons réservé un B&B proche de la gare et à cinq minutes de l'entrée du site archéologique. Nous ressortons dans Ercolano pour trouver un petit resto où on dégustera une pizza typiquement napolitaine servie par la patronne haut en couleur.

Le lendemain, nous nous levons un peu tôt pour être les premiers sur le site archéologique et faire des photos sans la foule de touristes qui arrivent de Naples et investissent le site vers 9h30.

Les billets ont été réservés à l'avance sur Internet.

Dès l'entrée, nous sommes dans l'ambiance. Passé le porche, nous dominons le site en contrebas, dégagé d'une vingtaine de mètres de cendre. Nous passons devant les hangars à bateaux où les habitants s'étaient réfugiés lors de l'éruption du Vésuve. Il ne reste que des amoncellements de squelettes.

La cité romaine d’Herculanum était une petite ville d’une superficie estimée à 20 hectares dont seulement 4,5 ont été dégagés. La population est estimée à environ 4000 habitants.

Herculanum aurait été une station balnéaire très appréciée des riches Romains et ville résidentielle de grandes familles patriciennes. On peut voir les vestiges d’une villa avec un petit patio érigé sur un promontoire face à la mer. Le site archéologique n'offre qu'une vue partielle d'Herculanum, un quartier où se côtoient des modestes habitations d'artisans et de pêcheurs, des petites demeures bourgeoises et des riches maisons luxueusement décorées avec vue panoramique sur la mer.

Comme Pompéi, Herculanum fut partiellement détruite lors du tremblement de terre de 62 apr. J.-C. Reconstruction, réparation en utilisant des briques et du stuc.

Puis, en 79, Herculanum est totalement détruite par l’éruption du Vésuve qui la recouvre d’une couche de plus de 15 mètres de cendre. La 1ére phase, l’éruption plinienne, a épargné la cité. Mais la seconde, l’éruption péléenne, a ensevelie la ville par 6 déferlantes pyroclastiques avec des cendre et des gaz chauffés jusqu’à 500°C. Tout a été carbonisé par 20 mètres de dépôts ce qui a fait reculer le trait de côte de plus de 500 mètres.

Une 1ère couche de matériaux légers mêlés de débris de murs, tuiles, crépi s'abat sur la ville.

Les couches suivantes, supérieures, témoignent d'une force de charriage beaucoup plus puissante, entraînant des tronçons de colonnes et des blocs de maçonnerie issus de murs fracassés.

Le scénario de l'éruption serait le suivant : en quelques minutes, une vague pyroclastique issue du Vésuve atteint Herculanum par le côté Est. Son écoulement sur le sol abaisse sa température, qui reste suffisante pour calciner les matériaux organiques, mais pas pour les vaporiser ni les pulvériser.

Charriant des débris légers et très fluides, elle noie Herculanum sous plusieurs mètres, enrobe mobilier et victimes, mais ne les volatilise pas.

Le flot pyroclastique principal suit peu après, massif et dévastateur, il achève l'enfouissement de la ville, sous 15 à 30 mètres de cendres. L'étude de la carbonisation des bois permet d'estimer à environ 400°C de la vague pyroclastique.

La dure croûte de tuf volcanique qui recouvrit Herculanum permit de préserver cette antique ville. Elle permit aussi la construction de la nouvelle ville de Résina (aujourd’hui renommée Ercolano) au-dessus de l'ancienne cité. La violente éruption de 1631 ajouta une couche de lave sur Résina.

Dès 1738, des tunnels sont creusés pour rechercher marbre et œuvres d’art. Les fouilles à ciel ouverts commencèrent en 1828 et prirent une ampleur particulière au XXe siècle avec de grandes découvertes comme les nombreux squelettes dans les hangars à bateaux et la villa des Papyrus.

Ces remarquables vestiges apportèrent une considérable connaissance de terrain sur la civilisation romaine au Ier siècle car ils ont livré un matériel archéologique exceptionnel, en particulier en bois, et également des œuvres littéraires inconnues jusqu'alors, dans les papyrus de la bibliothèque de la vaste villa.

La notoriété d'Herculanum est éclipsée par celle de Pompéi, mais le site offre pourtant sur un périmètre concentré des vestiges très évocateurs, grâce à leur élévation et la restauration de nombreuses couvertures.

Elle est moins célèbre, moins vaste, et moins visitée que sa voisine. Pourtant, de toutes les cités ensevelies par l'éruption du Vésuve, c'est la mieux préservée.

Belle visite, les bâtiments sont remarquablement bien conservés. Des vestiges de poutres carbonisées témoignent de la chaleur dégagée par la pluie de cendre volcanique.

Nous nous promenons dans ces antiques ruelles aux gros pavés et passons de villa en villa. Ici une cuisine pratiquement intacte, là une chambre avec les restes d'un lit en bois (lui aussi carbonisés) Nous voyons les thermes avec l'espace pour les hommes et celui pour les femmes. Les mosaïques au sol sont magnifiques. Nous verrons des fresques murales dont certaines aux couleurs éclatantes. Nous aurons bien profité d'une bonne heure pratiquement seuls dans le site avant que les cars de touristes arrivent. Avant de sortir du site, je fais un tour dans le musée adjacent où de nombreux objets sont présentés. J'ai beaucoup apprécié les bijoux, objets de verre mais aussi ustensiles du quotidien et statues remarquablement préservés.

Nous repartons du site vers la gare ferroviaire, profitons pour nous désaltérer et grignoter un peu avant de prendre le bus pour le mont Vésuve.

Italie – Le Vésuve.

Vésuve

Voyage à Naples et ses environs.

Le Mont Vésuve.

Après notre visite du site d'Herculanum et un petit en-cas, nous nous dirigeons vers la gare ferroviaire pour prendre la navette. Billets réservés avant notre départ sur Internet, le bus nous conduit sur le dernier parking en haut du mont. Un large sentier conduit jusqu'au cratère. Nous ne serons pas seuls, de nombreux touristes nous accompagnent.

Le Mont Vésuve est visible de toute la baie de Naples qu'il domine du haut de ses 1 281 m.

Randonnée sur le Mont Vésuve.

Superbes vues sur la baie de Naples et ses environs. Malgré un ciel très brumeux, notre vue porte jusqu'à l'île de Capri.

Derrière nous, le cratère béant du Vésuve montre une petite zone blanche et en passant on peut sentir cette odeur d'œuf pourri caractéristique.

Il y a tout de même beaucoup de touristes, c'est une promenade très prisée car facile même si le chemin est assez pentu sur quelques zones.

Nous redescendons en bus, récupérons nos valises au BnB puis partons prendre le train pour Pompéi.

Caractéristique volcanologique.

Le Vésuve est un stratovolcan bordant la baie de Naples, c’est le seul volcan d’Europe continentale à être entré en éruption durant les cent dernières années, sa dernière éruption date de 1944.

C’est un des volcans le plus dangereux au monde en raison de sa tendance explosive et surtout de la population importante qui vit à ses abords. Il est ainsi à l'origine de la destruction des villes de Pompéi, d'Herculanum, d'Oplontis et de Stabies, ensevelies en 79 sous les cendres ou une coulée pyroclastique.

La topographie du volcan est constituée de deux éléments :

    • le premier est le mont Somma au nord, entourant partiellement le cône actuel, vestige de l'ancien édifice plus élevé, détruit par l'éruption de 79.
    • Le second est le cône du Vésuve (Gran Cono), formé après, dans un ancien volcan préexistant lors de l'éruption de 79. Pour cette raison, le volcan est aussi appelé Somma Vésuve (ou Somma Vesuvio).

La caldeira a commencé à se former durant une éruption estimée à 17 000 ou 18 300 ans et a été élargie par des éruptions successives jusqu'en l'an 79. Cette structure a donné son nom au terme « volcan Summa », qui décrit tout type de volcan avec une caldeira sommitale entourant un cône plus récent.

Le cratère conique et tronqué de 300 mètres de profondeur pour 400 mètres de diamètre. La chambre magmatique est estimée à une dizaine de kilomètres sous ce cratère. C'est un volcan actif, les secousses telluriques sont importantes (plus de 700 par an) et des fumerolles continuent à relâcher des gaz (visible sur une zone blanchâtre à l'intérieur du cratère). Il est donc sous surveillance constante.

La hauteur du cône principal a constamment changé au cours des éruptions successives, mais est actuellement de 1 281 mètres. Le mont Somma culmine quant à lui à 1 149 mètres, la vallée Atrio di Cavallo, large de 5 kilomètres séparant les deux.

Italie – Pompéi, site archéologique et musée Antiquarium.

Pompéi

Voyage à Naples et ses environs.

Visite du site archéologique de Pompéi.

Nos visites d’Herculanum et du Vésuve terminées, nous prenons le train pour rejoindre le village de Pompéi et nous installer au B&B. De nouveau un B&B bien placé, pas loin de la gare et d'une des entrées du site archéologique de Pompéi. Demain nous laisserons nos valises à la consigne du site car la gare est juste en face pour rentrer à Napoli.

Visite du site .

Nous avions acheté les billets d'entrée et la visite guidée sur le site tiqets. Mais il faut savoir que le billet d'entrée doit être échangé contre une entrée officielle et le rendez-vous avec le guide se fait à l'extérieur du site, de plus on ne rentre qu'une seule fois avec un billet !

En arrivant à l'ouverture, nous pensions qu'il n'y aurait pas trop de monde. Erreur ! Énormément de touristes dès 9 heures ! Autre problème, le rendez-vous avec le guide francophone se fait à l'extérieur et le billet d'entrée ne permet pas de ressortir. Donc nous avons payé une visite guidée pour rien car en guettant les groupes à l'heure du rendez-vous avec le guide, nous n'avons vu aucun groupe francophone entrer. Donc il vaut mieux faire une visite guidée le plus tôt possible le matin, puis poursuivre votre découverte de Pompéi après car la visite guidée ne traite qu'une petite partie de Pompéi. Expérience de visite guidée un peu ratée.

Dans la nuit précédant notre visite de Pompéi, un déluge s'abat sur la région. Une pluie diluvienne, nous nous levons pour voir si l'eau ne va pas envahir notre studio. Le lendemain le ciel est pratiquement dégagé. Nous aurons quelques gouttes durant notre visite à Pompéi mais sans être vraiment mouillés.

Sinon, Pompéi est une très belle expérience. Je l'avais visitée gamin lors d'un voyage scolaire et mon souvenir était extraordinaire. Les tuyaux de plomb distribuant l'eau dans les maisons, les toilettes, les mosaïques. Mes souvenirs étaient bien limités mais marquants.

Je confirme, c'est superbe, émouvant, fascinant. Les fresques sont très belles même si certaines ont été restaurées, elles montrent le raffinement de ces villas romaines vieilles de plus de 2000 ans.

Les moulages des corps sont parfois glaçants tant ils expriment la souffrance. Nous avons parcouru les rues et ruelles de Pompéi de 9h30 à 15 heures et avons pratiquement tout vu à l'exception des zones en travaux ou fermées par les recherches archéologiques. Par contre même en septembre il y a énormément de touristes, foule qui gêne parfois pour faire un bon cliché mais il faut faire avec et être patient.

Finalement nous aurons visité le site en se référant au guide du Routard qui donne de bonnes explications sur l'histoire et les monuments de Pompéi à défaut de guide francophone. Passage par l'Antiquarium, petit musée où sont exposées des fresques, statues, poteries, bijoux, ça vaut le détour.

Malgré une foule compacte de touristes, nous réussissons à prendre quelques photos sans trop de personnes dessus. Mais les groupes sont arrivés et on attend patiemment que la scène soit un peu plus libre.

Je place des photos des lieux les plus beaux, bien restaurés, typiques de Pompéi. Mais tout le site est extraordinaire même si de très nombreuses villas ou petites maisons sont dans un état très dégradé.

Les fontaines où on peu remplir sa gourde, les thermes et quelques villas bien restaurées aux fresques sublimes qui nous montrent un raffinement peu commun.

Une cuisine avec des ustensiles, des mosaïques, les rues pavées avec la trace d'usure des roues des chariots, passages piétons ... je suis toujours autant surpris par cette ville.

Sont exposés aussi des moulages de corps ensevelis dans la cendre lors du surge volcanique. L'énorme quantité de cendre fine et brûlante a totalement envahie la ville, surprenant les habitants, les figeant dans leur agonie. On peut voir la souffrance et même la suffocation pour certains moulages. C'est une partie de cette visite très émouvante.

Toujours autant de monde, nous allons attendre le guide francophone à l'entrée. Au bout de 30 minutes nous repartons bredouilles, pourtant à l’accueil l’hôtesse nous avait dit qu'elle donnerait au guide notre description .

Visite du Musée, l'Antiquarium.

Je vais visiter le musée pendant que Ludo refais un tour dans le site. Peu d'objet sont présentés mais ils sont très beaux et authentiques.  Des fresques issues du sites ainsi que des statues, poteries, bijoux mais aussi des moulages de corps.

J'apprécie vraiment cette visite.

Ainsi se terminent nos visites de Pompéi. Nous repassons par l'entrée du site pour récupérer nos bagages à la consigne puis prenons le train, la gare ferroviaire étant en face.

Retour à Naples en train et installation dans un B&B réservé. Ludo ressort pour acheter les billets de bateau pour aller à Positano le lendemain.

Italie – Positano, côte Amalfitaine.

Positano

Voyage à Naples et ses environs.

Positano.

Arrivée à Positano, le port, la plage.

Ce matin nous nous levons assez tôt pour prendre le bateau jusqu'à la petite station balnéaire de Positano. Ce village se situe au sud de Naples, sur la côte amalfitaine. Le bateau passe par l'île de Capri au bout de la péninsule amalfitaine mais nous n'avons pas prévu de nous arrêter.

La côte amalfitaine est une partie de la côte tyrrhénienne de la province de Salerne en Campanie. Situé à l'est de la péninsule de Sorrente, elle surplombe le golfe de Salerne et s'étend de Positano jusqu'à Vietri sul Mare en bordure de Salerne. Reconnue au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1997, la côte est réputée dans le monde entier. Elle tire son nom de la ville d' Amalfi, son noyau géographique et historique.

Arrivés à Positano, nous débarquons et montons dans le village pour un premier arrêt à l’église Santa Maria Assunta. Puis nous gravissons la ruelle pentue qui longe la côte, de très nombreux touristes s’y pressent car elle permet d’avoir un beau point de vue sur Positano. En haut de cette rue, nous prenons à gauche sur la route de la corniche, et là il n’y a plus de touristes, découragés par la distance et le dénivelé.

Nous faisons le grand tour qui surplombe le village par une corniche accrochée au relief. Il fait très chaud mais la superbe vue sur le village, les maisons colorées, la vue sur la mer compensent nos efforts et notre sueur.

De la mer le village est très pittoresque, beaucoup d'hôtels, de maisons aux façades colorées dans une végétation pratiquement tropicale qui contraste avec le reste du relief qui l'entoure très aride. Nous trouvons des arbres bouteille aux fleurs magnifiques.

Positano vue de la corniche.

C'est un village vivant même si les touristes sont omniprésents. Un petit arrêt pour nous rafraîchir, une touriste américaine nous immortalisera, elle vient de Washington et est ravie de son séjour en Italie.

Nous continuons notre balade qui nous mène jusqu'à la plus haute église, l'église Madona Delle Grazie, entourée de maisons de village desservies par d'étroites ruelles sinueuses. Nous aurons grimpé plus de 150 mètres de dénivelé.

Un arrêt en redescendant dans un petit restaurant avec une vue imprenable sur le village et la plage. Après notre repas nous partons découvrir la plage côté ouest. Pratiquement toutes les plages sont privatisées et les parties publiques sont réduites à l'extrême.

Le bas du village est envahi par les touristes, il y a une foule dense qui se presse de boutiques en bars, restaurants, glaciers. L'activité commerciale bat son plein, on a du mal à se frayer un passage.

L'heure tourne et nous devons reprendre le bateau de retour pour Nalpes. Le quai est noir de monde, on se presse pour embarquer mais la houle, venue du large, vient perturber l'accostage des navettes.

Il semble qu'il n'y a plus aucune organisation, les bateaux ont du retard, personne ne nous renseigne, chacun consulte son voisin pour avoir des nouvelles de la navette qui n'arrive pas et pendant ce temps le quai se remplit de toujours plus de touristes en partance.

On nous dit que certaines destinations sont annulées comme Sorrente mais qu'il y aura un bateau pour Naples. Des navettes accostent et sont ballotées par la houle qui se fracasse sur le quai d'embarquement et trempe de la tête aux pieds les touristes qui empruntent la passerelle reliée au quai. L'atmosphère est tendue et les touristes hagards se demandent s'ils pourront embarquer un jour.

Finalement notre navette arrive et embarque une bonne partie des touristes trop heureux de pouvoir enfin quitter l'île. Nous aurons presque une heure de retard et arrivons à la nuit tombée au port de Naples.

Soulagé de pouvoir descendre sur la terre ferme, nous nous mettons en quête d'un restaurant pour dîner. Nous rentrons finalement assez tard dans notre B&B pour un repos bien mérité, de belles images en tête.

Positano vaut vraiment le détour et sa beauté fait vite oublier les tracas du retour.